Pourquoi ce journal intime ?

Un besoin d'écrire tout simplement ? Aligner les mots et maux comme une thérapie ?
A maintes reprises j'ai cherché en vain des blogs parlant de le bipolarité et jamais je ne m'y suis retrouvée.
Je désire un blog simple où chaque personnes malades ou non puissent s'exprimer librement.
N'hésiter pas à m'envoyer vos textes, poésies...je les publierais, avec votre consentement bien sur.
Mon but n'est pas d'avoir plusieurs lecteurs mais si je peux aider, soutenir une seule personne et partager avec elle ce sera pour moi partie gagnée !!
Nathalie


vendredi 24 août 2012

Un peu de moi


Au détour de ma vie, d'un souffle, l'air de rien, le regard perdu, mon esprit navigue et ...
ANGOISSE !!

La sentir arriver, la laisser me pénétrer, la laisser me submerger, me sentir prise au piège, elle arrive triomphante, remplie de fierté insolente.
Je ne suis que l'interprétation de son désir, je me terre, je triomphe sous ses ordres, je ne suis plus rien sous sa volonté de m'anéantir.

Je me pose une tonne de questions sur ce qu'il me reste à vivre et surtout sur mon vécu.
Je suis comme une valise remplie de fringues souillées, rassies par une odeur nauséabonde.
Je n'y comprends rien, peut être n'y a t-il rien à comprendre mais tant que je me poserai cette question, "pourquoi ??? " je ne serais pas prête à vivre.




                                  

dimanche 19 août 2012

Bipolaire : Solitude, Peur, Angoisse, Hypersensibilité


Ces quatre mots sont ils liés ?
Je pense que oui, ils me semble indissociables et ont leur place pour le bipolaire, mais :
Est ce la solitude qui angoisse et qui fait que l'on ai peur ?
Est ce l'angoisse, qui fait que l'on est peur et que l'on vit la solitude ?
Ou la peur qui nous enferme dans l'angoisse et la solitude ?

La peur, la solitude, l'angoisse, sont de sentiments de vide alors lorsque l'on vit les trois à la fois en plus de l'hypersensibilité qui accentue ce mal être, comment peut on lire sur le site "aufeminin.com" :


"Personnalités bipolaires ou perverses: fuir sans jamais se retourner, la seule solution
Bonjour, j'ai déjà posté mon histoire sur ce forum, juste un avertissement pour toutes celles et ceux qui se disent "oh allez encore un effort, il ne peut être si méchant, les choses changeront peut-être...". Un bipolaire ou pervers est un MANIPULATEUR, tout ce qu'il fait c'est par stratégie, quoi que vous fassiez, quelles que soient vos intentions bienveillantes, il retournera TOUJOURS la situation contre vous et vous vous retrouverez dans une m... pas possible, complétement piégée et à bout de forces... Fuyez, fuyez, fuyez et surtout n'hésitez pas à déposer au moins des mains courantes à chaque violence, il restera une trace de votre calvaire, sinon on vous dira que vous n'avez rien fait et en plus, ce sera de votre faute ! Même si vous vous l'aimez, dites vous qu'eux ne ressentent pas de l'amour (même si cela y ressemble) ce n'est que de la manipulation mentale pour leur permettre de vous vampiriser et vous détruire. Coupez les ponts, même les relations amicales sont impossibles, mettez un tas de barrières de protections pour vous éviter des ennuis... Bon courage, ce genre d'individus sont des parasites, pires que les tiques, et laissent des séquelles terribles à leurs victimes."

Que répondre..

MANIPULATEUR ?
Je suis au contraire quelqu'un que l'on peut manipuler telle une marionnette, il a juste à tirer une ficelle pour que je prenne la direction proposée.  Et peu importe si le chemin est chaotique ou non.

STRATEGIQUE ?
Impossible à construire, à définir, tellement il est déjà compliqué dans mon esprit de me comprendre, d'être stable moi même avec la cyclothymie.

VIOLENT ?
Oui et non, dans les gestes non mais dans les paroles ou les écrits lorsque je suis dans la phase dépressive, je sais que je peux faire du mal avec mes mots. Le problème est que je ne peux le contrôler, la peur d'abandon s'installe et je vois tout en noir.

