Pourquoi ce journal intime ?

Un besoin d'écrire tout simplement ? Aligner les mots et maux comme une thérapie ?
A maintes reprises j'ai cherché en vain des blogs parlant de le bipolarité et jamais je ne m'y suis retrouvée.
Je désire un blog simple où chaque personnes malades ou non puissent s'exprimer librement.
N'hésiter pas à m'envoyer vos textes, poésies...je les publierais, avec votre consentement bien sur.
Mon but n'est pas d'avoir plusieurs lecteurs mais si je peux aider, soutenir une seule personne et partager avec elle ce sera pour moi partie gagnée !!
Nathalie


dimanche 31 mars 2013

Spiritualité et philosophie de vie - Spirituality and philosophy of life

Propos extraits de prises de vues réalisées par Vincent Feragus pour un documentaire de ta collection « Empreintes », remis en forme par Pascal Greboval et Lucile Vannier. 


Lors du Colloque « Se changer soi, changer le monde », organisé par Émergences à Bruxelles en septembre dernier, Pierre Rabhi et Matthieu Ricard ont eu l’occasion d’échanger sur leur approche de la vie. 
Nous avons fait ici une sélection et une remise en forme des meilleurs moments de cette belle rencontre Vous pourrez retrouver des images de ce colloque un documentaire de la collection « Empreintes » consacré à Pierre Rabhi, qui sera diffusé sur France 5 au premier semestre 2013. 



Pierre Rabhi, l’Algérien ardéchois et Matthieu Ricard, le Français tibétain, deux déracinés ?
 
Pierre Rabhi  :
Pour ma part, je me suis longtemps senti exilé. Exclu de l’Islam comme de ma famille européenne, je me suis retrouvé sans lieu, dans une longue errance. Devenu apatride, j’ai dû reconstruire ma propre patrie. Et c’est en achetant ce bout de terrain rocailleux en Ardèche que je me suis enfin senti « chez moi ». C’est un lopin infime à l’échelle planétaire, mais cette terre que j’ai aimée m’a donné des racines.

Matthieu Ricard  :
Mon expérience est différente, je ne me suis jamais senti déraciné ; au contraire, j’ai l’impression de posséder mes propres racines. Je n’ai ni maison ni terrain, je vis dans un ermitage qui ne m’appartient pas et où je finirai sans doute mes jours. Si j’y suis chez moi, c’est parce qu’en ce lieu je me retrouve au cœur de mes préoccupations, mais mes véritables racines sont mes maîtres spirituels, ils m’accompagnent partout. C’est un autre choix de vie, simplement différent.
Je préfère ne pas laisser de trace.

Deux démarches différentes, des points de convergences
 
Pierre  :
Nous sommes des frères de conscience. Nous devons transcender nos appartenances, qui finalement nous divisent, et développer une sociologie des consciences plus qu’une sociologie de nos provenances.

Matthieu  :
Ce qui nous unit, c’est notre humanité commune. Le Dalaï-lama rappelle que, comme ses semblables, il est d’abord fondamentalement un être humain. Il est ensuite tibétain, puis moine bouddhiste, et, seulement au quatrième niveau, il est le Dalaï-lama, ce qui, dit-il, a peu d’importance. Nous nous exprimons de façon différente, mais nous partageons, me semble-t-il les mêmes ressentis. Ce qui compte, c’est de servir, partager des idées pour un monde meilleur. L’avenir se trouve dans la coopération des altruistes. Si un nombre suffisant de démarches similaires permet de créer une masse critique, à un moment donné, il peut y avoir un point de bascule qui fera changer la culture dans la société vers davantage de solidarité et de bienveillance.


Un changement indispensable

 
Matthieu :
Je pense qu’il faut arrêter la course au superflu. La crise que nous vivons est « une crise du superflu ». Il faut quand même se souvenir qu’en Europe, en Amérique du Nord, 30 % des aliments et des médicaments sont jetés ! On fait beaucoup d’efforts pour des choses qui ne sont pas indispensables. Beaucoup de gens peinent au travail sans avoir le sentiment que leurs actions aient une grande utilité pour eux ou l’humanité. Il est important d’être en quête d’une simplicité volontaire, de chercher à s’épanouir sans être préoccupé par le superflu.

Pierre :
Matthieu a raison, le superflu est sans limites. Le commerce international nous situe à l’opposé même d’une logique de paix, il est une bombe à fragmentation sociale.



Un monde si violent
 
Pierre :
II est plein de violence. Cette violence n’est pas seulement le fait de frapper l’autre ; d’ailleurs on peut s’étonner que tuer une personne soit un délit, alors qu’en tuer cent est un honneur. La violence existe sous d’autres aspects : la faim dans le monde est une violence inouïe commise par l’humanité repue à l’encontre de l’humanité démunie. La façon dont on exploite, affame les pays dits en développement, dont on leur soutire plus que ce qu’ils peuvent nous apporter, est insupportable. De même, la manière dont on traite les animaux dans de véritables camps de concentration est une autre forme de violence.

Matthieu :
Effectivement, on peut parler de camp de concentration en ce qui concerne les abattoirs, car ce sont des rescapés des camps qui ont, eux-mêmes, fait ces comparaisons. Ils les ont vécu et personne ne peut donc leur reprocher cette comparaison. Selon Gandhi, on peut juger une civilisation à la façon dont elle traite ses animaux. L’aspiration fondamentale de tous les êtres vivants est de ne pas souffrir. Concernant la violence entre les humains, il faut avoir à l’esprit que la guerre, ce sont des gens qui ne se connaissent pas et qui s’entretuent pour le comte de gens qui se connaissent, mais ne s’entretuent pas.


La place des anciens oubliée


Matthieu :
Je suis bouleversé aussi par la façon dont les Occidentaux traitent les personnes âgées en Europe, 40 % des gens âgés vivent seuls. Pour mes amis tibétains, la présence des grands-parents est essentielle, ce sont eux qui transmettent la sagesse, la tendresse, là où les parents sont souvent débordés par leur travail. Je suis choqué de voir qu’ils se retrouvent si souvent seuls en maison de retraite, alors que leur rôle devrait être de donner de l’amour aux petits-enfants.

Pierre :
Cette relation que nous entretenons avec les vieilles personnes est tout aussi inimaginable dans ma culture d’origine. Ce sont elles qui nous ont mis au monde, qui nous ont nourris, qui se sont souciées de nous, et on les met dans des cases où elles n’ont plus qu’à finir leurs jours ? C’est sinistre. C’est pourtant de l’échange que naît l’enrichissement. Quand une chose vous tient vraiment à cœur, vous avez envie de la transmettre aux êtres humains qui vivent autour de vous. Si l’on se soucie du monde que nous laisserons à nos enfants, soucions-nous aussi des enfants que nous laisserons à la planète.


