Pourquoi ce journal intime ?

Un besoin d'écrire tout simplement ? Aligner les mots et maux comme une thérapie ?
A maintes reprises j'ai cherché en vain des blogs parlant de le bipolarité et jamais je ne m'y suis retrouvée.
Je désire un blog simple où chaque personnes malades ou non puissent s'exprimer librement.
N'hésiter pas à m'envoyer vos textes, poésies...je les publierais, avec votre consentement bien sur.
Mon but n'est pas d'avoir plusieurs lecteurs mais si je peux aider, soutenir une seule personne et partager avec elle ce sera pour moi partie gagnée !!
Nathalie


mardi 28 mai 2013

Comment reconnaître un bipolaire ?....How to recognize a bipolar?....

Cyclothymie, maniaco-dépression, bipolarité : quels sont les symptômes et les traitements de cette maladie encore assez méconnue, qui touche 6% de la population ?


http://tempsreel.nouvelobs.com/le-dossier-de-l-obs/20130206.OBS7951/comment-reconnaitre-un-bipolaire.html




                      "Bipolaires, le nouveau mal du siècle", dossier à lire dans "le Nouvel Observateur" du 7 février 2013. (Grégoire Alexandre pour                                              


lundi 27 mai 2013

Il était une fois...

...un homme qui portait sept masques différents, un pour chaque jour de la semaine. Quand il se levait le matin, il se couvrait immédiatement le visage avec un de ses masques. Ensuite, il s'habillait et sortait pour aller travailler. Il vivait ainsi, sans jamais laisser voir son vrai visage.
 

Or, une nuit, pendant son sommeil, un voleur lui déroba ses sept masques. A son réveil, dés qu'il se rendit compte du vol, il se mit à crier à tue-tête "au voleur !" Puis se mit à parcourir toutes les rues de la ville à la recherche de ses masques.
Les gens le voyaient gesticuler, jurer et menacer la terre entière des plus grands malheurs s'il n'arrivait pas à retrouver ses masques. Il passa la journée entière à chercher le voleur, mais en vain.


Désespéré et inconsolable, il s'effondra, pleurant comme un enfant. Rien ne pouvait le réconforter. Il n'était plus rien, ni personne.
 

Une femme qui passait par là s'arrêta et lui demanda pourquoi il pleurait ainsi.
Il leva la tête, confus et répondit d'une voix étouffée qu'on lui avait volé ses masques et, que le visage ainsi découvert il se sentait trop vulnérable.
Elle le consola et lui demandait de la regarder, elle avait toujours montré son visage, elle voulait voir le sien.
Il la regarda longuement, elle était très belle.
Elle se pencha, lui sourit et essuya ses larmes.
Pour la première fois de sa vie, l'homme ressentit, sur son visage, la douceur d'une caresse.

Tadjo



                           

                             

dimanche 26 mai 2013

Fête des mères .... Mother's Day....

 Wikipédia :



 Histoire
 
Les premières traces de célébration en l'honneur des mères sont présentes dans la Grèce antique lors des cérémonies printanières en l'honneur de Rhéa (ou Cybèle), la Grande Mère des dieux et notamment mère de Zeus.
Ce culte était célébré aux Ides de Mars dans toute l'Asie Mineure.
Une fête religieuse romaine célébrait les matrones le 1er mars, lors des Matronalia (« matronales »).
Au XVe siècle, les Anglais fêtaient le Mothering Sunday, d'abord au début du carême puis le quatrième dimanche du carême.
En 1908, les États-Unis développent la Fête des mères moderne telle qu'on la fête de nos jours, en instaurant le Mother's Day, en souvenir de la mère de l'institutrice Anna Jarvis.
Le Royaume-Uni adopte à son tour cette fête en 1914,
puis l'Allemagne l'officialise en 1923.
D'autres pays suivent comme la Belgique, le Danemark, la Finlande, l'Italie, la Turquie ou l'Australie.


En France

Le village d'Artas revendique être le « berceau de la fête des Mères ».
En effet le 10 juin 1906, à l'initiative de Prosper Roche, fondateur de l'Union fraternelle des pères de famille méritants d'Artas, une cérémonie en l'honneur de mères de familles nombreuses eut lieu. Deux mères de 9 enfants reçurent, ce jour-là, un prix de « Haut mérite maternel ». Le diplôme original créé par Prosper Roche est conservé dans la bibliothèque de l'Institut de France avec les archives de l'association
En 1918, la ville de Lyon célèbre la journée des Mères en hommage aux mères et aux épouses qui ont perdu leurs fils et leur mari pendant la Première Guerre mondiale.
En 1920, est élaborée une fête des Mères de familles nombreuses puis le gouvernement officialise une journée des Mères en 1929, dans le cadre de la politique nataliste encouragée par la République. Ce n'est donc pas, contrairement à ce qui est souvent relayé dans les médias, une création du maréchal Pétain : en 1941, le régime de Vichy ne fait qu'inscrire la fête des Mères au calendrier.
Après-guerre, la loi du 24 mai 1950 dispose que « la République française rend officiellement hommage chaque année aux mères françaises au cours d'une journée consacrée à la célébration de la « Fête des mères » », organisée par le ministre chargé de la Santé avec le concours de l'UNAF (article 1).
Elle en fixe la date au dernier dimanche de mai (sauf si cette date coïncide avec celle de la Pentecôte, auquel cas elle est repoussée au premier dimanche de juin (article 2), et prévoit l'inscription des crédits nécessaires sur le budget du ministère (article 3). Ces dispositions ont été intégrées au Code de l'action sociale et des familles lors de sa création en 1956, et l'organisation de la fête a été assignée au ministre chargé de la Famille à partir de 2004.


                           Bonne fête à toutes le Mamans !!!!!


                                                                           

samedi 25 mai 2013

Etre bipolaire...Be bipolar...


Etre bipolaire
c'est ne plus être soi c'est être deux parfois,
celui qui agit sans se contrôler
celui qui regarde et qui ne comprend pas.


Etre bipolaire
c'est aussi partir très loin dans sa tête,
inventer son histoire, sortir de la réalité.
Etre sûr que c'est l'autre qui ne vous comprend pas.
Alors crier plus fort, devenir agressif et parfois, violent
et puis le lendemain ne se souvenir de rien.


