Pourquoi ce journal intime ?

Un besoin d'écrire tout simplement ? Aligner les mots et maux comme une thérapie ?
A maintes reprises j'ai cherché en vain des blogs parlant de le bipolarité et jamais je ne m'y suis retrouvée.
Je désire un blog simple où chaque personnes malades ou non puissent s'exprimer librement.
N'hésiter pas à m'envoyer vos textes, poésies...je les publierais, avec votre consentement bien sur.
Mon but n'est pas d'avoir plusieurs lecteurs mais si je peux aider, soutenir une seule personne et partager avec elle ce sera pour moi partie gagnée !!
Nathalie


mardi 31 juillet 2012

"Parlez moi de vous"

Un film touchant sur l'abandon, la solitude...


À 40 ans, Mélina est la voix la plus célèbre de France. Animatrice à la radio, la nuit à l'antenne elle résout les problèmes affectifs et sexuels des auditeurs avec impertinence, humour et sans tabou. Tout le monde connaît sa voix, mais personne ne connaît son visage.

Dans la vie, elle évite tout contact et vit comme une vieille fille dans les beaux quartiers. Partie à la recherche d'une mère qu'elle n'a jamais connue, elle découvre que celle-ci vit au sein d'une famille nombreuse, en banlieue. Elle décide de s'approcher d'elle, incognito....


http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=192121.html



Karin Viard qui est absolument éblouissante dans ce rôle ! 



                             La bande-annonce du film Parlez-moi de vous

lundi 30 juillet 2012

En parler c'est pas un crime



A lire absolument !!!! 


http://crimecontrelhumanite.wordpress.com/2012/07/30/la-restructuration-dun-enfant-abuse-sexuellement/



Utopique ??

Aujourd'hui,  le 30 juillet est la journée internationale de l'Amitié, elle a été proclamée en 2011 par l'Assemblée Générale de l'ONU pour encourager ce sentiment entre les peuples, les cultures.

Dialogue entre les civilisations, la solidarité, la compréhension, l'harmonie, la tolérance, la confiance, le respect, le partage fondés sur les principes de liberté, de justice, de démocratie et de tous les droits de l'homme.

Thomas Woodrow Wilson , Président des Etas-Unis d'Amérique (1913-1921 et Prix Nobel de la Paix en 1919) a dit un jour : "l'Amitié est le seul ciment qui empêche le monde de se disloquer" !

L'édification d'un monde en paix est un monde qui ne repose pas que sur les seuls accords économiques et politiques des gouvernements mais qui est établie sur le fondement de la solidarité intellectuelle et morale de l'humanité.
L'importance de l'Amitié devrait être un sentiment noble et précieux dans la vie des êtres humains.
Respecter et inculquer une culture de paix et de non violence.

Tendons la main à notre voisin, notre collègue de travail, au SDF au coin de la rue...et croyez moi donner est le plus beau des cadeaux que nous pouvons recevoir.
L'homme est capable du pire comme ... du Meilleur !!



    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=28670&Cr=OIT&Cr1=



                              PAIX POUR TOUS.



                                                

vendredi 27 juillet 2012

2h du mat

Impossible de trouver le sommeil, trop de questionnements. Mon passé, mon avenir ne me laissent pas en paix.
En plus je dois gérer le sevrage du cannabis, depuis 18 jours je n'ai pas fumé et le manque se fait ressentir fortement. Alors pour éviter d'y penser, d'avoir mal je dors l'après midi et le résultat je ne trouve pas le sommeil. Un cercle vicieux car à cette heure tardive c'est en moi. Vais je pouvoir m'en libérer un jour ? Là est la question et je le souhaite sincèrement, la volonté bien sur mais il n'y a pas que cela. Il est fréquent que l'on m'en propose, ce qui fût le cas il y a encore quelques heures. Et oui le joint est un partage avant tout, un bien être, qui apporte un soulagement, un moment ou tout semble si simple et accessible. L'espoir revient jusqu'à la descente, mais pour éviter celle-ci j'avais pris l'habitude de me coucher des rêves plein la tête et mes nuits étaient douces. Ce qui n'est plus le cas ces derniers temps.
Comme vous le savez je suis diagnostiquée bipolaire et une amie psy se pose la question si cette maladie vient suite à la consommation abusive d'une addiction telle que la drogue.
Pour ce qui est de mon cas c'est fort possible, en tous les cas il n'existe pas d'hérédité comme on peut le lire sur certains sites.
SVP pouvez vous me donner votre avis, vos témoignages.
C'est primordial pour moi de savoir.
Merci


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lundi 23 juillet 2012

L'Hermite...