Face à la violence : le compost de sociabilité et la méditation
 
Pierre :
Sans être violent, je me suis souvent senti en colère, révolté. Entre le combat par les bombes et celui par le compost, qui fait prospérer et entretient la vie, j’ai choisi le compost ! Quand je pratique l’agro-écologie, je le fais pour les enfants à venir, pour l’ensemble de la planète. C’est la terre qui me relie aux autres, j’entretiens avec elle une relation multiple : elle est ma mère, elle me nourrit ; je suis son fils et je la nourris en retour. Elle est aussi comme mon épouse à travers l’amour que je lui porte. Je milite également pour l’instauration d’une taxe de sociabilité ajoutée : à chacun de privilégier le commerce de proximité pour maintenir le lien qui nous unit à l’autre. Les supermarchés ne fabriquent que des pousseurs de caddies. À l’égard des humains, je suis tolérant, chacun suit son propre chemin, chacun a sa conscience, je ne peux porter de jugement sur personne. Je sais que certains passent parfois par de grandes souffrances pour vivre leur évolution, je rencontre beaucoup de gens et j’aime échanger avec eux.
 
Matthieu :
Le Bouddha a dit : « Si la haine engendre la haine, la haine ne cessera jamais. »
II faut sortir du cercle vicieux de la vengeance. D’un autre coté, l’inaction des bons est aussi nocive que les actions des mauvais — c’est ce qu’expliquait Martin Luther King. Mais la haine et l’avidité ne sont finalement que des maladies, elles ne sont pas permanentes en nous et n’appartiennent pas à notre nature profonde. C’est notamment ce qui rend la peine de mort inadmissible, parce qu’elle rend toute transformation impossible. J’entends parfois dire qu’on ne peut pas aimer tout le monde, mais regardez le soleil : il brille de la même façon pour tous. Certains reçoivent plus de chaleur parce qu’ils en sont plus près, mais ce n’est pas au détriment des autres, chacun peut en recevoir les rayons. Notre bonheur passe et s’accomplit au travers de celui des autres, on ne peut pas être heureux au prix des malheurs des autres. Le bonheur égoïste est une recette pour l’échec. A mon humble niveau, je me ressource souvent dans mon ermitage, pour être le plus humain possible et mieux servir les autres.


                         http://www.youtube.com/watch?v=mV_vBV-8PQA




samedi 30 mars 2013

Pâques...un peu d' histoire ( easter...a little history)

Selon Wikipédia :

« Pâque », du latin populaire *pascua, altération (par influence de pascua « nourriture », du verbe pascere « paître ») du latin ecclésiastique Pascha, emprunté au grec πάσχα / páskha, lui-même emprunté à l'hébreu פסח Pessa'h « il passa [par-dessus] », d'où « passage », est le nom de la fête juive qui commémore la sortie d'Egypte




Selon Lexilocos :

Pâques chrétiennes et Pâque juive 
 
On distingue la Pâque juive des Pâques des chrétiens : la Pâque juive s'emploie au singulier, les Pâques chrétiennes au pluriel. 
Au Moyen Âge, on écrivait au singulier ou au pluriel indifféremment pour les deux fêtes. Elles se fêtent à la même époque, au début du printemps mais pas le même jour. Et elles n'ont pas la même signification. Cependant la Pâque juive a largement influencé la célébration chrétienne.
La Pâque juive commence le 15 nissan : c'est le mois des épis et premier mois de l'année (selon la Torah). Le calendrier juif est lunaire : le mois commence avec la nouvelle lune. Le premier jour du mois de nissan est celui de la première nouvelle lune après l'équinoxe de printemps. Le jour de Pâque est le jour de la pleine lune suivant (le mois de nissan compte 30 jours).
Les Juifs célèbrent Pâque le mardi 26 mars 2013. La fête de Pâque dure 7 ou 8 jours après cette date.


Détermination du jour de Pâques
 
Le jour de Pâques a été fixé lors du concile de Nicée (aujourd'hui İznik, en Turquie), en 325. Le jour de Pâques a lieu le premier dimanche après la pleine lune qui suit le 21 mars. 
Pourquoi la pleine lune ?
A l'origine, la Pâque est fixée par les Juifs au 15 du mois de nissan. Le mois commençant le jour de la nouvelle lune, le 15 du mois correspond alors à la pleine lune.
Pourquoi le 21 mars ?
En fait l'équinoxe de printemps était fixé, à l'origine, dans le calendrier julien (établi sous Jules César), le 25 mars (le jour du solstice d'hiver a alors lieu le 25 décembre qui deviendra Noël). Mais à l'époque du concile de Nicée, en 325, on observe que l'équinoxe tombe le 21 mars. La différence de 4 jours s'explique par l'erreur du calendrier julien qui sera corrigée avec l'adoption du calendrier grégorien (l'équinoxe tombe en effet à la fin du Moyen Âge le 11 mars).
En réalité, le jour de l'équinoxe varie et peut avoir aussi lieu un 20 mars ou un 22 mars.

L'équinoxe de printemps a lieu le 20 mars 2013 ; la première pleine lune, le 27 mars 2013, et Pâques, le dimanche 31 mars 2013.


Pour l'église orthodoxe, le calcul est différent.
D'abord, elle n'a pas reconnu la réforme du calendrier proposé par le pape Grégoire XIII (d'où le nom de calendrier grégorien) en 1582. Il y avait alors un décalage de 10 jours à cette époque, qui s'est accru : il est aujourd'hui de 13 jours. Ce décalage est toujours en vigueur pour calculer la date de Pâques. Pour la célébration de Noël, c'est différent : les orthodoxes russes ont conservé ce décalage et célèbrent Noël le 7 janvier alors que les orthodoxes grecs fêtent Noël, comme les occidentaux, le 25 décembre.

D'autre part, l'église grecque fixe la pleine lune en fonction de calculs réalisés il y a plusieurs siècles et qui ne sont plus exacts. Il y a alors un second décalage : la pleine lune orthodoxe a lieu 4 ou 5 jours après la pleine lune réelle.
Les orthodoxes célèbrent Pâques le dimanche 5 mai 2013.

En 2014, les églises d'orient et d'occident célèbreront Pâques le même jour (comme en 2011).


À l'origine, la Pâque juive
 
À l'origine, il existait deux fêtes pour célébrer le printemps :
- le ḥag ha-pessaḥ : fête de l'agneau pascal. C'est une fête pastorale dont l'origine remonte au temps où le peuple hébreu était un peuple de nomades. Le rite du sang a une valeur importante : on prenait le sang de l'agneau pour oindre le pourtour des portes d'entrée de la tente ou de la cabane. C'était un rite de protection pour détourner les mauvais esprits et protéger ainsi la famille. Le mot pâque désignait ainsi la fête et aussi l'animal que l'on sacrifiait et que l'on mangeait. Ce sacrifice était encore pratiqué au temps de Jésus mais ne l'est plus depuis la destruction du temple de Jérusalem en 70.

- le ḥag ha-matsoth   חג המצות : fête du pain sans levain. C'est une fête agricole célébrée par un peuple sédentaire au début de la moisson. Le pain sans levain porte aussi le nom de pain azyme, du grec ἂζυμος de ζύμ (levain)


Dans un second temps, ces fêtes ont été associées à l'exode du peuple hébreu, du grec ἔξοδος : sortie. Selon la Bible, à l'époque des pharaons, les Hébreux vivaient en esclavage en Égypte. L'exode représente la sortie d'Égypte, la libération du peuple hébreu.