Etre bipolaire
c'est aussi s'envoler, ne plus avoir de doute, ne plus avoir de peur.
Etre alors convaincu qu'on peut tout réussir jusqu'au plus grand projet jusqu'à sa déchéance.
C'est bouilir d'énergie ne plus la contrôler; ne plus avoir besoin de dormir la nuit.
C'est parler bien plus vite c'est ne plus se comprendre;
ressentir l'énergie habiter votre corps vous sentir bien plus fort.
C'est ne pas supporter que les autres ne suivent pas
qu'ils se fatiguent de vous et parfois, baissent les bras.


Etre bipolaire
c'est un jour pour rien tomber dans le néant
et se mettre à pleurer ne plus aimer la vie;
c'est se réfugier bien au chaud, dans son lit.
C'est rêver que le jour, demain ne se lève pas.
C'est repousser les gens même ses meilleurs amis.
Ne plus pouvoir sortir de son nid, de chez soi
et être persuadé que le danger est là.
C'est avoir honte aussi de ne plus pouvoir rien faire,
qu'on vous dise , tout le temps de faire un petit effort.
Mais ce qu'ils ne savent pas c'est qu'à ces moments-là
pour nous, à l'intérieur il n'y a plus rien à faire.


Etre bipolaire
c'est voir la vie qui passe et vous, qui, à côté, n'en faites plus partie.
C'est l'envie d'en finir.
C'est ne plus supporter d'avoir mal, de souffrir
de ne plus se reconnaître.
D'avoir une impression de double identité;
et parfois même pire d'être vraiment habité.
De ne plus rien maîtriser de se faire mal, jusqu'où?
ou de faire mal aux autres..


Etre bipolaire
c'est lâcher notre monde et partir dans un autre que l'on ne connait pas;
y voir même des êtres, des choses, qui n'existent pas à vos yeux
ni aux nôtres d'ailleurs.
C'est avoir peur de ça.
C'est être en psychiatrie pour rester protégé.
C'est reposer les autres ceux qui vivent avec nous.
C'est que l'on ne nous voit pas, parce qu'on a honte de soi;
c'est la peur de sortir et d'afronter le monde.
Nous demander sans cesse: sommes nous capables ou pas?


Etre bipolaire,
c'est la médication c'est essayer, sans relâche tant que ça ne marche pas.
Tant que l'on ne peut pas reprendre une vie sereine.
Et c'est subir aussi, les effets secondaires, les tremblements, le flou;
ces moments, où pour nous aider, on est vraiment drogué!
Les moments de colère, de déni de dégoût, de fatigue, de doutes,
et puis de désespoir.
C'est quand on y croit plus et qu'on appelle la mort
pour supporter la vie; qu'on se voit déjà mort
tellement et tellement, qu'on a envie plus fort.

Et puis si un beau jour à force d'essayer, un peu comme un miracle;
on devenait alors, plus équilibré voire même stabilisé;
alors à ce moment il faut se retrouver
non!

Bien plus que ça encore il faut se découvrir.
Et il faut accepter de vivre sans envolées, sans ces moments qu'on aime, ces vagues de folie.
C'est si paradoxal!
Que même moi je l'avoue comprendre, j'ai du mal...
Il est si difficile de savoir ce qui est bipolaire ou, fait partie de nous;
il nous faut entreprendre une longue route encore.
Se persuader qu'on a sa propre identité.
Qu'on est quelqu'un, malgré la bipolarité.

                            Ecrit  par Amberwood.



article écrit par une psychanalyste sur la bipolarité :

http://femmepsy.unblog.fr/2013/05/23/bipolarite/ 




Ma mère m'a toujours délaissée mais aujourd'hui je prends soin d'elle...


Est ce votre cas ???





http://pluzz.francetv.fr/videos/toute_une_histoire_,82468276.html



                  

vendredi 24 mai 2013

Profits macabres : L’histoire cachée des drogues psychiatriques....Macabre Profit: The hidden history of psychiatric drugs...

1ère partie

http://www.dailymotion.com/video/xrsqc2_profits-macabres-l-histoire-cachee-des-drogues-psychiatriques-1-2_news#.UZ9ZVJz3NJO


2ème partie

http://www.dailymotion.com/video/xrsseu_profits-macabres-l-histoire-cachee-des-drogues-psychiatriques-2-2_news#.UZ9jMpz3NJM



                 
                        

Les 7 étapes du pardon (psychologies.com).....7 steps of forgiveness....


Comment pardonner à ceux qui nous ont déçus, trahis ou blessés ? Nous avons posé la question à Gabrielle Rubin et à Nicole Fabre, deux psychanalystes qui ont publié un ouvrage sur le sujet. Vade-mecum en sept temps.

Accordés sans douleur pour un mot ou un geste de trop, il y a les pardons ordinaires.
Et puis il y a les pardons extraordinaires, ceux que nous avons tant de mal à concéder, après avoir été blessés au plus profond de nous-mêmes. Pardonner à un parent bourreau, à un agresseur ou au chauffard qui a renversé l’un de nos proches implique un cheminement intérieur long et exigeant, difficile à vouloir, dur à parcourir.
Acte de courage pour certains, aveu de faiblesse pour d’autres, qui lui préfèrent la vengeance, le pardon va rarement de soi. Pourtant, toutes les victimes qui ont pardonné s’accordent à dire que cette démarche les a libérées, qu’elle a même insufflé une nouvelle énergie dans leur vie. Car le pardon sert avant tout à se libérer soi-même. Qu’on le demande ou qu’on l’accorde, il est le fruit d’un vrai travail sur soi dont l’issue reste pourtant incertaine : on peut sincèrement souhaiter pardonner sans forcément y parvenir…
Le processus opère en partie à notre insu et, surtout, nous ne sommes pas tous égaux devant le pardon. Sa « réussite » dépend moins de l’outrage subi que de la façon dont nous l’avons vécu. Ainsi, deux enfants abandonnés n’auront pas le même destin. L’un pourra aborder la vie comme un combat, l’autre comme une lutte perdue d’avance… Ils auront peut-être pardonné à leurs parents, peut-être pas. Chaque histoire est singulière et il existe autant de pardons que de victimes. Malgré tout, nous avons tenté, avec Nicole Fabre et Gabrielle Rubin, deux psychanalystes qui se sont longuement penchées sur la question, d’identifier les grandes étapes qui jalonnent ce chemin.