L’Hermite


La vocation de l’ermite est souvent mal comprise. L’ermite ne se retire pas du monde parce qu’il se sent rejeté, parce qu’il n’a rien trouvé de mieux à faire que d’errer dans les montagnes ou parce qu’il est incapable de faire face à ses responsabilités. S’il prend cette décision qui peut paraître extrême, c’est qu’il s’est rendu compte qu’il ne peut pas contrôler son esprit et résoudre le problème du bonheur et de la souffrance au milieu des activités sans fin de la vie ordinaire, aussi futiles que distrayantes. Il ne fuit pas le monde, il prend ses distances par rapport à lui pour le mettre en perspective et mieux percevoir son fonctionnement. Il ne fuit pas non plus ses semblables, il a besoin de temps pour cultiver l’amour et la compassion authentiques que n’affecteront pas les préoccupations ordinaires comme le plaisir et le déplaisir, le gain et la perte, la louange et le blâme. Comme le musicien qui fait ses gammes ou l’athlète qui entraîne son corps, il lui faut du temps, de la concentration et une pratique assidue pour maîtriser son esprit chaotique, pénétrer le sens de la vie, puis mettre sa sagesse au service des autres. Sa devise pourrait être : “ Se transformer soi-même pour mieux transformer le monde. ”
Les situations agitées de la vie ordinaire, en effet, rendent très difficiles le progrès dans la pratique, et pour développer sa force intérieure, il est préférable de se consacrer uniquement à l’entraînement de l’esprit pendant le temps qui sera nécessaire. L’animal blessé se cache dans la forêt pour guérir de ses blessures avant de pouvoir gambader à nouveau comme il lui plaît. Nos blessures à nous, ce sont celles de l’égoïsme, de la malveillance, de l’attachement, et des autres toxines mentales.
L’ermite ne “ pourrit pas dans sa cellule ”, comme certains l’ont écrit. Ceux qui ont fait l’expérience de ce dont ils parlent vous diront plutôt qu’il mûrit dans son ermitage. Pour celui qui demeure dans la fraîcheur de la pleine conscience du moment présent, le temps n’a pas la lourdeur des jours passés dans la distraction, mais la légèreté du vécu pleinement savouré. Si l’ermite perd le goût de certaines préoccupations ordinaires, ce n’est pas que son existence est devenue insipide, c’est qu’il reconnaît, parmi toutes les activités humaines possibles, celles qui contribuent véritablement à son propre épanouissement et au bonheur des autres.

Matthieu Ricard


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Avec le temps on comprends ?

Ce monde devient de plus en plus fou, de moins en moins de personne ont un coeur. On se contente d'exister sans se soucier.
Dans la vie les choses qui ont plus de valeur sont celles qui n'ont pas de prix.
La nature a créé des différences, l'homme en fait des inégalités.
Le bonheur est double si on le partage.
S'appliquer, s'affirmer, se livrer, donner, réaliser, assumer, surmonter, évoluer avec courage, modestie, politesse, honneur, respect, sensibilité, gratitude, pardon, sérénité, conscience avec amour et amitié.



                                    


                                           


                                                 

mercredi 18 juillet 2012

Le bonheur se crie, la tristesse s'écrit

Difficile d'expliquer à une personne qui n'en a aucune idée le combat quotidien d'être en douleur, de se sentir mal à l'intérieur tandis que rien ne se voit de l'extérieur.
Mes cicatrices sont comme mes larmes, trop de fierté pour les montrer même si j'ai mal à en crever.
Je ressens des milliards de sentiments qui s'emmêlent les uns aux autres et jamais je ne pourrais tous les exprimer.
Parfois je regrette d'avoir perdu de mon temps avec certaines gens. Ceux qui m'ont fait souffrir, m'ont elles rendue plus forte ? Ceux qui m'ont laissé tomber, m'ont montré que rien n'est éternel et ceux qui m'ont fait des remarques m'ont elles fait évoluer ?
Vivre ma vie aujourd'hui sans me soucier du regard des autres est tout nouveau pour moi, est ce cela la vraie vie ?
Rien ni personne ne frappe aussi fort que la vie, alors lorsqu'elle cogne ne plus rester à terre mais pouvoir  et savoir encaisser sans jamais flancher, c'est ainsi que l'on gagne.