Dans la Torah, Dieu annonce le dixième fléau qui allait frapper les Égyptiens : le sang autour des portes était le signe qui allait lui permettre de reconnaître et d'épargner les Hébreux.
Le sang vous servira de signe, sur les maisons où vous serez. je verrai le sang. Je passerai par-dessus vous et le fléau destructeur ne vous atteindra pas quand je frapperai le pays d'Égypte. Ce jour-là vous servira de mémorial. (Exode XII, 13)
Tu ne mangeras pas du pain levé, pendant sept jours, tu mangeras des pains sans levain - du pain de misère, car c'est en hâte que tu es sorti du pays d'Égypte - pour te souvenir tous les jours de ta vie., du jour où tu es sorti du pays d'Égypte.
(Deutéronome, XVI)


La Pâque est donc devenue la célébration de la libération du peuple hébreu. C'est la traversée de la mer Rouge qui sépare le pays de la servitude de la terre promise.
C'est le passage de l'esclavage à la liberté.
C'est la renaissance du peuple d'Israël, comme le printemps est la renaissance du printemps.
Pâque, c'est le triomphe de la liberté sur l'esclavage. Pâque, c'est la fête de la libération, la fête de la liberté.

Aujourd'hui, les Juifs font une célébration familiale le premier soir: c'est le Sédèr.

Et si aujourd'hui, ils ne sacrifient plus l'agneau pascal, le pain sans levain et le vin occupent toujours une place essentielle. Pas question d'avoir du levain chez soi, et encore moins d'en manger, pendant les 7 jours qui suivent la célébration de Pâque.
Sur la table, on réserve une coupe de vin au prophète Élie : c'est la Coss 'Eliyahou.
Il tient un rôle particulier car l'Ancien Testament raconte qu'il est monté au ciel (sur un char de feu...). Il n'est donc pas mort ! On peut croire à son retour qui marquera le signe d'une ère de paix et d'amour. Cette coupe est une façon de souhaiter la bienvenue à Élie, ou bien à son prochain...
Traditionnellement, la porte d'entrée est ouverte ce soir là pour l'accueillir...



le Sédèr


Pâques chrétiennes
 
Les chrétiens célèbrent, à Pâques, la mort et la résurrection de Jésus. 
Cela s'est passé autour de l'an 30. A cette époque, nombreux étaient les juifs qui allaient célébrer Pâques en pèlerinage à Jérusalem. 
Ils sacrifiaient l'agneau au temple puis le mangeaient en famille. Jésus fait, lui aussi, ce pèlerinage. Il semble avoir été accueilli en triomphe à Jérusalem. Cependant, son état d'esprit critique envers la religion établie lui attire les foudres du clergé. Il est alors jugé par un tribunal et condamné à être livré aux Romains... pour s'en débarrasser.       A cette époque, le gouverneur romain s'appelait Ponce Pilate, homme qui avait la réputation de ne pas être un tendre. Il a fait crucifier Jésus, pour répondre aux souhaits de l'opinion publique, qui se range volontiers du côté de la tradition...
Les rédacteurs des Évangiles ont toujours été influencés par l'Ancien Testament. A la Pâque juive s'est substituée la célébration de la Cène, le dernier repas que Jésus partage avec ses disciples, la veille de son arrestation. C'est devenu le principal rite chrétien.
Pendant le repas, il prit du pain, et après avoir prononcé la bénédiction, il le rompit, le leur donna et dit: "prenez, ceci est mon corps". Puis il prit une coupe, et après avoir rendu grâce, il la leur donna et ils en burent tous. Et il leur a dit: "ceci est mon sang, le sang de l'alliance..." (Marc XIV, 22)

Cette cène est avant tout une allégorie. L'influence du rite juif est manifeste. Le pain et le vin étaient associés à Pâque avant la naissance de Jésus. A la coupe d'Élie s'est substituée la coupe de Jésus devenu l'agnus Dei qui prend la place de l'agneau pascal offert en sacrifice. Et l'Ascension de Jésus ne peut que rappeler celle d'Élie...


       la Cène, Léonard de Vinci
                         la Cène par Leonardo da Vinci 


Œufs de Pâques

 

La tradition d'offrir des œufs remonte à l'Antiquité.
Déjà, les Egyptiens et les Romains offraient des œufs peints au printemps car ils étaient le symbole de la vie et de la renaissance, ils étaient offert à la déesse mère (Vénus, Isis, Sémiramis...).
À l’époque pharaonique, on écrivait en couleurs des vœux sur les œufs, on les déposait le soir dans un panier qui, au matin était inondé par les bienfaits de Ra, le Soleil.

Les premiers Chrétiens Coptes ont supprimé l’écriture des vœux et peint les œufs en rouge pour symboliser le sang du Christ. Cette tradition païenne s'est répandue dans toute la chrétienté jusqu'à nos jours.
L'église ayant instauré au IVe siècle l'interdiction de manger des œufs pendant le Carème et les poules continuant à pondre, les œufs pondus depuis le début du Carême – n'ayant pas été mangés – étaient alors décorés et offerts.

De nos jours, le jeûne n'est plus prescrit aussi strictement mais la tradition d'offrir des œufs, y compris en chocolat, est restée.
L’œuf de Pâques est un œuf décoré que l’on offre le matin du dimanche de Pâques. Il est souvent comestible et fait de chocolat ou de sucre


Les fêtes de Pâques restent aussi un grand enjeu économique, gardons nos traditions sans abuser de celles-ci !!!!

Décorons des oeufs avec les enfants, mais sans en abusez !!
Mangeons l'Agneau Pascal, mais sans en abusez !!
Une pensée pour les personnes qui sont dehors, qui sont seules.....
et pensez aussi à tous ces animaux qui souffrent pour que l'offre soit à la hauteur de la demande !!!!!!!!!

Et une dernière chose, attention sur les routes !!!!!!



                      JOYEUSES FETES DE PAQUES !!!
                               
                                                  

                                          HAPPY EASTER
                                         

 

mardi 26 mars 2013

A découvrir...(to discover)



Je tiens à remercier Emmannuelle, qui travaille dans un laboratoire de recherche sur la Santé Mentale à Paris,  de m'avoir fait découvrir Fauve :

I want to thank Emmannuelle, who works in a research laboratory on Mental Health in Paris, making me discover Fauve:


Bonne écoute :
Good listening :


http://www.youtube.com/watch?v=kb1Nu75l1vA

http://www.youtube.com/watch?v=WDGMXjUMSKg








dimanche 24 mars 2013

Nos émotions : les contrôler ou les exprimer ?



EMOTIONS 

 

 

Ne pas confondre avec les sentiments !!!
Les chercheurs ont répertorié six émotions universelles : 

la peur, la colère, la tristesse, la joie, le dégoût, la surprise. 

Partagées par tous, spontanées, ni totalement innées ni complètement acquises, ce sont les mêmes mimiques qui traduisent les mêmes ressentis aux quatre coins du globe. 
Certains psychologues ajoutent la honte et la culpabilité à cette liste, mais leur caractère universel n’est pas vérifié. Les émotions sont des formes explosives de l’affectivité, elles sont intenses et brèves. Elles renvoient toutes à deux états affectifs primaires liés à des sensations physiques : le plaisir et la douleur.