Décider de ne plus souffrir

Si l’offense ne cesse pas, aucun processus de pardon ne peut s’enclencher. Mais comment y mettre un terme ? Face au coupable – un employeur misogyne, un ami qui a trahi sa parole… –, la victime peut perdre ses moyens, paralysée par sa souffrance.
La première étape consiste donc à décider de ne plus souffrir, à sortir de la violence subie. Quitte à prendre du champ et à mettre de la distance entre soi et le responsable de sa douleur. Dans les cas particulièrement graves, lorsque notre intégrité physique ou psychique est en jeu, la plainte déposée en justice peut être le seul moyen de franchir cette première étape et de mettre le coupable face à ses responsabilités. Pardonner à un agresseur n’empêche pas de porter plainte car, comme l’a écrit la philosophe    Simone Weil, « on ne peut pardonner que ce que l’on peut punir ». La justice, rendue au nom de la société, objective la faute, reconnaît la blessure et désigne le coupable, mais seule la victime, si elle le souhaite, peut pardonner.

Reconnaître que la faute existe

A lire Les Paradoxes du pardon de Nicole Fabre.

La psychanalyste et psychothérapeute d’enfants livre ici un vibrant plaidoyer pour le pardon. Un appel à « faire croître en nous le sens de l’humain pour peut-être accéder au champ illimité du spirituel » (Albin Michel).
Le passé ne s’efface pas. Inutile de chercher à oublier l’offense. Ce mécanisme de défense enfouit la souffrance, la haine et la rancœur quelque part dans l’inconscient,
où leur force destructrice continue d’opérer avec encore plus de violence. Reconnaître l’agresseur comme coupable d’une faute, c’est d’abord une nécessité pour soi, pour vivre.
Cela permet, précise la psychanalyste Gabrielle Rubin, de « retourner la culpabilité à l’agresseur et, ainsi, de renouer un lien avec soi-même ». Cela pourra aussi nous éviter de développer des maladies psychosomatiques, ou des conduites d’échecs professionnels et affectifs à répétition.

Exprimer sa colère

Pour pardonner, la victime doit en vouloir à son « bourreau », c’est-à-dire reconnaître sa propre souffrance et accepter qu’elle « sorte ». Agressivité, colère, voire haine sont utiles dans un premier temps. Elles sont signe de bonne santé psychique, signe que la victime n’est pas dans le déni et ne porte pas la faute de l’agresseur sur elle. Comme l’explique Gabrielle Rubin, « la haine est un sentiment très violent, que l’on ne peut pas faire disparaître. Si l’on n’est pas capable de la retourner contre son agresseur, on la dirige nécessairement contre soi », au risque de déclencher un processus d’autodestruction. Exprimer directement sa colère, sa haine ou ses reproches à son agresseur est rarement envisageable : le coupable peut ne pas se reconnaître comme tel, ou exercer une emprise trop forte sur la victime pour qu’elle ose l’affronter. Il est quand même possible de faire un travail de détachement en soi : écrire dans un cahier tout ce qui nous anime, s’ouvrir à une personne de confiance ou encore consulter un psychothérapeute si la situation est trop douloureuse.

Cesser de se sentir coupable

La plupart des victimes se sentent paradoxalement coupables de ce qui leur est arrivé. Tenter de savoir quelle part de nous-même a été blessée va permettre de relativiser ce sentiment et la souffrance qui l’accompagne. Est-ce notre orgueil, notre réputation, notre honneur, notre intégrité physique ? Répondre à cette question peut aider à « se disculper, c’est-à-dire à reconnaître que sa responsabilité n’est pas engagée », précise la psychanalyste Nicole Fabre. Il s’agit alors de se détacher de son moi idéal, cette image fantasmée de nous-même et de sortir de la litanie « je suis impardonnable de ne pas avoir agi différemment ». Dans certains cas dramatiques – viol, inceste… –, se pardonner à soi-même peut se révéler indispensable pour continuer à vivre.

Comprendre celui qui nous a blessé

A lire Du bon usage de la haine et du pardon de Gabrielle Rubin.

Une victime doit parfois savoir haïr pour ne plus souffrir à la place de son bourreau… La psychanalyste défend sa pensée d’une plume limpide et l’illustre de récits poignants.     « Nos patients, ce sont les innocents qui souffrent d’une culpabilité indue, dit-elle. Les bourreaux, le plus souvent, se portent plutôt bien » (Payot).
Haine et ressentiment peuvent aider à survivre à une agression, mais à long terme, ils nous détruisent. Pour en sortir, il est utile d’essayer de se mettre dans la peau du coupable. Cela donne du sens à l’acte qui nous a fait mal, et dans une certaine mesure, le rend « acceptable ». Comprendre les motivations du coupable ne vise surtout pas à l’excuser, mais à reconnaître ses faiblesses. Le philosophe Paul Ricœur appelait ainsi     à « ne pas limiter un homme à ses actes, aussi monstrueux soient-ils ».

Prendre son temps

Pardonner, c’est tout sauf passer l’éponge. Un pardon accordé trop vite ne soulagera personne. Il est conseillé d’attendre qu’il s’impose, presque de lui-même, de « laisser passer le temps tout en étant actif dans le processus », explique Nicole Fabre. Un pardon accordé trop rapidement peut être perçu par le coupable comme une absolution. Pardonner sans cette attente serait un leurre pour la victime, qui éprouverait encore du ressentiment, même inconsciemment. Et le danger serait, une fois de plus, que cette illusion de pardon se retourne contre la personne blessée.

Redevenir acteur de sa vie

Comment savoir si nous avons vraiment pardonné ? Lorsque nous ne ressentons plus ni colère ni rancœur à l’encontre de celui qui nous a fait souffrir, « lorsque tout sentiment
de culpabilité pour ce qui s’est passé a disparu », ajoute Gabrielle Rubin, on peut considérer que l’on a pardonné.
Un autre signe indubitable que le pardon a été accordé est, selon Nicole Fabre,             « le passage à l’acte, qui conduit au retour de la mobilité dans sa vie ». Le pardon est souvent un acte libérateur dans lequel la douleur se dissout et qui permet à l’offensé de redevenir acteur de sa vie, de ne plus subir, voire même de revenir plus fort. Pour Nicole Fabre, « pardonner, c’est s’agrandir, c’est laisser en soi la place pour accueillir l’autre.
"Le vrai chemin de la libération, c’est de franchir le pas qui permet d’aller au-delà du pardon ».