AMOUR, AMITIE ?
Je donnerai ma vie pour ces sentiments qui sans l'un ou l'autre je ne pourrais avancé !!
Besoin d'aimer et de se sentir aimer est ce trop demander...

VAMPIRISER, DETRUIRE ?
Vampiriser, manipuler, abattre, briser, démolir, anéantir, dévaloriser...
Sont des verbes qui font parti de ma vie car je les vis au fond de moi chaque jour, ce sont mes ressentis quotidiens en tant que bipolaire. 

PARASITES ?
Personne qui vit dans l'oisiveté, aux dépens d'autrui ou de la société !
Un mot fort, violent, qui est me laisse sans voix.


Que faut il penser, les opinions des personnes dites "normales", me touchent, me vexent, m'isolent un peu plus.

Ai-je un avenir en dehors de l"enfermement, ma maison ressemble déjà à une prison je n'en sors que par nécessité (courses, balades du chien, psy et hôpital de jour).
Faut il mettre les bipolaires en hôpital psychiatrique ? 

Sommes nous dangereux pour notre entourage ?
Sommes nous des psychopathes ?


                                       



                                    
 




samedi 18 août 2012

Ta main - Grégoire





 


 Avec une pensée pour toi... je t'aime encore et pour toujours


                                        

Trouble bipolaire : Comorbidité

 

 

Abus de substances

Environ 60 % des personnes atteintes de trouble bipolaire souffrent d'un problème d'abus de substances (NIMH, 2000) et une étude récente du National Institute of Mental Health (NIMH) constate une dépendance à l'alcool chez 46 % des patients atteints de trouble bipolaire et un abus de drogues ou une toxicomanie chez environ 40 % d'entre eux (Evans, 2000). L'abus de substances risque d'aggraver le trouble bipolaire et d'influer négativement sur son évolution en exacerbant les symptômes ou en précipitant les épisodes (Evans, 2000). Le risque de comorbidité avec l'abus de substances est accru par les facteurs suivants : antécédents familiaux d'abus de substances, apparition précoce du trouble bipolaire et présence d'épisodes mixtes (NIMH, 2000).



Troubles psychiatriques

Le Stanley Foundation Bipolar Network signale un fort taux de concomitance entre les troubles psychiatriques et le trouble bipolaire. Un des états pathologiques comorbides les plus courants est le trouble anxieux, comprenant le trouble panique et la phobie sociale. Des symptômes d'anxiété et de panique suivis d'un état hypomaniaque risquent de compliquer l'évolution du trouble bipolaire (Suppes et al, 2000).
D'autres troubles psychiatriques qui peuvent coïncider avec le trouble bipolaire sont le syndrome de stress post-traumatique (SSPT), le trouble obsessionnel compulsif (TOC) et le trouble du contrôle des impulsions (par ex. l'obsession du jeu, la kleptomanie, etc.) (NIMH, 2000 ; Suppes et al, 2000). Le NIMH a récemment signalé une incidence élevée du SSPT et du TOC chez les patients atteints de trouble bipolaire. Cependant, même si les symptômes du SSPT étaient présents chez 43 % des patients, ils n'étaient signalés dans leurs dossiers que dans 2 % des cas, ce qui suggère que l'amélioration du diagnostic de cette affection concomitante pourrait augmenter l'efficacité du traitement du trouble bipolaire (NIMH, 2000). Ceci peut s'avérer particulièrement pertinent dans le cas du TOC, puisque l'évolution du TOC et des troubles de l'humeur sont souvent parallèles.



Trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention (THADA)

Un trouble bipolaire se manifestant dans la petite enfance est plus fréquemment associé à des troubles liés aux comportements perturbateurs, tels que le THADA ou le trouble des conduites (TC), que lorsqu'il se manifeste plus tardivement. Une étude de Wozniak et al. (1995) constate que sur 301 enfants de moins de 12 ans souffrant du trouble bipolaire, 11 % satisfont également aux critères de diagnostic du THADA. Par contre, les patients qui voient leur trouble bipolaire apparaître plus tard - dans l'adolescence ou dans la vie adulte - ne semblent pas présenter un taux élevé de concomitance avec le THADA ou le TC (Evans, 2000 ; NIMH, 2000).