On les confond souvent avec les sentiments comme l’amour et la haine qui sont, eux, plus stables et plus durables. Les sentiments sont des "émotions qui durent". 

Quant aux humeurs, comme l’anxiété, l’ennui, la morosité, la mélancolie, elles sont caractérisées par leur côté diffus.


Les émotions, c’est vital

Mais au fait, de quoi parlons-nous exactement ? 
Définition du dictionnaire : " L’émotion est un trouble, une agitation passagère ou un état affectif intense, caractérisés par une brusque perturbation physique et mentale. "

Ces réactions ne devraient pas être dangereuses pour l’homme. Au contraire, elles sont utiles, indispensables même à sa survie et à celle de l’espèce. Depuis Darwin (Cité dans “Psychologie des émotions et des sentiments”, Jacques Cosnier, Retz, 1994.), on sait que tout être, humain ou animal, naît avec un équipement émotionnel qu’il partage avec ses congénères et qui lui permet d’agir d’instinct, de s’adapter aux situations délicates. Autrement dit, chercher à maîtriser à tout prix nos émotions peut mettre en péril notre vie.
        Depuis l’âge des cavernes :
La peur est un stimulant pour qui sait la dépasser. Elle nous signale les dangers, dirige le sang vers les jambes, ce qui prépare à la fuite. Simultanément, le corps est paralysé quelques instants, le temps de décider s’il serait judicieux de se cacher ou pas.
La colère a mauvaise réputation, on l’amalgame à la violence. Pourtant, elle libère une foule d’hormones, dont l’adrénaline, qui favorisent une action vigoureuse en vue de changements salutaires. De plus, elle indique que les limites de l’acceptable sont atteintes et elle peut se substituer à la violence.

La tristesse permet de se replier sur soi pour faire le travail de deuil nécessaire après une séparation. " Les larmes contiennent à peu près dix fois plus d’hormones de stress que le sang ", indique Marc Schwob, chercheur en neurophysiologie. Pleurer est donc la manière la plus naturelle d’extérioriser sa peine.
La joie, euphorisant et désinhibiteur naturel, stimule la production d’hormones du plaisir et permet d’accomplir avec enthousiasme toutes les tâches qui nous incombent. C’est un aimant : elle attire les autres vers nous et nous ouvre au partage. Mieux, on admet aujourd’hui que le rire a des vertus thérapeutiques. 


En effet, il existe un lien entre immunité et émotions. La joie et le plaisir renforcent les défenses immunitaires. La peur, le chagrin, la douleur et le stress les affaiblissent et nous rendent moins résistants aux germes et aux virus.


BIOLOGIE 

 

Une affaire de circuits nerveux
N’en déplaise aux romantiques, tout cela n’est qu’une affaire de circuits nerveux et d’hormones… 

Au départ, il existe " un impact olfactif, visuel ou auditif ", résume Marc Schwob 
( “La Biologie de l’amour”, Hachette, 1991), chercheur en neurophysiologie. 
L’événement qui nous touche arrive directement au cœur du cerveau dans le " système limbique ", siège de nos émotions.
C’est lui qui s’empare du cataclysme et qui le gère avec les zones de l’intelligence et du souvenir, puis le laisse repartir vers le système nerveux végétatif grâce à des neurotransmetteurs très spécialisés qui affluent et se chargent de distribuer l’impact ici ou là.
Si l’impact alerte nos vaisseaux capillaires, on rougit ou on blêmit ; 
s’il aboutit au cœur, il palpite ; au cervelet, nous voilà mains tremblante
s’il échoue sur nos glandes salivaires, c’est la bouche sèche  sur nos sudoripares, c’est la suée. 
S’il y a court-circuit, c’est le trou noir, l’évanouissement. 
Tout se passe hors du contrôle de notre volonté, l’itinéraire comme l’intensité de la réaction dépendant de l’organisme et de l’histoire de chacun. 


Homme-femme : la différence


Outre notre patrimoine génétique et la culture dans laquelle nous évoluons, un facteur non négligeable influe sur nos réactions émotionnelles : le sexe auquel on appartient. Alain Braconnier (“Le Sexe des émotions”, Odile Jacob, 1998) a bien pointé ce phénomène :
" Les garçons sont, dès les premiers mois, coléreux et plus difficiles à consoler. 
Les filles sont émotionnellement plus stables, expriment et communiquent davantage. " Pourquoi une telle différence ? " Parce que les parents changent inconsciemment d’attitude selon le sexe de leur enfant. 
Résultat, à l’âge adulte, les hommes ont tendance à fuir dans l’action pour camoufler artificiellement leur mal-être et à rejeter volontiers sur l’autre la responsabilité des problèmes. A l’inverse, les femmes osent parler de ce qu’elles ressentent et montrer leurs émotions négatives comme l’anxiété et la tristesse. 
" En réalité, les hommes ne sont pas moins émotifs que les femmes, mais ils ont pris l’habitude de ne rien exprimer, ou pas grand-chose. Drapés dans une invulnérabilité " virile ", ils font des colères quand ils sont anxieux et se réfugient dans le silence en cas d’avis de tempêtes. D’où les malentendus que nous connaissons !

On ne voit bien qu’avec le cœur

 

" L’émotion est un vecteur publicitaire à la mode, les médias célèbrent le culte de la spontanéité, chacun souhaite vivre au plus près de ses émotions ", souligne Viviane Dubos, thérapeute (“Les Emotions”, ESF, 1995.). " Reality shows ", " soap operas ", " docu-dramas ", informations à sensations nous y invitent. 
Sauf que, " nous n’avons jamais su gérer nos émotions. C’est encore plus vrai à présent car nous devons trouver des solutions plus conformes à ce que nous sommes ", pointe la psychologue Isabelle Filliozat
Et il n’est pas si facile d’être véritablement en contact avec soi-même

Heureusement, avec un peu d’entraînement, on arrive à éviter ces " décharges émotionnelles " qui nous gâchent la vie alors que, bien canalisées, elles en sont le sel. " On ne voit bien qu’avec le cœur " a dit le petit Prince de Saint-Exupéry. 
Mais avec un " cœur conscient ", a précisé Bruno Bettelheim

Les handicapés de la vie émotionnelle

 

Les phobiques des sentiments qui fonctionnent à l’économie affective sont légion. Et ils ne comptent pas que des hommes. Or c’est quand on nie ses émotions, quand on les méconnaît, qu’elles nous tyrannisent. 
Exemple : une colère non exprimée risque d’être retournée contre soi-même et de persister sous forme de rancune et de méfiance de l’autre.
" On ne peut oublier ses émotions, la mémoire est indélébile, prévient Joseph Le Doux, chercheur. 