                 
                 

                                






jeudi 23 mai 2013

France5 - Allodocteurs.fr - L'addiction : le Club Santé Débat à Bastia le 23 mai

Comment se déclenche le mécanisme de dépendance ? 
Comment prévenir les comportements à risques de nos adolescents qui, dès le collège, sont susceptibles d’être pris au piège d’un engrenage souvent infernal ? 
Comment traiter les addictions et les comportements addictifs ?

Pour toutes ces réponses, le Club Santé-Débat, en partenariat avec la Mutuelle Générale, vous invite à une conférence grand public jeudi 23 mai 2013, à 20h00 au théâtre municipal de Bastia. Cette conférence sera animée par Michel Cymes, en présence de spécialistes qui répondront à toutes vos questions et retransmise en direct sur le Club Santé-Débat. Entrée gratuite dans la limite des places disponibles.

Tabac, alcool, drogues "douces" (cannabis) ou "dures" (cocaïne, héroïne..), ou encore activités telles que les jeux vidéo, Internet ou le poker en ligne...

Nombreux sont les risques d’addictions guettant les Français. Tout particulièrement les jeunes, la période de 15 à 25 ans, celle liée aux "premières expériences" et aux comportements à risque étant la plus propice à l’émergence des dépendances.

Attention, l’addiction peut survenir à tout moment de l’existence.
Etre dépendant, être "accro" comme on dit, ne va bien sûr pas sans de graves dangers pour la santé, notamment un risque accru de cancers et de pathologies cardiovasculaires, pour ne citer que les plus répandues parmi de très nombreuses affections possibles


http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-l-addiction-le-club-sante-debat-a-bastia-le-mai-10340.asp?1=1


http://www.leclubsantedebat.com/








lundi 20 mai 2013

Marc Lavoine & Quynh Anh - J'espère

                                                                                      
                                                                                                                                                      


Apprendre à vivre avec des troubles bipolaires...Learning to live with bipolar disorder ...



Ce guide est une initiative de Bristol-Myers Squibb Company et Otsuka

Pharmaceutical Europe, Ltd. en collaboration avec les membres du Comité de rédaction et du Comité de pilotage.







Ne comparez jamais entre elles deux personnes atteintes de troubles bipolaires (autrefois appelée maladie maniaco-dépressive).

Chaque personne est unique,

chaque vécu est différent.

Chez certaines personnes, les troubles existent depuis longtemps et sont soignés efficacement.

Chez d’autres, le diagnostic n’a pas encore été posé.

Pour la plupart, le trajet sera difficile.

Les troubles bipolaires affectent également les proches et l’entourage du patient.



Heureusement vous n’êtes pas seul. Grâce à l’expérience des nombreuses

personnes qui ont déjà été confrontées à la maladie, vous surmonterez plus

facilement les obstacles.

Le but de ce guide est d’aider les personnes qui souffrent de troubles bipolaires et leurs proches. Il ne prétend pas qu’il y a une bonne ou une mauvaise façon de vivre avec la maladie et n’a pas vocation à remplacer la prise en charge médicale.



L’aide que nous voulons fournir est essentiellement pratique à la demande de tous ceux que nous avons consultés - patients, proches, entourage et professionnels de la santé.

C’est vous qui êtes confronté à la maladie. Il vous sera utile d’apprendre à vivre avec elle. Mais nous espérons que ce guide allégera votre souffrance et qu’il vous aidera à mieux vivre.

Paul Arteel et Dr Jose Manuel Goikolea
(Présidents du comité de rédaction)

Cliquez sur le lien ci-dessous pour accéder au guide :



Dépression : mieux vaut vivre seul que mal accompagné....Depression is better to live alone than in bad company


Au cours d'une large étude menée sur dix ans aux États-Unis, des chercheurs ont établi un lien entre la qualité des rapports sociaux et l’apparition de la dépression. Ainsi, de mauvaises relations conjugales influenceraient fortement le déclenchement de cette pathologie, et les célibataires ne seraient pas les plus vulnérables.


Pour accéder à la suite :

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/biologie-3/d/depression-mieux-vaut-vivre-seul-que-mal-accompagne_46385/









                   Le peintre Vincent van Gogh s’est suicidé en 1890 après plusieurs années de dépression. © The Yorck Project, Wikimedia Commons, PD
 Vincent van Gogh s’est suicidé en 1890 après plusieurs années de dépression

samedi 18 mai 2013

Psychotropes : une action sur le cerveau

Un Français sur quatre en consomme au moins une fois par an. Mais qu'appelle-t-on "psychotropes" ? A quoi servent-ils ? Et dans quels cas sont-ils vraiment nécessaires ?


http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-les-francais-accros-aux-psychotropes--2716.asp?1=1


                 


jeudi 16 mai 2013

Odyssée d'une incomprise - Keny Arkana


                                                   
         
                                     


Maman...Mother...




"Une Maman, c'est l'être qui a souffert pour faire de toi ce que tu es devenu aujourd'hui.
C'est celle qui peut sacrifier son bonheur et sa vie pour toi et qui t'aimera le plus sur cette terre"


Après avoir lu ces mots sur FaceBook je n'ai pu faire autrement que de penser à
ma vie depuis ma plus tendre enfance.

Même si les souvenirs ne sont que de mauvais pour l'instant...

J'ai pour toi toujours voulu être parfaite, la petite fille modèle jusqu'à l'adolescence...pour que tu puisses un jour avoir un regard, un geste, un mot, un sourire mais rien.... je me souviens qu'à cette époque qu'il ne fallait pas que je vous dérange, mon frère, ton frère et toi même à qui tu passes les moindres caprices, ton petit frère (âgé de 11 ans de moins que toi qui a vécu 7 ans dans votre logement sans rien payer, pas de loyer, de taxes foncières juste le strict minimum : les charges et encore avec l'argent que tu lui donnais, garder ton neveu durant 3 ans gratuitement aussi, pour partir un jour sans un mot, et vous mettant devant le fait accompli un soir devant un verre d'apéro), à cette époque vous étiez assis tous les trois devant votre série américaine "Santa Barbara", en buvant le thé accompagné de "petit beurre"...
Pendant ce temps Papa bossait de l'autre côté  mais il vus rejoignait de temps à autre suivant si la tâche de travail, la boutique étant adjacente à la maison, et moi invisible durant ces instants que j'aurai aimé partager avec vous...