Autres états pathologiques comorbides

Les recherches sur l'association entre la manie secondaire et les lésions cérébrales ont révélé que la manie secondaire serait associée à des lésions dans les structures sous-corticales de l'hémisphère droit du cerveau et dans les régions corticales liées aux structures du système limbique . La manie secondaire a également été associée avec les AVC, les tumeurs, les migraines et les traumatismes crâniens, et semble être plus fréquente chez les patients atteints de sclérose en plaques. En outre, des cas cliniques isolés suggèrent une association avec des maladies systémiques telles que l'hyperthyroïdie, le SIDA, la borréliose de Lyme, le syndrome de Wolfram et la neurosyphilis. Après les antidépresseurs, les corticostéroïdes sont les médicaments les plus fréquemment associés à la manie secondaire (Keck, Jr. et al, 2001).



                                                                                        Lundbeck Institute




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vendredi 17 août 2012

L'évolution de la bipolarité


Trouble bipolaire

 

Evolution

L'évolution du trouble bipolaire dépend de plusieurs facteurs, tels que la gravité de la maladie, l'âge de la première manifestation, les affections comorbides, la fréquence des épisodes, l'agencement des cycles et la présence ou l'absence de "cycles rapides".


Fréquence des épisodes

Le premier, le deuxième et le troisième épisode sont beaucoup plus espacés que les épisodes subséquents. Après les trois premiers épisodes, on constate un accroissement général de la fréquence et une stabilisation relative (Suppes et al, 2000). Il existe un sous-groupe de patients présentant au moins quatre épisodes d'humeur extrême par an ; ce qu'on appelle des "cycles rapides". Survenant chez 5 à 20 % des adultes atteints de trouble bipolaire, les cycles rapides sont plus fréquents chez les femmes que chez les hommes. Dans une étude, 72 % des femmes et 28 % des hommes présentaient des cycles rapides (Suppes et al, 2000). Le trouble bipolaire se manifestant à l'adolescence est souvent à cycles rapides, avec une stabilisation des périodes au fil du temps.


Cycles

Chez certains patients, l'agencement des cycles est bien établi – de la dépression à la manie ou de la manie à la dépression - tandis que d'autres présentent des cycles irréguliers et imprévisibles. Le cycle des épisodes peut avoir des répercussions sur l'évolution de la maladie : des indices montrent que les patients passant de la manie à la dépression répondent mieux au traitement par des médicaments psychorégulateurs que ceux qui passent de la dépression à la manie (Suppes et al, 2000).


Episodes mixtes

Un épisode mixte est défini par des symptômes de dépression et de manie survenant simultanément et en nombre suffisant pour satisfaire aux critères diagnostiques des deux affections en même temps. L'effet de cette concomitance des symptômes sur l'évolution du trouble bipolaire n'est pas connu. Certaines études suggèrent que chez les patients présentant des épisodes mixtes, le rétablissement après un épisode est plus lent, et l'issue moins bonne, que chez les patients présentant des épisodes de manie ou d'hypomanie pures. Les épisodes mixtes sont associés à une incidence accrue d'abus de substances et d'envies et tentatives de suicide (Suppes et al, 2000). Par ailleurs, les épisodes maniaques chez les adolescents et les jeunes adultes sembleraint être le plus souvent des épisodes mixtes.


Age de la première manifestation

La majorité des patients bipolaires éprouvent leurs premiers symptômes avant l'âge de 25 ans, ou même plus tôt s'ils ont des antécédents de troubles affectifs dans leur famille (Bland, 1997 ; Suppes et al, 2000). Dans de nombreux cas, les épisodes dépressifs précèdent un épisode maniaque (Marnevos et Angst, 2000). Si la maladie se manifeste à un âge particulièrement précoce, elle s'aggrave souvent au cours de son évolution ; ceci pouvant être lié au nombre et à la gravité des épisodes dépressifs. L'apparition précoce des épisodes dépressifs a également été associée à une augmentation du risque (Suppes et al, 2000).


Affections comorbides

La prévalence à vie d'autres affections psychiatriques et physiques est très élevée chez les patients atteints de trouble bipolaire et ces affections comorbides peuvent entraver le traitement et la prise en charge de la maladie (Suppes et al, 2000). Les deux affections comorbides les plus fréquentes sont le trouble anxieux et l'abus de substances. L'Etude nationale sur la comorbidité (National Comorbidity Study) de 1999 signalait une prévalence de 93 % pour les troubles anxieux et de 64 % pour l'abus de substances chez les patients atteints de trouble bipolaire I (Marnevos et Angst, 2000). Au cours du temps, le trouble bipolaire prend une forme plus grave chez les patients souffrant d'un trouble anxieux comorbide que chez les patients qui n'en souffrent pas. De même, l'évolution du trouble bipolaire est plus compliquée chez les patients présentant des antécédents d'abus de substances que chez ceux qui n'en présentent pas (Suppes et al, 2000).