                                       

mardi 17 juillet 2012

Citation

"On peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités"

Gandhi




https://www.facebook.com/pages/Urgence-Animaux/215217535159992



                                

Le destin, citation

William Bryan

"Le destin n'est pas une question de chance. C'est une question de choix : il n'est pas quelque chose qu'on doit attendre, mais qu'on doit accomplir."

lundi 16 juillet 2012

Dialogue avec Jane Goodall : Le traitement des animaux

Mardi 12 juillet 2011

Matthieu Ricard : Il existe une continuité ininterrompue entre les différentes espèces animales et les êtres humains. La réalité de ce continuum devrait nous pousser, nous humains, à réévaluer la manière dont nous traitons les autres animaux.
Jane Goodall : Bien sûr, il n’y a aucun doute qu’il existe une continuité de sentiments et d’émotions. Il n’y a aucun doute que les animaux ressentent de la douleur. Je ne sais pas jusqu’à quel niveau des espèces ce ressenti existe, mais je suis sure que les insectes ressentent une forme de douleur, puisqu’ils évitent les stimuli désagréables ou menaçants. Quant aux animaux dotés de cerveaux plus complexes, ils ne ressentent pas uniquement de la douleur, mais aussi de la peur et de la souffrance – une souffrance aussi bien mentale que physique.
Ce qui me choque le plus, c’est que les gens paraissent presque schizophrènes dès lors que vous évoquez les conditions terribles qui règnent dans les élevages intensifs, l’entassement cruel d’êtres sensibles dans des espaces minuscules – des conditions tellement horribles que l’on est obligé de leur administrer sans cesse des antibiotiques pour les garder en vie, sinon ils se laisseraient mourir. Je décris souvent le cauchemar du transport et des abattoirs où tant d’animaux ne sont même pas étourdis avant d’être écorchés vifs, plongés dans l’eau bouillante. C’est horrible. S’ils tombent pendant le transport, on les hisse par une jambe, qui se casse. Evidemment, c’est atrocement douloureux. Lorsque je raconte tout ceci aux gens, ils répondent souvent, « Oh, s’il vous plaît, ne m’en parlez pas, je suis trop sensible et j’adore les animaux. » Et je me dis, «Mais qu’est-ce qui a bien pu dérailler dans ce cerveau ?! »
Les pratiques de l’industrie alimentaire – de l’industrie de la viande– sont particulièrement choquantes, car elles sont validées par les gouvernements et les populations. Même s’ils ne les approuvent pas consciemment, ils le font en mangeant de la viande. Et ces pratiques augmentent à mesure que davantage de gens veulent manger davantage de viande. Elles détruisent l’environnement, diminuent les stocks d’eau et gaspillent une quantité énorme d’énergie, transformant les protéines végétales en protéines animales avec un rendement ridicule (Il faut 10 grammes de protéine végétale pour faire 1 gramme de viande). Sans parler de la souffrance massive, interminable, de tous les jours. Ce n’est que souffrance de la naissance à la mort.
Jeune, je mangeais des bouts de viande, parce que nous mangions tous de la viande, nous ne réfléchissions même pas à sa provenance. Je n’ai pris conscience de « l’élevage intensif », de la manière cruelle dont les animaux sont élevés et abattus, que lorsque je suis rentrée de Gombé, parce que cet élevage avait commencé en Angleterre avant mon départ. J’ai regardé ce bout de viande sur mon assiette, et j’ai pensé : « Il symbolise la peur, la douleur, la mort. » C’est le dernier bout de viande que j’aie jamais regardé sur mon assiette. Je n’ai jamais plus touché de viande ou de poisson.