J'étais de trop, je le pense sincèrement et ton regard me le faisait bien ressentir !! Pas besoin de toi ici...et cette ignorance !
Alors j'allais retrouver le coeur lourd d'incompréhensions et surtout chercher un peu de chaleur humaine, une seconde famille, au bar du coin, pour y rejoindre des amis
Ce café je ne l'oublierais jamais, il était mon repère, mon réconfort, mon échappatoire...
Alors chaque soir je buvais, je me droguais pour te lancer un SOS, te dire j'existe et j'ai besoin de toi, mais rien, personne ne s'en c'est rendu compte ou ne le voulait pas !

L'amour du mère qu'est ce que c'est exactement ??
Je ne le saurais jamais, je n'ai pas eu le tien et je n'aurais jamais d'enfants !!!
J'ai tellement d'amour à donner, mais cette peur d'abandon que j'ai hérité de toi ainsi que de Papa me bouffe dans toutes relations, cette peur qui me tiraille sans cesse qui me fait souffrir à un point que seules les personnes connaissant cette peur peuvent comprendre.
Aujourd'hui je me demande si je peux faire le deuil de cette relation, te pardonner et vivre comme si rien ne c'était passé
Mais effacer les claques que je recevais comme si j'étais ton punching ball, ton défouloir que ce soit dans l'ignorance, ton regard, tes paroles...

Depuis que Papa est décédé je suis devenu comme ton "pilier de vieillesse " et tes je t'aime, tes petits mots doux comme "poupée, ma chérie"...aujourd'hui je n'en veux pas, je les haïs !!!!!!
Et oui ton frère a refait sa vie et n'a pas besoin de toi, quant à mon frère lui a fait son chemin et vit heureux dans sa petite famille et je suis ravie pour lui. Je ne lui en veux pas de ta préférence envers lui.

Pourrais je te dire "STOP" un jour ???


                          


                                         

mardi 14 mai 2013

Zyprexa® : Il devrait être retiré d’urgence du marché


4954497152_8052180a12.jpg                                                                En décembre 2010, L’Express avait répertorié 10 médicaments à retirer d’urgence du marché, dont le Zyprexa®. Ce psychotrope, commercialisé en France depuis 1999, est utilisé contre la schizophrénie. Son principe actif est l’olanzapine. Déjà prescrit à plus de 20 millions de malades, ce médicament qui est, de loin, le plus rentable du laboratoire Ely Lilly, fait partie de la liste des 77 médicaments considérés dangereux par l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé). Cela n’empêche pas qu’il soit toujours en vente et remboursé à 65 %, alors que la boite de 28 comprimés de 10 mg coûte 61,03 euros.
Or, on sait à quel point la prescription de ce genre de drogue dépasse les cibles officiellement déclarées puisque le Mediator était largement ordonné comme coupe-faim. L'objectif commercial de tout laboratoire est d’élargir les indications de leurs médicaments pour pouvoir les prescrire plus largement. Au fil des ans, Lilly a suggéré, études à l'appui, que le Zyprexa® est efficace pour la dépression et les troubles bipolaires. Aussi, comment croire qu’il n’est prescrit qu’à des schizophrènes ?
Dès 1996, nombre de critiques, particulièrement celles de l'Association américaine des diabétiques, ont signalé que ce médicament était plus apte à provoquer le diabète que les autres drogues conseillées pour la schizophrénie.
13964185_e2c80f4f17.jpgMalgré l’évidence, le laboratoire a toujours contesté ces effets secondaires, alors que depuis 1999 il s’en inquiétait, non par rapport aux malades mais aux ventes qui pourraient se réduire. Comme le directeur médical de la firme, le Dr Alan Breier, l’écrivait en novembre 1999 dans un courrier Internet à deux douzaines d’employés de la maison : « Le gain de poids et l'hyperglycémie associés à l'olanzapine sont des menaces majeures au succès à long terme de cette molécule d'une importance capitale. » Il est évident que « l’importance » de cette molécule ne concernait que les finances « à long terme » de la firme pharmaceutique.
Les ventes sont devenues plus difficiles lorsque les médecins se sont aperçus des réactions pernicieuses. Aussi, en 2002, Lilly rejeta le projet d’informer les psychiatres au sujet du diabète afin de ne pas ternir la réputation du Zyprexa®. Le laboratoire étendit alors son marché auprès des généralistes, moins avertis des effets secondaires du produit. Il encouragea ses représentants à décrire ce médicament comme un psychotrope « sûr, doux, parfait pour ceux qui ont des maladies mentales sans gravité ».
5266768355_976857a52e.jpgPendant plusieurs années, Eli Lilly a fourni aux médecins des informations sur son médicament vedette qui ne correspondaient guère aux résultats internes mis à jour par la firme lorsqu’elle procéda aux premiers essais cliniques du produit. En effet, en 2001, les services commerciaux du laboratoire ont avoué que les psychiatres ne cessaient de répéter que la plupart de leurs patients qui prenaient du Zyprexa® courraient plus de risques d’avoir du diabète que ceux qui utilisaient d’autres médicaments antipsychotiques.
Ces manigances d’Eli Lilly ont été révélées le 21 décembre 2006 par le New York Times qui a publié des informations concernant les agissements du laboratoire. Les documents publiés par ce journal lui ont été fournis par James B. Gottstein, un avocat canadien représentant les familles de plusieurs malades mentaux qui attaquaient l’État de l’Alaska pour avoir forcé ces patients à prendre des médicaments psychiatriques contre leur gré. L’avocat tenait ces documents d’une personne impliquée dans le procès et il n’était pas soumis à la règle de confidentialité qui couvre les poursuites judiciaires.
D'après ces dossiers internes de la firme, les dirigeants du laboratoire ont caché aux médecins d’importantes informations concernant 30 % des patients traités par ce médicament qui ont très rapidement pris du poids dès la première année. Il faut savoir que la plupart des psychotropes actuellement sur le marché engendrent ce type d'effet indésirable et l’Afssaps a toujours considère ce gain de poids comme « très commun et supérieur à 10 % ». Cette augmentation est accompagnée de risques de diabète que la firme pharmaceutique a toujours essayé d’occulter, persistant à nier tout lien de causalité entre la prise de Zyprexa® et la survenue d'un diabète.
125px-Lilly_logo.jpgEli Lilly a demandé qu’on lui rende ces documents, déclarant qu’il lui était impossible de les commenter. Les responsables du laboratoire répétaient que le Zyprexa® reste un médicament majeur dans le traitement de la schizophrénie et déploraient « la diffusion illicite de documents confidentiels ». Malgré cette « illégalité », ils ne souhaitaient pas poursuivre le journaliste ou le directeur de la publication du New York Times. On les comprend car leur position n’aurait pu qu’en être aggravée. Ils affirmaient alors avoir fourni à la FDA (Food and Drug Administration) toutes les études sur les essais cliniques et les rapports d’effets adverses du médicament, mais persistaient à soutenir qu’il n’existe aucune évidence scientifique que le Zyprexa® puisse causer le diabète. Ils déploraient que ces documents aient pu être publiés car cela risquait d’effrayer les patients qui pourraient alors de ne plus prendre leur médicament.
Les documents publiés par le journal américain comprennent les e-mails, le matériel publicitaire, les perspectives de ventes et les rapports scientifiques, mais ils montrent également le souci constant du laboratoire que « les interrogations sur le diabète et l'obésité ne fassent souffrir les ventes de Zyprexa® ». Basé à Indianapolis, le laboratoire Eli Lilly est le sixième grand fabricant américain de médicaments. L’an dernier, son revenu était de 14 milliards de dollars.
arton725.jpgCette affaire rappelle ce qui s’est passé avec le Vioxx®, dont Merck a arrêté les ventes en 2004 après la publication d’études montrant que ce produit engendrait des problèmes cardiaques. Ces deux produits étaient considérés comme moins dangereux que les médicaments plus anciens et meilleur marché, tous deux sont devenus les best-sellers des laboratoires, mais tous deux ont généré des effets très sérieux.
Sous la pression des médecins et prescripteurs, Merck a conduit ses propres essais sur les risques du Vioxx®, alors que Lilly n’a jamais procédé à ce genre d’étude pour déterminer les risques de diabète avec le Zyprexa®.
 