Suicide

Le suicide est une des causes principales de mortalité accrue chez les patients souffrant de troubles de l'humeur et les patients atteints de trouble bipolaire courent un risque plus élevé de se suicider que ceux qui souffrent d'un autre trouble psychiatrique. La prévalence à vie du suicide chez les patients atteints de trouble bipolaire est de 15 %, par rapport à 6 % chez les patients souffrant d'un trouble de l'humeur quelconque. Toutefois, la plupart des études sur le risque de suicide chez les patients atteints de trouble bipolaire ont été menées sur une population de patients hospitalisés et gravement malades, entraînant une partialité de l'échantillonnage qui signifie que le taux réel de suicide chez les patients bipolaires pourrait être moins élevé. L'étude ECA montre que 25 à 50 % des patients atteints de trouble bipolaire ont fait une tentative de suicide au moins une fois dans leur vie, faisant souvent preuve d'organisation et de fermeté de l'intention de mourir. Le risque de suicide accru est associé aux tentatives de suicide antérieures, à l'abus d'alcool et à la durée écoulée depuis la sortie de l'hôpital. Les femmes commettent 2 à 3 fois plus de tentatives de suicide que les hommes, tout en utilisant des méthodes moins susceptibles d'entraîner la mort (Jamison, 2000).


Autres facteurs

D'autres facteurs pouvant influencer l'évolution du trouble bipolaire sont le stress, le style de vie, le rythme veille-sommeil, la consommation de substances et d'alcool et l'utilisation chronique de médicaments sur ordonnance (Suppes et al, 2000).


                                                                                     Lundbeck Institute





                                          




                                                   

Qu'est ce que la bipolarité ?


Trouble bipolaire

Introduction

Le trouble bipolaire est un type de trouble de l'humeur. Les troubles de l'humeur peuvent être catégorisés, dans les grandes lignes, en troubles unipolaires et troubles bipolaires.



Le trouble bipolaire (autrefois appelé "psychose maniacodépressive") est une affection psychiatrique chronique relativement courante ; les patients qui en souffrent présentent des épisodes alternants de manie et de dépression, avec des périodes intermédiaires de stabilité relative de l'humeur. Le trouble bipolaire est associé avec des difficultés cognitives et comportementales et, dans certains cas graves, avec la psychose pendant les états maniaque et dépressif. Le rapport de l'Organisation mondiale de la santé pour 2002 indique que, de toutes les affections neuropsychiatriques, le trouble affectif bipolaire est la quatrième cause d'invalidité dans le monde (Organisation mondiale de la santé, 2002).
Apparaissant souvent dans l'adolescence ou au début de l'âge adulte, le trouble bipolaire a un effet négatif profond sur les plans interpersonnel, social, familial et professionnel et représente un facteur de risque pour l'abus de substances et le suicide (Cassidy et al, 2001 ; Jamison, 2000 ; Maj et al, 2002). Les récents rapports signalent que jusqu'à 25 % des patients souffrant de trouble bipolaire font une tentative de suicide à un moment ou un autre de leur maladie (Keck, Jr. et al, 2001).
Bien qu'on ne connaisse pas la cause exacte du trouble bipolaire, il existe probablement de multiples facteurs contribuant à son étiologie. Certaines études ont impliqué plusieurs régions cérébrales et ont attiré l'attention sur les anomalies des processus intracellulaires du fonctionnement cérébral, tels que ceux qui concernent les récepteurs cellulaires et les neurotransmetteurs neurotransmetteurs. Dernièrement, des études ont exploré la possibilité de la dégénérescence neuronale comme voie finale commune dans la maladie.
Plusieurs traitements pharmacologiques se sont avérés efficaces dans le traitement des états maniaques et dépressifs de la maladie et dans la prophylaxie des épisodes. Parmi les agents utilisés couramment figurent le lithium, les anticonvulsivants et les antipsychotiques. D'autres traitements non pharmacologiques, comme les électrochocs, sont également efficaces et peuvent, dans certains cas, sauver la vie du patient. 