Mais s’ajoute à cela l’expérimentation animale. Elle est pharmaceutique – c’est la pire – et médicale. Elle est censée être régie par des règlements, mais ceux-ci très souvent contournés. Ici encore, on observe cette schizophrénie : un homme qui a un foyer, une femme et des enfants, et un chien. Il parle de sa chienne comme d’un membre de la famille, il dit: “Elle comprend tout ce que je dis. » Puis il se rend au labo, revêt une blouse blanche et fais des choses innommables à des chiens.
Dans les écoles vétérinaires d’Amérique, pas d’Angleterre, on établit une différence entre les animaux en traitement. Certains animaux ont des propriétaires, qui peuvent payer pour les traitements. Les autres sont les animaux sont utilisés pour l’expérimentation. La porte de leur cage est marquée d’un X. Ce derniers ne reçoivent pas d’anesthésie adéquate. Je connais un philosophe merveilleux qui a mis tout cela en évidence, Bernard Rollin. Il n’arrivait pas à comprendre comment des jeunes gens qui étudiaient dans les écoles vétérinaires, qui étaient au départ vraiment passionnés par les animaux, adoraient les animaux et voulaient les aider, quittaient leurs études six ans plus tard complètement froids et indifférents. Peu à peu leur empathie avait été détruite. 


                                       

vendredi 13 juillet 2012

5 jours déjà.... ou seulement

Depuis lundi je suis au régime sec, pas d'alcool ni cannabis. Cinq jours semblent peut et pourtant si longs, les envies ne manquent pas, le manque commence à se faire sentir peu à peu. Question de volonté, bien sur, mais le corps lui réclame. J'évite de sortir, de rencontrer certaines connaissances qui je sais réveille que trop bien le démon qui est en moi.
Et le week-end pointant le bout de son nez me ramène encore plus à l'idée de me défoncer, simplement pour que le temps passe plus vite, que je sois dans ce monde imaginaire dans lequel je suis si bien. Mais pourtant je sais que la descente est toujours de plus en plus dur. La dépression prend encore plus de place après et le cercle vicieux s'installe.
Il y a quelques jours l'on m'a dit que j'étais deux personnes différentes, celle qui est défoncée et renfermée et l'autre.
Mais qui suis je exactement ? je ne le sais pas moi même...Et qui je veux être et surtout pour qui ? Cette question me ronge. Est ce que j'ai vraiment envie de m'en sortir, pour vivre quoi ?
Je me sens si seule et sans c'est encore plus dur, je fais face à la réalité de ma vie et ce n'est pas une chose aisée.
Oui l'envie est dans les tripes même si pour le moment la raison me dit non.
A l'instant où j'aligne ces mots j'entends le feu d'artifice et je suis là enfermée chez moi. Je sais que je suis attendue et certains me demanderont demain ou un autre jour ce que j'ai fait, pour quelles raisons je ne me suis pas rendue à la fête du village. C'est la première fois en plus de 25 ans et la sensation est étrange. Des souvenirs reviennent, de bons comme de mauvais. Mais le plus insupportable à gérer est l'ennui.
Alors que faire, attendre que les heures s'écoulent tout en espérant que cela va se passer tranquillement, sans crise d'angoisse.
Un vendredi soir ou j'ai envie de dire vivement lundi !!!!!!



                                              

mercredi 11 juillet 2012

Entre dépression et exitation

Ce matin j'ai fait une crise d'angoisse, il y a quelques temps que cela ne m'était pas arrivé. En ce moment j'ai l'impression de régresser, je ne peux plus avancer, plus la force, plus d'espoir.
J'ai la boule au ventre qui m'empêche de manger et de dormir et pourtant j'ai besoin de me reposer mais trop de questionnement en moi. Le pourquoi du comment en suis je arrivée à ce stade ?
Les larmes sont aux bords des yeux mais ne coulent pas. J'ai envie de hurler mais aucun son ne sort.
Je voudrais tant m'en sortir, recommencer à rêver, à être sereine, à se dire que demain...mais pour moi de demain il n'y a pas, pas plus que de passé d'ailleurs.

Cette enfance qui me bouffe, dont je voudrais avoir au moins un bon souvenir avec ma mère, un geste d'amour tout simplement mais rien, que des souvenirs sombres.
Pourtant il est souvent dit qu'il faut vivre le moment présent, mais je n'y arrive pas. Pourquoi ne pas pouvoir me contenter de ce que je vis à cet instant ?