Des milliers de procédures en cours
En 2005, Eli Lilly a accepté de payer 750 millions de dollars de dédommagements à 8 000 malades plaignants, mais des milliers d'autres procédures sont en cours. Selon certains psychiatres le Zyprexa® devrait continuer à être utilisé malgré ses effets nocifs car il est plus efficace que ses concurrents chez les patients gravement atteints, alors que pour d’autres confrères, le produit n’est pas plus efficace que les médicaments courants. Il serait intéressant de connaître les liens qui existent entre certains psychiatres et le laboratoire.
5580522110_e90d6b0ba9.jpgEly Lilly a également été accusé d'avoir illégalement étendu l’usage du médicament depuis l'automne 2000. En effet, une campagne bien organisée, baptisée « Viva Zyprexa », intimait aux représentants médicaux d’influencer les médecins pour prescrire le Zyprexa® aux patients âgés ayant des symptômes de démence. Il fallait bien rattraper le manque à gagner ! Or la FDA n’a jamais autorisé le Zyprexa® dans les cas de démence et a même averti les médecins « qu'il accroît le risque de décès chez les patients » en question.
Le 5 janvier 2007, Eli Lilly a, une nouvelle fois, accepté de payer plus de 500 millions pour arrêter 18 000 procès en cours, sans compter les indemnités déjà octroyées à des dizaines de milliers de victimes. Ces indemnités ont été beaucoup moins généreuses que les précédentes sous le prétexte que, le Zyprexa®, comme d'autres antipsychotiques, comportait une mise en garde très claire sur les effets secondaires de diabète ajoutée sous la pression de la FDA. Toutefois le diabète n’est pas le seul effet indésirable du produit. Il peut également provoquer des vertiges, somnolence, dyspepsie, constipation, asthénie, tremblement, hypotension posturale et même dans certains cas, rares tout de même, priapisme et leucopénie.
En privilégiant le règlement amiable (28 000 personnes ont été indemnisées), le laboratoire a obtenu que les victimes n’aillent pas jusqu’au procès, ce qui a permis aux actions de Lilly qui étaient tombées de remonter très rapidement.
N’oublions pas que c’est ce même laboratoire qui fabrique le Prozac®, lui aussi sujet à de nombreux procès aux États-Unis mais pas en France.
logoEn mars 2007, lorsque j’avais publié dans le journal Votre Santé un article intitulé « Le Zyprexa® sera-t-il mis en examen ? », ce dernier m’avait valu une réponse personnelle de Dominique Amory, directeur de la filiale française du laboratoire Eli Lilly. Il affirmait avec superbe que « jamais Lilly ne s'est engagé dans une promotion hors autorisation », et que sa première valeur est « le respect des autres ».
Dans sa lettre adressée à Votre Santé, il répondait à mes accusations en affirmant que son groupe avait toujours respecté les règles de transparence vis-à-vis du monde médical, et il me reprochait mon « récit biaisé des faits » et les suspicions dont je faisais état, qui « pouvaient susciter la crainte des patients voire conduire certains d’entre eux à interrompre leur traitement avec tous les risques pourtant bien établis que cela implique. » En fin de lettre, il disait espérer que je tiendrais compte de ces éléments à l’occasion d’une prochaine analyse.
bxp1À l’époque, j’ai préféré ignorer une telle lettre car j’estimais que ce monsieur connaissait, aussi bien que moi-même, les graves accusations qui pesaient sur le laboratoire, alors qu’il écrivait : « […] l’ensemble de nos collaborateurs sont tenus de respecter, à travers la charte de la visite médicale, les bonnes pratiques de promotion favorisant le bon usage du médicament ». Est-ce que le fait d’influencer les médecins pour prescrire le Zyprexa® à des patients chez lesquels il accroît le risque de décès et sans l’autorisation de la FDA, pourtant laxiste sur le sujet, relève des « bonnes pratiques » et du « respect scrupuleux d’une éthique médicale dans ses relations avec les professionnels de la santé », dont se targuait l’auteur de cette lettre ? 
Je n’ai donc pas répondu alors, mais le 31 janvier 2008, dans sa Newsletter, FiercePharma, association américaine qui dénonce les scandales de la santé publique, répondait pour moi en avertissait ses lecteurs : « Si les remords sont proportionnels aux sommes que vous pouvez accepter de payer pour absoudre vos fautes, alors Eli Lilly doit se sentir très coupable au sujet de son produit le Zyprexa®. » Et à l’instar de FiercePharma, le New York Times du même jour nous rappelait que la compagnie était accusée d’avoir incité les médecins à prescrire ce médicament aux patients atteints de démence ou seulement déprimés, alors qu’il n’était agréé que pour les cas de schizophrénie et de troubles bipolaires graves. Les deux médias confirmaient que le laboratoire et les parties civiles qui l’attaquaient essayaient de trouver un accord pour arrêter les enquêtes gouvernementales et fédérales sur la commercialisation de ce produit.
1067677421.jpgPeu de temps après, tout le monde pouvait voir une vidéo dans laquelle Shahram Ahari, un ancien visiteur médical d’Eli Lilly, dévoilait le « cynisme absolu » et les  « combines » d’Eli Lilly pour influencer les médecins et ajoutait qu’il n’avait aucun mal à reconnaître dans la rue des patients psychotiques traités par le Zyprexa®. Quant aux études médicales et aux fameuses statistiques censées fonder scientifiquement la publicité des firmes, « elles sont comme les prisonniers. Il suffit de les torturer assez longtemps pour leur faire dire tout ce qu’on veut qu’elles disent ».
Toujours à la même époque, d'autres anciens visiteurs médicaux ont dévoilé les techniques utilisées pour influencer et manipuler les médecins et pour créer un terrain accueillant en les « intéressant » par des voyages, des repas, des cadeaux, des échantillons et toutes sortes de gadgets que les visiteurs médicaux tiennent à la disposition de « ces grands enfants innocents que sont les médecins, émerveillés par ce qu'on leur offre et ne pouvant pas résister à la tentation... »
C’est alors que j’ai décidé d’envoyer une lettre ouverte à Monsieur Amory par le biais du journal Votre Santé, et cette fois, il n’a pas répondu.
Il a quitté Ely Lilly France en juin 2011 « afin de poursuivre d’autres opportunités professionnelles ».
 
