Pourquoi ce journal intime ?

Un besoin d'écrire tout simplement ? Aligner les mots et maux comme une thérapie ?
A maintes reprises j'ai cherché en vain des blogs parlant de le bipolarité et jamais je ne m'y suis retrouvée.
Je désire un blog simple où chaque personnes malades ou non puissent s'exprimer librement.
N'hésiter pas à m'envoyer vos textes, poésies...je les publierais, avec votre consentement bien sur.
Mon but n'est pas d'avoir plusieurs lecteurs mais si je peux aider, soutenir une seule personne et partager avec elle ce sera pour moi partie gagnée !!
Nathalie


lundi 2 février 2015

Retrouver son premier amour !! Un amour de jeunesse....à toi Loïc....

Avec le temps, on a forcément tendance à idéaliser une histoire d'amour qui appartient au passé...

Je l'ai connu lorsque j'avais environ 16 ans et l'amour est né peu à peu, nous nous sommes aimés durant deux ans, une courte histoire qui m'a marquée à jamais. C'était le petit parisien qui venait en vacances à la campagne rejoindre sa famille. Il était beau, grand, brun les yeux verts avec ce regard qui vous transperce, un sourire ravageur, cette odeur, une démarche élégante, et ce timbre de voix....Bref je n'ai rien oublié de lui et je n'ai cessé de pensé à lui durant toutes ces dernières années malgré ces dernières vingt sept années qui se sont écoulées. A nos 20 et 21 ans respectifs la vie nous a séparé !! Je crois que depuis Loïc je n'ai jamais pu aimer aussi fort, aussi tendrement, mon coeur ne s'est plus jamais emballé comme lorsqu'il était près de moi, juste sa présence et j'étais heureuse, un regard suffisait....

Il y a environ deux ans, dans notre campagne des bruits couraient qu'il était décédé, je ne peux vous exprimer mon désarroi, ma colère, ma tristesse. Je me suis confiée à mon amie de toujours et elle à son tour en a parlé à une "médium" qui juste d'après le prénom a su dire qu'il était bien vivant et qu'il vivait avec une femme plus âgée que lui. Evidemment comment y croire mais j'en avais besoin, je ne voulais pas qu'il soit mort, ce n'était pas possible, je n'avais pas pu lui dire au revoir !!! Alors j'ai effectué des recherches et grâce aux réseaux sociaux, mon amie l'a retrouvé. Quel fût mon soulagement mais aussi cette envie de reprendre contact avec lui, la vie est si courte et cette peur que j'ai eu m'en a donné le courage. J'effectue les recherches sur les pages blanches et je trouve son numéro de téléphone, j'appelle et je reconnais de suite sa voix. Il se souvient de moi !!! Nous parlons durant une heure et échangeons non numéro de téléphone portable, il me rappelle deux fois, les conversations sont longues et pleines de souvenirs, de tendresse, moi je n'ose pas lui téléphoner, il a une compagne (eh oui plus âgée que lui...) et de nouveau le silence !!

Il y a quelques jours il m'envoie ses voeux via le réseau social, je lui répond et samedi à 1h du matin je suis réveillée par le téléphone, Loïc au bout du fil....

Comment vous exprimer ma joie mais aussi l'appréhension que de nouveau il disparaisse, il m'a dit qu'il fera son possible pour venir me voir quelques jours et depuis je ne pense qu'à ça !!!!!!!!

Je laisse ici la chanson qu'il écoutait en boucle...


https://www.youtube.com/watch?v=F8BMm6Jn6oU


Quand l'interprétation brise les relations ! Par Diane Gagnon

La source de beaucoup de malentendus et de conflits est bien souvent l’interprétation que nous posons sur les gestes, les paroles, les actes ou même les pensées de l’autre! Quand on juge les actions de l’autre à partir de notre propre interprétation, sans valider si ce qu’on perçoit est conforme à l’intention de l’autre, on se crée des scénarios qui ne peuvent qu’être néfastes pour la relation.

Nous sommes alors en mode projection : nous projetons sur l’autre ce que nous croyons que nous-mêmes ferions à sa place. Nous teintons la réalité à partir de nos propres scénarios de peur, jamais à partir de nos scénarios d’amour. Nous anticipons une réaction X parce que nous avançons l’idée que nous-mêmes réagirions ainsi dans une telle perspective. Et pourtant, nous n’avons jamais chaussé les souliers de l’autre. Nous n’avons pas son vécu, ni ses expériences, ni ses blessures, ni ses ressources. Nous partons de ce que nous portons de plus petit, c’est-à-dire un jugement gratuit sur l’autre, conditionné par notre peur de perdre. Et quand on est dans le jugement, on ne peut pas être dans l’amour.

Parfois, nous avons tellement peur de perdre l’amour de l’autre que nous créons des scénarios dans notre mental où justement cet amour nous est retiré, comme pour nous donner raison et nous faire mal à l’avance de ce qui n’arrivera peut-être jamais, ou que plus tard. C’est ainsi que nous créons nous-mêmes, de toutes pièces, nos propres souffrances, à partir de nos scénarios erronées basés sur des peurs irraisonnées et des jugements hâtifs que notre orgueil nous empêche de remettre en question.
Combien de fois après avoir vérifié ce qu’une autre personne a voulu dire avons-nous réalisé que ce n’était pas du tout ce que nous pensions ? Et pourtant, nous continuons de créer d’autres scénarios tellement étoffés que nous pourrions, justement, remporter le premier prix d’interprétation !
Trop souvent, nous n’osons pas poser les vraies questions, par peur de la réponse. Et pourtant, c’est dans cette réponse qu’on pourra mieux comprendre l’autre et décider alors de notre propre réponse, plus appropriée, à ses paroles et ses gestes.
Nous croyons que l’autre est fâché ? Demandons-lui si c’est le cas. Nous craignons que l’autre ne nous aime plus ? Vérifions auprès de lui ! Nous estimons qu’un tel comportement visait à nous faire de la peine ? Validons auprès de cette personne son intention en agissant ainsi.
Sachons reconnaître que la majeure partie de nos interprétations ne sont pas basés sur la réalité mais sur nos peurs !
Et il ne faut pas confondre ici l’interprétation, créée dans notre mental, avec notre intuition, qui vient du cœur et qui se trompe rarement, elle !
Validons plus, interprétons moins !