Notre cortex nous permet de les masquer mais pas de les effacer. " Elles risquent donc de resurgir à tout moment, sous forme de phobies, de boule dans la gorge, de migraines, de dépression, de vide que l’on comble en mangeant ou en se mettant à boire, de maladies psychosomatiques graves. 
A ce propos, les psychanalystes ont remarqué que le profil des personnes atteintes d’un cancer montre une retenue des sentiments, et en particulier de l’agressivité.
A l’autre extrême, la " labilité " émotionnelle (humeur peu stable) n’est aussi qu’une façon de fuir ses vraies émotions. 
Depuis l’enfance, l’hyperémotif joue à être ému, tout en cachant ce qu’il ressent réellement, pour ne pas déplaire, pour se faire aimer. 
D’ailleurs, il est toujours " spécialisé " dans un seul registre. Il y a le peureux, le sangloteur, le rieur, le gueulard, le clown… Autant de façons inadéquates de marchander avec ses émotions. On le sait bien, la peur qui devient panique fait faire n’importe quoi. Péter les plombs inhibe notre faculté de bien penser. La colère vire à l’agressivité, et peut blesser l’autre, physiquement et psychiquement.


Une joie intense peut cacher un chagrin

 

Ce qui rend le langage des émotions si difficile à décrypter, c’est qu’elles nous mènent en bateau. Comme l’a si bien découvert Freud, c’est le " travail " de l’inconscient. 
Pour notre bien-être, des émotions sont refoulées, déplacées, somatisées, projetées sur d’autres pour éviter d’être perçues en soi, transformées en leur contraire. 
Tel fils passera sa vie à camoufler la haine qu’il éprouve pour sa mère par un amour attentionné. Telle femme camouflera en dégoût son désir sexuel pour un certain type d’homme, inacceptable aux yeux de son propre moi… 
La tristesse peut s’exprimer par une excitation euphorique, une joie intense peut faire pleurer alors que certains éclatent de rire pour ne pas être submergés par le chagrin. Tous ces mécanismes de défense contre les émotions épuisent notre énergie psychique et corporelle. Pire, ils finissent toujours par échouer. Et là, rien ne va plus, on craque ! 
Ceux qui maquillent leurs émotions en vue de manipuler les autres ne sont pas à l’abri. On peut simuler un éclat de rire, feindre le courroux, mentir sur ses sentiments un moment...
mais nos vraies émotions nous rattrapent toujours !!!!!


Sans elles, nous ne serions pas intelligents

 

Si les scientifiques ont longtemps sous-estimé et dévalorisé les émotions par rapport au raisonnement logique, c’est parce qu’elles naissent au plus profond de notre cerveau archaïque " reptilien ", avant d’être relayées par le néocortex, notre cerveau pensant. Depuis, ils ont découvert que la raison n’existe pas à l’état pur, mais se nourrit des émotions. 
Le neurologue américain Antonio Damasio (“L’Erreur de Descartes ou la raison des émotions”, Odile Jacob, 1995) a ainsi démontré que connaître sans ressentir ne sert à rien, qu’un humain souffrant de " frigidité émotionnelle " est incapable de tirer les leçons de ses erreurs. " On a appris à se méfier de nos impulsions, intuitions, pulsions, émotions… Même les odeurs sont remplacées par des molécules chimiques ! 
Or il n’y a jamais de perception pure chez l’homme, confirme le psychiatre Boris Cyrulnik. Chaque parole, geste, parfum, image, goût, est immédiatement “interprété” par son affectif. Sans les émotions nous serions des machines et notre existence serait grise. " (“Les Nourritures affectives”, Odile Jacob, 1993.)
De plus, les émotions servent à communiquer, ainsi que l’a souligné le psychologue Henri Wallon. 
Un nourrisson tord la bouche, sourit aux anges, crie… Dans un premier temps, ces réflexes vont être interprétés par les parents : " Il n’aime pas, il est heureux de nous voir, il a faim, etc. " Puis, le bébé va utiliser volontairement ses mimiques afin de faire passer ses messages et contrôler son environnement. Les réactions émotionnelles sont des repères, précise Paul Ekman, psychologue et chercheur : " Chacun extrapole, à partir de son vécu, sur ce que ressent l’autre. On peut alors se mettre à sa place, le comprendre, se faire comprendre… " Pour Daniel Goleman (“L’Intelligence émotionnelle”, J’ai lu, 1998.), le psychologue à qui l’on doit le concept d’intelligence émotionnelle, la réussite d’un individu dépend davantage de son QE – Quotient émotionnel – que de son QI – quotient intellectuel. 
Preuves à l’appui, il a mis en évidence que, dans le monde professionnel, les " winners " (gagnants) ne sont pas forcément les surdiplômés, mais ceux qui sont humainement appréciés, capables de reconnaître, d’analyser, de gérer leurs émotions et celles des autres. Quand ils demandent de l’aide face à un problème, ils l’obtiennent immédiatement. Alors que les handicapés du QE attendent plusieurs jours avant d’avoir une réponse...

Les émotions nous rendent vivants, mais nous perturbent. Nous sommes tous pris dans une double injonction : il nous faut contrôler nos émotions pour être “socialement corrects”, et les exprimer pour exister et communiquer. Pas facile…
Catherine Marchi 
 

Une rencontre fortuite avec un ami qu’on n’a pas vu depuis quinze ans, un chauffard qui coupe la route sans prévenir, notre nom sur la liste des admis avec mention Bien, la sonnerie du téléphone en pleine nuit, un enfant qui nous appelle pour la première fois " maman ", 6 N° gagnants au tirage du loto… 
Nous sommes quotidiennement étourdis et envahis par des émotions. Elles sont omniprésentes et, pourtant, elles déclenchent en nous tant d’ambivalence. On se laisse envahir mais on s’en méfie, on les recherche et on les fuit, on croit les connaître mais on se laisse berner par elles. Rien n’est simple au royaume de l’affectif. D’autant que nous sommes tous pris dans une double injonction : nous devons contrôler nos émotions pour être " socialement corrects " et nous devons les exprimer pour exister et communiquer.
L’apologie du self-control perdure : il est indécent de se donner en spectacle, de ne pas ravaler sa colère, ses peurs, son dégoût, sa tristesse. Toute manifestation affective intempestive sera jugée inconvenante, infantile et ridicule, ou sera perçue comme une marque de faiblesse, voire de fragilité psychologique. Seules exceptions : les débordements de joie ou de chagrin collectif occasionnés par certains grands événements.
Exemples récents : la Coupe du monde de football ou l’enterrement de lady Diana. Ou encore le cinéma : il est admis de pleurer en sortant de “Titanic” mais pas devant ses collègues de bureau alors qu’on vient de perdre un être cher. L’avantage, c’est un certain " confort " psychique : les affects étant tempérés, régulés, ritualisés, leur poids s’atténue. Mais l’inconvénient est de taille : une importante frustration et surtout une distance nocive entre ce que l’on est et ce que l’on fait.









Emotions et hypersensibles

Voici quatre attitudes symptomatiques d’une mauvaise gestion des émotions. Si vous vous reconnaissez, tentez de pratiquer ces exercices de bon sens. 

Les uns apprennent le self-control, les autres le lâcher-prise.

Vous êtes inhibé

A l’enterrement de votre père, vous étiez profondément triste mais vous n’avez même pas versé une larme. Impossible de vous laisser aller. Vos proches et même les membres de votre famille vous considèrent comme un être indifférent, blasé, égoïste, insensible… Du coup, vos rapports avec votre entourage sont stables mais totalement dénués d’affectivité.