220px-Jackbweinstein.jpgEnfin, le 17  juillet 2008, le juge new-yorkais Jack Weinstein, en charge du recours collectif contre Eli Lilly pour les effets indésirables du Zyprexa®, a violemment accusé les instances publiques de régulation, les autorités sanitaires et particulièrement la FDA, qui ont « laissé faire Eli Lilly et n’ont pas pris les mesures nécessaires afin que les informations disponibles sur l’efficacité et les dangers pharmacologiques du produit parviennent rapidement aux médecins prescripteurs ».
En France, les membres de l’Afsaaps, rebaptisée Ansm (Agence nationale de sécurité du médicament), qui semblent ignorer totalement ce qui se passe hors de l’hexagone et ont perdu tout sens critique, n’ont pas tiré la moindre leçon du scandale du Mediator et de ses nombreux précédents. Ils « surveillent » le Zyprexa® et attendent sans doute qu’on découvre des centaines d’accidents et de décès, avant de le retirer de la circulation. Aurons-nous un jour en France un juge qui accusera le laxisme des autorités françaises qui persistent à autoriser un médicament dont l’efficacité est contestable, les effets secondaires indiscutables et le prix exorbitant, et dont la renommée est basée sur des mensonges ?
Cependant, tout s’explique lorsqu’on apprend que le Zyprexa®, qui d'année en année, s'est imposé comme l’antipsychotique de référence, est, de loin, le médicament le plus rentable du laboratoire car il reste l’un des médicaments les plus vendus au monde. Ses ventes, qui représentent 28 % de son chiffre d’affaires, s’élevaient à 5 milliards de dollars en 2010. On comprend pourquoi la firme s’acharne à défendre son produit et se permet de payer de telles sommes pour le blanchir.

                                  
                                 


                     

La restructuration d’un enfant abusé sexuellement

Le premier stade :
L’enfant abusé s’enferme dans un monde imaginaire et protecteur se fabriquant ce que nous appelons ‘bulle’ faisant interférer pour se protéger tout ce que sa fantasmagorie lui permet d’ingurgiter : dessins animés – théâtre – séries TV – films – chansons. S’intégrant lui-même dans cette fantasmagorie d’où l’emploi systématique de la troisième personne.
L’enfant bulle, ainsi protégé est inatteignable la seule possibilité d’atteinte est alors l’unique écoute, car dans chaque fantasmagorie répétée sont propulsés des mots expliquant ses maux ; distillés à bon escient uniquement aux personnes qui peuvent les entendre dans un climat de confiance qu’il établit lui-même.
De longs mois peuvent se passer dans cette bulle jusqu’à ce que l’enfant enfin prêt à faire face au monde réel décide d’en sortir.
Cette phase peut, pour les non habitués aux enfants abusés, être assimilée à une forme d’autisme, mais qui pour les professionnels restera le stade de l’enfant bulle.

Le second stade :
A la sortie de cet état bulle, l’enfant ressent à la fois une soif incontrôlable d’apprendre tout ce dont il a manqué et l’intègre avec une facilité étonnante. Ne se cantonnant pas dans ce qu’un enfant doit savoir mais se tournant également vers des demandes intellectuelles adultes, en arborant très souvent le langage ; car à ce 2 et aptitudes de ceux qu’il assimile à ses bourreaux. Dans ce deuxième stade également l’enfant peut devenir non pas enfant tyran mais enfant roi, refusant toute autorité des adultes enseignants, parentaux, médicaux, car tout ordre émis le ramène à des ordres l’ayant conduit à la souffrance et à l’humiliation.
Le ‘NON’ ou l’attitude négative comme dans la négation du travail demandé, ainsi que
le ‘zapping’ ne sont autres qu’une nouvelle construction protectrice de sortie de bulle.
L’enfant ‘emmagasine – assimile – détaille – étudie seul’ son entourage, son milieu, son travail, c’est ainsi que, seulement après avoir effectué tout ce qui lui semble être nécessaire pour sa protection, il passe au 3

Le troisième stade :

L’EVEIL
L’enfant a compris ‘grâce’ aux deux premiers stades, que le monde des adultes enseignants, parentaux, médicaux, pouvait être protecteur et instructeur. Sa confiance reste cependant limitée et le temps qu’il leur impartit restreint. Ayant effectué ‘son tri’ dans les stades précédents il en a également développé des facultés pour certaines matières ainsi qu’un désintéressement certes déroutant mais passager pour d’autres. Il en est de même pour les personnes, enfants ou adultes pouvant aller dans l’excès de démonstrations affectives comme dans une ignorance totale.
Il a développé une intelligence rare par le regard porté sur le monde des adultes, intelligence dont il ne sait que faire et qu’il est de notre rôle de polariser.
L’enfant abusé sexuellement n’est pas un enfant comme les autres dans sa vision des autres, il se réapproprie lentement les couleurs de vie d’enfant tout en ayant eu une vision en noir et blanc puis sépia. Cet espace imagé, je l’espère, vous permettra de comprendre l’attitude et surtout les aptitudes de ces enfants.