Troubles de l'humeur Moodshow

Ces derniers sont parfois appelés des troubles affectifs. Ils comportent des épisodes de dépression, pendant lesquels l'humeur est anormalement déprimée, et de manie , pendant lesquels elle est anormalement élevée. Ces troubles sont divisés sommairement en deux catégories : troubles unipolaires et troubles bipolaires. Presque tous les patients atteints de manie éprouveront, tôt ou tard, au moins une période de dépression. La durée de chaque épisode varie mais peut aller jusqu'à plusieurs mois en l'absence de traitement. Certains patients souffrent d'épisodes récurrents durant toute leur vie.


Troubles de l'humeur unipolaires et bipolaires Unipolarshow

Ceci établit une distinction entre les deux types principaux de troubles de l'humeur, selon la présence ou l'absence d'épisodes de manie et de dépression :
  • les troubles de l'humeur unipolaires, dans lesquels patients n'éprouvent que des épisodes de dépression
  • les troubles de l'humeur bipolaires (psychose maniacodépressive), dans lesquels les patients éprouvent des épisodes de manie en plus des épisodes de dépression.
La dépression unipolaire apparaît à l'adolescence, sa prévalence atteint un pic dans le groupe d'âge des 40 à 50 ans et diminue progressivement après 60 ans.
Le trouble bipolaire se manifeste généralement plus tôt que la dépression, puisque la plupart des patients éprouvent leur premier épisode maniaque ou hypomaniaque au début de la vingtaine.
Troubles unipolaires
Nous ne serions pas humains si nous ne connaissions pas, de temps en temps, la tristesse, la solitude ou la peine. D'habitude, ces sentiments ont une raison évidente, par exemple un deuil ou une déception à la suite d'un événement traumatisant. Nous nous en remettons plus ou moins vite, habituellement en quelques semaines. La dépression clinique est la situation qui survient lorsque l'intensité ou la durée de ces sentiments devient tellement importante qu'ils ne sont plus "compréhensibles" mais semblent irrationnels et disproportionnés par rapport aux circonstances. Dans de tels cas, la tristesse et les larmes ne sont pas forcément au premier plan mais cèdent la place à d'autres symptômes psychologiques et psychiques. Le diagnostic de dépression clinique repose sur ces caractéristiques distinctives. On estime que 17 % de la population souffrent de dépression à un moment ou un autre de leur vie (Kaplan et al., 1994).
Troubles bipolaires
Ces troubles se caractérisent par des symptômes d'abattement (dépression) et d'excitation (manie), qui, en règle générale, fluctuent. Selon la gravité des symptômes de manie, le trouble bipolaire est catégorisé par le DSM-IV comme bipolaire I si la manie est sévère, bipolaire II si les épisodes maniaques sont plus légers, ou hypomanie. Parfois, les épisodes maniaques et hypomaniaques sont un résultat du traitement par antidépresseurs - on pose alors le diagnostic de manie/hypomanie induite (bipolaire III). Les caractéristiques d'un épisode maniaque sont :
  • estime de soi exagérée ou folie des grandeurs
  • travail effréné et tendance poussée au bavardage
  • réduction du besoin de sommeil
  • fuite des idées ou défilement des pensées, mauvaise concentration. conduite impulsive allant jusqu'à la prise de risques ou l'imprudence.
Caractéristiques des épisodes de dépression et de manie

Episodes de dépression

Episodes de manie

Humeur déprimée
Estime de soi exagérée ou folie des grandeurs
Diminution de l'intérêt ou du plaisir dans presque toutes les activités
Travail effréné et tendance poussée au bavardage
Lassitude et manque d'énergie
Diminution du besoin de sommeil
Pensées récurrentes de mort
Fuite des idées ou défilement des pensées
Perturbations de l'appétit


                                                                                Lundbecck Institute
                                          

                                        