Votre handicap : vous pratiquez la rétention d’émotions, vous prenez sur vous de n’exprimer ni colère, ni chagrin, ni joie, ni peur… 
Mais derrière ce masque se cache un hyperémotif qui se protège.

 Comment lâcher prise et renouer le contact avec ses émotions.

1. Penser à privilégier les gestes à la parole
Les mots, c’est important, mais 90 % des messages affectifs passent par l’expression du visage et du corps… Un sourire, un mouvement de recul, un haussement d’épaules en disent bien plus qu’un long discours… 
Quand on n’arrive pas à pleurer, prendre ceux que l’on aime dans ses bras aide à se laisser aller.

2. Accepter ses propres mouvements internes
Quand un enfant a peur du loup, cela ne sert à rien de lui dire qu’il n’y a plus de loup dans nos forêts. La bonne attitude est de lui demander : " Qu’est-ce que je peux faire pour te rassurer ? " 
Il n’y a pas de honte à éprouver du chagrin. Les émotions ne sont pas des dangers mais des amies.

3. Ecrire un journal intime
Mettre en mots ses expériences affectives, ses préférences, ses tensions, ses désirs, est vital. Le journal intime est un bon entraînement. C’est comme un proche, un confident… 
En effet, l’expression narrative fait revivre " l’émotion " a minima et permet une élaboration mentale. Vos relations amicales s’en enrichiront.

4. Développer sa créativité
Chacun peut renouer le contact avec ses sensations et ses affects en pratiquant une activité artistique. Théâtre, peinture, danse, musique, chant, expression corporelle. 

 Olivier Nunge et Simonne Mortera (“Gérer ses émotions”, Jouvence, 1998) et Thierry M. Carabin (“Comment dominer ses émotions”, De Vecchi, 1999)

Le trac vous paralyse

Vous aviez préparé cet entretien d’embauche avec soin car l’enjeu était d’importance. Et pourtant, face au recruteur, vous perdez tous vos moyens ! 
Trous de mémoire, tremblements, rougeurs, sueurs, bafouillements, hésitations, boule dans la gorge, affolement, paralysie, plus un mot sensé ne sort de votre bouche. Totalement engourdi par le trac, vous ne pensez à rien d’autre qu’à la panique qui vous envahit.
D’ailleurs, vous réagissez de la même façon quand vous passez un examen ou lors de votre premier tête-à-tête en amoureux… 
Résultat : échec

Votre handicap : plus les enjeux sont importants, plus vous paniquez. Vous avez tellement peur d’échouer que vos scénarios catastrophes internes mènent la danse et vous font perdre tous vos moyens. 

Comment " repiloter " ses émotions et dépasser ses blocages

1. Chercher systématiquement quelle expérience négative remonte à la surface au moment d’une crise de panique.
L’homme qui vous fait perdre vos moyens ne ressemble-t-il pas à votre professeur de maths sadique et tellement sévère que vous trembliez chaque fois qu’il vous envoyait au tableau ? 
Chaque situation stressante présente renvoie à une situation déjà vécue dans le passé, souvent lors des six premières années de la vie, et non résolue sur le plan psychique. 
Les vieux sentiments refoulés sont alors réactivés.

2. Apprendre à respirer
Il suffit de quelques minutes de concentration pour installer un rythme respiratoire régulier et profond. Allongez les expirations et raccourcissez les inspirations pour neutraliser vos sensations internes.

3. Utiliser la technique d’ancrage
A chaque montée de stress, visualisez une expérience de réussite passée qui fera renaître le plaisir et la confiance en soi qui y sont associés. Souvenez-vous le jour où vous avez brillamment soutenu votre oral et subjugué les examinateurs… L’ancrage positif permet de lutter contre l’auto-dévalorisation et l’anticipation d’un scénario catastrophe.

4. Se préparer avant
Envisagez toutes les hypothèses possibles, imaginez les questions prévisibles et les questions pièges, définissez vos centres d’intérêts, travaillez votre CV, RDV..
Cela vous permettra de mieux juguler l’impact émotionnel.

5. Regarder son interlocuteur juste entre les deux yeux en fixant un point invisible
Il croira que vous soutenez son regard avec assurance, vous pourrez vous concentrer sur ce que vous dites sans extrapoler sur ce que vous lisez dans ses yeux…

Viviane Dubos (“les Emotions”, ESF, 1995) explique comment " repiloter " ses émotions et dépasser ses blocages.

Vous êtes soupe au lait

Embouteillages matinaux, retards, complications, réunions infructueuses, projets annulés, une foule de mini-contrariétés vous ont passablement énervé aujourd’hui. 
De retour à la maison, une fois de plus, une fois de trop...
Alors vous explosez, vous hurlez, vous gesticulez…vous éclatez en sanglots et partez en claquant la porte. C’est le drame ! 
Et vous vous demandez comment vous en êtes arrivés là..

Votre handicap : vous manquez de self-control et vous vous laissez déborder par votre agressivité.

Comment se maîtriser et gérer un conflit.

1. Eviter la “collection de timbres”
Plus on accumule les petites colères et rancœurs successives, plus on risque le clash et la fameuse goutte d’eau qui fait déborder le vase. Si vous aviez dit à tous ceux qui vous ont contrarié dans la journée qu’ils exagéraient, vous auriez évité qu’une rage d’une violence disproportionnée s’abatte sur une " innocente victime "
Piquez une colère, ce n’est pas interdit ! Au contraire. A condition de le faire avec la bonne personne, au bon moment, pour de bonnes raisons et à la bonne dose !

2. Enoncer clairement ce qu’on ressent
Nommer sa souffrance ou sa colère au lieu d’accuser l’autre permet de vrais échanges et de vraies solutions. Par exemple, racontez : " J’ai eu de gros problèmes au bureau, je suis sur les nerfs et complètement harassé. "

3. Faire des “pauses cortico-thalamiques
”Ça consiste à différer ses réactions pour laisser le temps au cerveau, côté raison, de prendre la situation en mains. Ouvrez le plexus en respirant profondément, gardez l’air pendant deux secondes, expirez et attendez deux secondes avant d’inspirer à nouveau. Fermez les yeux deux à trois secondes de temps en temps car couper l’image allège la pression.

4. Dialoguer
Pour désamorcer une dispute, la méthode XYZ inventée par le psychologue Haim Ginott, père de la communication efficace, fait merveille. 
Dites, " Quand tu as fait X, j’ai ressenti Y et j’aurais préféré que tu fasses Z"
Par exemple
" Quand tu m’as dit que j’étais rentré trop tard, je me suis senti coupable d’être un mauvais père. 
 J’aurais préféré que tu me prennes dans tes bras et que tu me réconfortes au lieu de m’enfoncer. "

5. Tendre une perche
Avant de réagir sur le mode agressif, demandez à l’autre : " Qu’est-ce qui ne va pas ? " 
Ou proposez un armistice : " Je commence à m’énerver, faisons une pause. "

Olivier Nunge et Simonne Mortera (“Gérer ses émotions”, Jouvence, 1998) expliquent comment se maîtriser et gérer un conflit.