Article de Jocelyne Poussant (Psychanalyste – Thérapeute Analytique)

06.27.67.10.26                                         jocelyne.poussant@gmail.com


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Un corps de porcelaine : Les ravages de l’abus sexuel

Aimer et faire l’amour, cela semble logique, tellement logique et tellement simple…
Vous l’aimez et l’autre vous aime, cette personne qui partage votre vie, cette personne qui partage votre lit, cette même personne ne partage pas vos envies.

Pourquoi ?

Qui est l’autre ?
Pour vous, sans doute, ce qu’elle a vécu fait partie de son passé, un passé où vous n’étiez pas, un passé comme les autres plus ou mieux douloureux.
Vous aussi sans doute avez vécu des évènements vous provoquant souffrances et ressentiments à un moment de votre vie.
Mais le corps, ce que vous possédez de plus précieux, la seule ‘chose’ qui vous appartienne vraiment. Votre corps n’a pas été capturé.
La capture… c’est exactement le terme adéquat ! Celui ou celle qui a subi : incestes – abus sexuels a bel et bien été capturé corps et âme. Pris en otage corps et âme et sous le poids d’un odieux chantage, un chantage fait à lui même et par lui même : le chantage de la honte et de la culpabilité. Un chantage fait par les autres, ces autres qui leurs étaient les plus chers et les plus proches.
Leurs ressentis, leurs impressions à ces capturés pris dans les mailles d’un filet immonde tissé d’incompréhensions, de suspicions, de doutes, d’accusations… Un corps de porcelaine…
Le cerveau n’est plus logé là où il devrait être, il est presque palpable, leurs pensées mêmes sont à fleurs de peau. Le corps et l’esprit ne font plus qu’un. Lorsque vous les touchez, vous ne touchez pas : un bras, une cuisse, un sexe ; vous touchez le passé, vous touchez l’inconscient, vous touchez l’intouchable… Et si vous insistez la fissure de la porcelaine s’agrandit d’avantage. Celui qui a subi ne voit pas vos gestes de tendresse, il ne voit qu’agression, humiliation, salissure et honte.
Arrêtons là les images et construisons la réalité.

Le corps de l’autre :
Comme une femme battue conservera très longtemps le reflexe de se protéger le visage à chaque haussement de voix, à chaque geste un peu brusque, à chaque dispute même banale ; une victime d’abus sexuels resserrera les jambes à chaque tentative d’approche. Même une caresse sur la joue peut lui sembler agressive dans le sens où elle va suivre un chemin de pensée qui ne sera pas forcement le votre mais celui qu’elle s’est construit.
Lorsqu’elle est dans la reconstruction, grâce à une thérapie, elle est encore plus fragile, car la personne qu’elle a été… la victime qu’elle a été, est là présente en elle puisqu’elle est de nouveau dans ce stade de par le fait qu’elle ressorte son vécu auprès de son thérapeute.
Elle le ressort de façon à pouvoir évacuer cette personne de son corps et de son esprit.
Il n’est pas encore clair pour elle qu’elle a été victime !
Elle se questionne, s’interroge sans cesse sur ce qui a provoqué cette atrocité, si elle en est responsable et comment et pourquoi…
Le plus fréquemment nous entendrons :
  • - J’aurais du l’arrêter
  • - J’aurais du dire non plus fort
  • - Je l’ai surement cherché
  • - Je n’aurais pas du le suivre
  • - Je n’aurais pas du être là
  • - Ce n’est pas de sa faute
  • - C’est moi la coupable
Dans tous ces mots, vous reconnaitrez les maux des femmes battues auxquelles je faisais référence, car tout est dans la domination, le pouvoir du bourreau. Pouvoir psychologique, pouvoir physique, il n’existe pas d’échelle dans ces pouvoirs lorsque vous êtes en présence de la peur.
Pourquoi je fais un parallèle avec les femmes battues ?
Parce que ce sujet devient enfin moins tabou ; alors que l’abus sexuel, l’inceste, la pédophilie sont encore bien cachés, les victimes continues à être les seules à avoir honte !!!

Votre corps :
Vous le conjoint qui vous sentez rejeté, consciemment ou inconsciemment.
Vous le conjoint qui pensez que tout va bien.
Vous le conjoint qui souffrez de sa souffrance.
A vous, il n’y a qu’un seul mot : PATIENCE !
Vous l’aimez, vous n’aimez pas qu’un corps.
Vous l’aimez pour sa douceur, sa gentillesse, sa présence, son écoute.
Alors écoutez-la ! Ecoutez ce qu’elle ne vous dit pas…
Ecoutez moi quand je vous dis PATIENCE.
Ne demandez pas, ne forcez pas, même sous forme de jeux cela reste pour elle une agression.
Aidez là sur le chemin thérapeutique qu’elle a entrepris.
Vous la voyez en larmes n’interrogez pas, dites lui je suis là !
Vous la voyez prostrée, demandez lui de vous regarder pour qu’elle voit la plus belle image d’elle même !
Vous la voyez rire, riez avec elle…
Respectez sa pudeur, respectez ses craintes, respectez ce corps qui lui fait mal !
Un jour viendra où elle ira à vous, mais en attendant, le soir au couché prenez la juste dans vos bras en lui disant :

JE T’AIME ET JE SUIS LÀ POUR TOI.


article de Jocelyne Poussant (Psychanalyste – Thérapeute Analytique)

06.27.67.10.26                                        jocelyne.poussant@gmail.com




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