Deux jours que je suis sobre, sans alcool, sans cannabis et c'est pire. Pour l'instant je n'éprouve pas le besoin, pas de manque et j'espère que ça va durer. Ces leurres sont ils la cause de mon mal être actuel, je ne serais y répondre mais je pense en toute sincérité que ça n'aide pas avec la dépression et les médicaments.
Toutefois ils m'aidaient à avoir des moments de bien être, j'entendais de nouveau mon rire.
Vais je tenir le coup ? Assez de force pour dire non à ces addictions...





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mardi 10 juillet 2012

L'absence

Lamartine a écrit "un seul être vous manque et tout est dépeuplé". Aujourd'hui c'est ce que je ressens, la maison est aussi vide que moi.
Et oui ma grande soeur est partie ce matin avec sa petite famille. Ce départ est un déchirement. Je sais qu'il me faudra quelques jours pour m'en remettre.
Tu me tends toujours la main, 
des mots dits,
des gestes, des regards, une complicité que j'ai attendu durant des années.
Hier au soir je t'ai posé une question, à laquelle tu as répondu et depuis je ne cesse d'y réfléchir.
Je ne suis pas fière de moi, je suis désolée.
Je vais me battre contre ces démons qui m'empoisonnent la vie.
Quand tu es près de moi, je suis bien. Ta présence équivaut pour moi au bonheur de vivre, tu es ma bouée de sauvetage.
Tu me manques ma puce...



L'isolement

Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,
Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ;
Je promène au hasard mes regards sur la plaine,
Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.

Ici, gronde le fleuve aux vagues écumantes ;
Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ;
Là, le lac immobile étend ses eaux dormantes
Où l'étoile du soir se lève dans l'azur.

Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,
Le crépuscule encore jette un dernier rayon,
Et le char vaporeux de la reine des ombres
Monte, et blanchit déjà les bords de l'horizon.

Cependant, s'élançant de la flèche gothique,
Un son religieux se répand dans les airs,
Le voyageur s'arrête, et la cloche rustique
Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts.

Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente
N'éprouve devant eux ni charme ni transports,
Je contemple la terre ainsi qu'une ombre errante :
Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts.

De colline en colline en vain portant ma vue,
Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant,
Je parcours tous les points de l'immense étendue,
Et je dis : « Nulle part le bonheur ne m'attend. »

Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont pour moi le charme est envolé ?
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé.

Que le tour du soleil ou commence ou s'achève,
D'un oeil indifférent je le suis dans son cours ;
En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève,
Qu'importe le soleil ? je n'attends rien des jours.

Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière,
Mes yeux verraient partout le vide et les déserts ;
Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire,
Je ne demande rien à l'immense univers.

Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère,
Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux,
Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,
Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux !

Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire ;
Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,
Et ce bien idéal que toute âme désire,
Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour !

Que ne puis-je, porté sur le char de l'Aurore,
Vague objet de mes voeux, m'élancer jusqu'à toi !
Sur la terre d'exil pourquoi restè-je encore ?
Il n'est rien de commun entre la terre et moi.

Quand la feuille des bois tombe dans la prairie,
Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ;
Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie :
Emportez-moi comme elle, orageux aquilons ! 


Alphonse De Lamartine

dimanche 8 juillet 2012

Quand les mots font mal

Le pouvoir des mots..
Ils peuvent être légers et sensuels, et d'autres lourds et cruels.
Ils ont leur poids dans l'importance d'être dit.
Certains mots m'ont profondément blessée, je me sens triste, vexée. L'incompréhension m'a envahie.
Est ce que j'attache trop d'importance au regard de cette personne. Suis je trop sensible.
Il n'y a pas eu un regard, pas un geste, pas une question, l'ignorance la plus totale.
Sauf une supposition, un choix pris à ma place.
Comment panser ma blessure ?
Les mots ont un poids, ils marquent au fer rouge, et je pèse mes mots.


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Du bonheur

Depuis quelques jours ma grande soeur ainsi que sa petite famille sont à la maison et comment exprimer ma joie, le bonheur de les avoir à mes côtés.
Je suis sereine, j'apprécie leur présence.
Cela vaut une bonne thérapie.
Que faut il de plus dans la vie que d'être entouré de personnes que l'on aime !!!

Pour toi...