Vous êtes hypersensible

Votre dîner entre amis se déroulait à merveille, ambiance rieuse garantie, jusqu’à ce que M. se penche vers vous et vous murmure à l’oreille :
" Au fait, j’ai croisé L. chez les T. Il était avec sa nouvelle compagne, une grande blonde distinguée. Plutôt sympathique… Tu la connais ? " 
Vous répondez avec un sourire forcé un vague : " Pas du tout. " Mais vous voilà piquée au vif. Cette remarque anodine qui, vous en êtes persuadée, contient de perfides allusions à votre situation est venue directement chatouiller vos complexes. " Toi, ma pauvre chérie, tu n’as personne dans ta vie en ce moment ", voulait sans doute vous rappeler votre voisine de table. " C’est normal, tu es grosse, laide, pas du tout distinguée et franchement coincée… " Pour peu que votre vieux copain P. vous dise affectueusement que vous avez l’air fatiguée et que vous devriez songer à prendre des vacances et c’est l’hallali. Vous vous sentez vieille, sans charme et totalement déprimée. 
La soirée qui avait si bien commencé est gâchée et vous rentrez chez vous les larmes aux yeux.
" L’enfer c’est les autres ! " rabâchez-vous.

Votre handicap : une hyper-réactivité aux autres, une sensibilité épidermique aux remarques, aux critiques comme aux compliments.

Comment rétablir une communication harmonieuse avec les autres :

1. Apprendre à se “décentrer”
Trop vous soucier de ce que les autres pensent de vous révèle un égocentrisme dangereux. Cela vous maintient dans une situation de dépendance et permet à vos collègues, patrons, conjoints, enfants, voisins, amis de vous manipuler à leur guise. Mieux vaut utiliser vos capacités naturelles d’empathie et vous exercer à vous mettre à la place de l’autre. 

Que pense-t-il ? Qu’éprouve-t-il ? Comment se sent-il ?
Ce changement de perspective permet de déjouer les mécanismes projectifs souvent à l’œuvre dans les rapports humains et d’éviter les malentendus.

2. Cesser de croire qu’en acceptant tout des autres, ils nous aimeront davantage
Au contraire, mieux vaut parfois prendre le risque de déplaire ou de déranger. Etre apprécié par tout le monde, de toute façon, est impossible. Les antipathies, les rivalités, les incompatibilités d’humeur existent. Plus on en a conscience, plus on l’accepte et moins on se laisse déboussoler par les autres.


3. Repérer les “déclics”, c’est-à-dire les paroles qui déclenchent systématiquement en nous des réactions excessives.
Listez par écrit vos points faibles. Cette lucidité vous permet de vous déconnecter et de ne pas vous laisser envahir par les émotions négatives.


4. Eviter les pensées catastrophistes du type : 
 " C’est sûr, je resterai seul toute ma vie. " Elles parasitent l’esprit et font tout considérer d’un œil pessimiste.

5. Eviter les pensées absolutistes du type : 
" Je dois à tout prix avoir un enfant avant .. ans. " Vous intimer des ordres et vous projeter vers ce qui devrait être, constitue une autocritique permanente très culpabilisante et entretient votre anxiété.

Albert Ellis et Arthur Lange (“Maîtrisez vos émotions”, Marabout, 1995) 


THÉRAPIES :

L’appui des thérapies
Chacune à leur façon, elles permettent de faire la paix avec nos émotions.

* Certaines thérapies ont pour objectif la remémoration des émotions enfouies, refoulées, et remontent à l’origine des dysfonctionnements :
- Psychanalyse et psychothérapies analytiques proposent ainsi une exploration de son histoire.
- Rêve éveillé dirigé, hypnose ou rebirth offrent la possibilité de revivre les événements traumatiques de la naissance ou de l’enfance.

* D’autres travaillent sur le présent :
- L’analyse transactionnelle explore les quatre émotions de base : peur, colère, tristesse et joie, et décrypte le racket émotionnel et les manipulations relationnelles.
- Les thérapies comportementales partent du principe que les comportements émotionnels sont les résultats de conditionnements.
But : éliminer les comportements inadaptés et renforcer ceux qui sont satisfaisants sans agir sur leurs causes profondes.
- La PNL (Programmation neurolinguistique) repère les " programmations " émotionnelles à l’origine de nos comportements et les modifie pour les optimiser.
- En bioénergie, le travail porte sur le corps : postures, tensions, expressions faciales, physionomie, manière de bouger, etc. pour prendre conscience de la "cuirasse caractérielle" qui nous inhibe.
- Les Emotifs anonymes sont des groupes de parole en douze étapes pour aider ceux qui " ont admis être impuissants devant leurs émotions ".
- Enfin, la visualisation positive se propose d’agir sur le futur : elle aide à affronter chaque situation stressante ou émotionnellement chargée en anticipant sur son issue favorable.



                                                   





                                    
                                    

jeudi 21 mars 2013

samedi 16 mars 2013

Besoin d'une écoute ??


Il y a quelques blogs sur lesquels je me rends le plus souvent possible, que par ailleurs je vous recommande et si de votre côté vous en avez à me conseiller, n'hésitez pas, je vous en remercie par avance.

Je vais aujourd'hui vous expliquer pourquoi j'y ai indiqué celui d'une professionnelle, qui est psy et coach, pour une simple raison, elle est à mon écoute, connait les mots que j'ai besoin d'entendre, car oui elle, elle me parle ne fait pas qu'écouter elle ENTEND mes mots et maux, il n'y a aucun tabou et me comprends ce qui est pour moi l'essentiel.

Son blog est récent, et hier elle a parlé de la bipolarité (qui est en autre, une de ses spécialités, un sujet qu'elle connait bien)

voici le lien, je vous conseille d'aller le lire :

                                

                       http://unefonctioncoaching.blogspot.com/


N'hésitez pas à lui laisser un petit com, lui poser une question...

Je crois que cette psy-coach, n'a pas fait ce métier par hasard, elle a un don qui manque à beaucoup de ses confrères !!

Je tiens à travers ce message lui dire : 
     

                     
                                 



Affirmations positives




De biens jolis mots, mais comment y parvenir ??
Alors pourquoi ne pas profiter de ce week-end pour "tenter le coup", qu'avons nous à y perdre ??

Il faut 21 jours à l'inconscient pour intégrer une donnée...ce qui est, il me semble à cet instant inconcevable, mais j'ai envie d'y croire.

Regardez cette vidéo jusqu'au bout, vous y trouverez certainement une affirmation positive qui vous touche, celle qui peut vous aidez à avancer, vous n'avez rien à y perdre.

Et pour ceux qui auront effectué cette démarche, rendez-vous dans 21 jours, pour en discuter, y laisser vos commentaires, si il y a eu un impact ou pas.


http://youtu.be/-4ZgPboCrmA


Je vous confie celle sur laquelle je vais travailler, pour un premier temps...

                              "je suis en paix, je m'aime"


J'ai compris, bien sur après un long travail avec ma psy, et depuis peu qu'il était important d'apprendre à s'aimer, chose pas aisée j'en conviens.
S'aimer, je crois peut nous amener à avoir confiance aussi en nous, ce qui dans mon état actuel est un besoin nécessaire.