                                                         

samedi 11 août 2012

Sans titre

Mardi matin j'ai eu rendez-vous avec ma psy et comme je l'ai dit dans mon dernier post j'étais dans un état vraiment limite.
Puis après être restée 1h15 chez ma thérapeute je me suis sentie soulagée, j'étais sereine, je repartais avec une lueur d'espoir, mais voilà je reste fragile et le moindre dérapage, le moindre mot et tout redevient noir.
Jeudi soir j'ai été blessée au plus profond de moi par "une personne". Je mets ce mot entre guillemets car c'est bien celui ci qui m'a affectée et qui a eu une importance considérable à mes yeux, il a fait l'effet d'un boumerang dans ma tête et mon coeur. Lorsque votre amie, pour laquelle je réponds toujours présente, pour laquelle je donnerais ma vie me dit tu es "personne", comment pouvoir comprendre ce terme.
Tout a commencé sur le fait de lui proposer d'emmener sa fille de 16 ans en vacances.
Je peux aisément comprendre que ma maladie, le sevrage que j'effectue en ce moment, font qu'elle refuse cette idée par peur.
Mais je pense qu'il a des façons de dire les choses, me répondre qu'elle ne confie sa fille à "personne", là le vide, l'incompréhension, le désarroi et à ce moment j'ai compris que je ne représentais rien à ses yeux que j'étais une "personne" comme une simple connaissance. Elle qui me disait que j'étais sa petite soeur, sa puce ! Je crois que lorsque l'on aime quelqu'un on a confiance et on explique clairement pourquoi ce refus. Elle m'aurait dit c'est parce que tu es malade, que j'ai peur que tu boives ou que tu fumes du cannabis j'aurais compris même si cela m'aurait fait mal. Mon seul but était de faire plaisir à sa fille qui reste enfermée à la maison durant ses vacances, de la sortir tout simplement.

Depuis j'ai des syncopes, je pète les plombs de nouveau et je suis inquiète, j'ai peur.
M'extraire du lit, enfin façon de parler puisque je dors dans mon canapé recroquevillée car je n'ai même pas le courage de monter me coucher dans ma chambre, me demande un énorme effort.
Je me surprends à regarder le plafond, les murs à me demander encore ce que je fais sur cette terre, sur laquelle je n'arrive pas à trouver ma place.

Est ce moi qui me pose trop de questions, qui ne comprends rien ??

 Les éléments s'enchaînent comme une scène de cauchemars.....



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lundi 6 août 2012

Parce que c'est comme ça

Je suis dans un état morbide, caractérisé par la tristesse, une diminution de l'énergie, des troubles du sommeil, l'auto-dévaluation, la fatigue, l'inaptitude à penser ou à me concentrer.
Ma mélancolie anxieuse dominée par mon vécu angoissant avec cette culpabilité, cette incompréhension, pour laquelle personne ne peut m'aider.
Je suis une ombre dont personne n'a voulue et ne veut, à part ma mort peut être.
Avoir recours à des défenses obsessionnels pour combler le vide, la peur de l'abandon, ne font plus partis de ma vie aujourd'hui, et il faut faire front à ce manque en plus.
Je vois mon avenir de plus en plus sombre et je vis dans l'angoisse, la peur, ce qui m'empêche de sortir, de dormir. Je me force à me laver juste pour sortir le chien.
Je reste vautrée dans le canapé en pensant fréquemment à la mort sans passer à l'acte, ne pensant qu'à dormir, dormir encore et encore.
Je suis fatiguée, épuisée, je ne sais plus comment ni quoi faire.
Vers qui me tourner pour retrouver l'espoir ?
Combien de temps encore vais je tenir ainsi ?
Je vis ma vie sans être moi...



                                   


dimanche 5 août 2012

L'amour

Suis je capable d'en parler ?
L'amour j'en voudrais tant avec ses plaisirs, ses frissons, ses promesses, ses caresses, sa tendresse.
Tenir une main qui te réconforte, se laisser prendre, entendre mon coeur battre de nouveau la chamade en escalade sans rien y comprendre.
Connaître de nouveau la peur des débuts.
L'amour ne s'explique pas, il se vit avec la joie, les rires, la crainte, les larmes.
Il est si difficile de trouver un sourire, une main à tenir, des bras, une épaule, embrasser des lèvres si douces, sentir une odeur qui t'emporte, un regard complice.
Même perdu un amour peut rester en nous, éternel.
Sans amour comment peut on vivre ?
Ne pas aimer, ne pas être aimé !
Ma vie est vide, longue sans but, je ne vis pour rien ni personne.



                                        



mercredi 1 août 2012

Vidéo d'un bipolaire



                                              

Merci à toi Mattieu, un témoignage très touchant dans lequel je me retrouve.