Alors persistez dans cette voie et ayez foi en vous même !!


                                  




jeudi 14 mars 2013

Cette vidéo peut vous changer la vie


Nous connaissons tous cette citation :
"pends soin de toi"

Lorsque je prononce ces mots, ils sont vraiment sincères, toujours cette peur que cette personne ne soit pas heureuse, l'accident, la maladie...ou apprendre le pire !!

Dire je t'aime est je crois important que cet être sache qu'il compte à vos yeux, que ce soit dans l'amour, l'amitié, la famille...

Cette vidéo émouvante, me donne vraiment des frissons, c'est pour cela que je l'upload pour soutenir cet homme et vous montrez l'importance des êtres que vous aimez, alors profitez d'eux avant que la vie ne les emportes.....



http://youtu.be/6ozYqGszBOA






mardi 12 mars 2013

Suite à un commentaire...



Je tenais à vous faire partager un commentaire que j'ai reçu sur le thème
"Briller deux fois plus"

Sometimes you have to smile in between of sadness and anxiety. Smile is the only thing you can do to save yourself from this harsh world we live. (",) 

Pour ceux qui, comme moi, ne comprenne pas, voici la traduction :

Parfois, il faut sourire entre la tristesse et l'anxiété. Le sourire est la seule chose que vous pouvez faire pour vous sauver de ce monde dur dans lequel nous vivons. (",)



J'ai trouvé ces quelques mots très beaux et j'en remercie par ailleurs l'auteur :
Executivee Dirtbag.





De mon côté je me suis souvenu de ces quelques phrases qui fut un certain temps, comme un leitmotiv, un état d'âme, pour mieux se cacher, ne surtout pas laisser entrevoir une parcelle de la souffrance qui m'habitait

                                  "Un sourire ne coûte rien" 

Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup.
Il enrichit ceux qui le reçoivent, sans appauvrir ceux qui le donnent.
Il ne dure qu'un instant, mais son souvenir est parfois éternel.
Personne n'est assez riche pour pouvoir s'en passer,
Et personne n'est trop pauvre pour ne pas le mériter.
Il crée le bonheur au foyer, est un soutien dans les affaires et le signe sensible de l'amitié.
Un sourire donne du repos à l'être fatigué, rend du courage au plus découragé, console dans la tristesse et est un antidote de la nature pour toutes les peines.
Cependant il ne peut s'acheter, ni se prêter, ni se voler.
Car c'est une chose qui n'a de valeur qu'à partir du moment où il se donne.
Et si quelquefois vous rencontrez une personne qui ne vous donne pas le sourire que vous méritez, soyez généreux, donnez-lui le vôtre.
Car nul n'a autant besoin d'un sourire que celui qui ne peut en donner aux autres. 



           
                          
                      
                              

  

mardi 5 mars 2013

Comment, j'ai appris à apprécier le Rap


Tout d'abord par cette chanson "Frères de sang", dont les paroles sont tellement authentiques de nos jours. (publiée le 22 février sur ce blog)

C'est un ami, qui me l'a fait découvrir, et il est vrai que le Rap Français vaut que l'on si intéresse !!! Je suis persuadée, que chacun de nous se retrouve dans une chanson, un texte...

Prenez et apprenez à prendre un peu de votre temps pour à votre tour découvrir certains Rapppeurs, croyez moi j'ai mis un certain temps pour m'adapter à ce style de musique, mais jamais je n'avais pris le temps d'écouter, d'entendre !
Et aujourd'hui, à travers les paroles, ces chansons sont de plus en plus dans mon quotidien, une envie d'en découvrir d'autres....



Déjà par cette chanson qu'il écoute sans cesse, surtout lorsqu'il n'est pas bien, un ras le bol qui lui colle à la peau lui aussi !!! Et ça me rend triste, le vie ne l'a jamais gâtée, il ne se plaint pas comme il me dit "si tu te laisses aller c'est foutu !!", même si je sais que ça le rend malheureux parfois...un écorché vif, avec un coeur gros comme ça...

                         

et cette découverte pour moi :

                                 




Rien que pour toi, Jmi, je vais ajouter celle-ci que tu écoutes souvent comme pour lui dire, à quel point elle est importante à tes yeux, la fierté que tu as vis à vis d'elle.....ce n'est pas du Rap mais un autre genre de musique que tu aimes, comme celle pour laquelle cette chanson est adressée !!


                                                          



                              

Briller deux fois plus

(Lu sur le blog de "journal d'un bipolaire")


Briller deux fois plus....


et s'éteindre plus rapidement
(lu sur un site de vulgarisation scientifique)

une étoile comme le Soleil, de masse disons moyenne, brulera son hydrogène central en quelques 9 milliards d'années. Mais une étoile de 10 masses solaires consumera ses réserves en seulement 30 millions d'années, alors qu'une petite étoile de subsistera 50 milliards d'années (soit bien plus que l'âge actuel supposé de l'Univers).


Une vie, une demi vie ou un quart de vie.
Par moment, j'ai l'impression que je brûle mes réserves d'énergie à un rythme effréné.
Ralentir.
Pour quoi faire?


Une vie.

calme.
tranquille.
attendue.
Sans heurt.
Est-ce vraiment une vie?



Une demi-vie.

des hauts.
des bas.
Les accepter, s'accepter.
je pense être en accord avec moi-même.
C'est excitant et fatiguant.
Ces dernières semaines ont été tellement folles.
J'ai redécouvert une personne.
Ne jamais se satisfaire de la routine même après des dizaines d'années.
toujours rester prêt à se laisser surprendre.
c'est la clé d'une certaine forme de bonheur. 



Un quart de vie.

j'ai déjà dépassé le quart.
trop tard pour moi.
Tant mieux?
Tant pis!




Trois heures du matin.

Ce sentiment d'être triste et heureux en même temps.
Impossible à décrire mais tellement fort : une sorte de sourire triste...




 

samedi 2 mars 2013

Pour toi....Pour vous....


Après avoir discuter quelques instants avec toi, vous hier soir, à l'aide d'un outil formidable, internet, et la webcam...pour me souhaiter encore un bon anniversaire, et oui j'avais déjà reçu une petite carte sur laquelle tu as écrit :

Bonjour ma Rate,
Nous n'allions pas oublier un si beau jour!
Et c'est ce magnifique petit chiot qui vient de notre part te souhaiter un très JOYEUX ANNIVERSAIRE!!!!!!!!
Que cette journée te soit belle et remplie de très beaux

messages!
Nous t'aimons et pensons bien à toi.
De gros bisous à toi Bertrand,Enzo et Sylvie
Gros bisous à notre petit Barrychoux!!!!! 


Il n'y a pas une année ou tu as omis de penser à moi le 1er mars et comment te dire que cela me touche beaucoup !!
Je vous aime moi aussi et je vous remercie pour votre présence.

Juste une chanson pour toi, pour moi, même si ce n'est pas ta préférée, et ce que tu n'écoutes plus maintenant, mais ce chanteur a bercé une bonne partie de mon enfance à tes côtés......mais va peut être aussi, te rappeler de bons moments de ton adolescence !!