Un besoin d'écrire tout simplement ? Aligner les mots et maux comme une thérapie ? A maintes reprises j'ai cherché en vain des blogs parlant de le bipolarité et jamais je ne m'y suis retrouvée. Je désire un blog simple où chaque personnes malades ou non puissent s'exprimer librement. N'hésiter pas à m'envoyer vos textes, poésies...je les publierais, avec votre consentement bien sur. Mon but n'est pas d'avoir plusieurs lecteurs mais si je peux aider, soutenir une seule personne et partager avec elle ce sera pour moi partie gagnée !! Nathalie
Tu aurais 69 ans aujourd'hui.
Le 2 août 2005 tu nous a quitté après t'être battu durant 2 ans contre le cancer.
Les gens ne te reconnaissaient même plus dans notre village tellement la maladie t'avait changer physiquement. Tu avais beaucoup maigris au point de ne pas tenir longtemps debout.
Je sais que tu en souffrais terriblement et tu as décidé de ne plus sortir de la maison.
Une semaine avant ta dernière hospitalisation tu es tombé dans mes bras en te levant de la chaise pour aller t'allonger dans le canapé. J'ai du téléphoné aux pompiers qui t'ont emmené à l'hôpital en urgence, c'était un dimanche, il y avait la fête sur la place.
J'avais mal d'entendre tous ces gens s'amuser et de savoir que toi tu ne pourrais plus jamais rire.
Ce fut le dernier jour où tu vis ta maison pour laquelle tu as travaillé durement durant des années.
Nous avons appris ta maladie 2 mois avant ta retraite !! Tu as commencé de travailler à l'âge de 12 ans chez tes parents nourriciers.
Papa tu me manques, j'aurais aimé prendre le temps avec toi. Profiter de toi mais ton boulot t'accaparait tout ton temps. Tu n'avais jamais de vacances.
Entre toi et moi il n'y avait que le silence...
Je t'aime papa, jamais ces mots ont été prononcés entre toi et moi et c'est très douloureux de te les dire aujourd'hui.
Je me retrouve de nouveau dans une impasse.
Je n'en peux plus de cette dépression qui prends toujours le dessus.
Facile de nous dire change toi les idées, bouge...mais je ne peux pas, pas envie, envie de rien.
Personne à qui en parler, hormis ma psy mais est ce suffisant ? Non. C'est professionnel et j'aimerai tellement trouver une épaule, qu'une personne me tende la main.
A l'hôpital de jour je me sens bien pour une simple raison je sais que les personnes qui m'entourent sont dans le même état d'âme, plus ou moins important. Nous ne parlons pas les uns des autres de ce qui nous amène à nous retrouver à cet endroit, mais nous sommes un petit groupe qui s'entend bien.
De ma vie je n'ai fait qu'écouter les personnes qui m'entourent, les soutenir comme je le pouvais et aujourd'hui je me rend compte que je suis seule.
Des questionnements sans cesse, du pourquoi, du comment qui ne trouvent pas d'issue.
Un manque de confiance total en moi.
Je suis comme une loque, plus ou moins abrutie par les médicaments, pour ça j'ai la dose !!!
Je vis dans un monde qui n'est pas le mien, plus j'avance plus je m'en rends compte. Les humains me déçoivent de jour en jour.
La solidarité se fait de plus en plus rare,
On ne vit plus que dans un monde virtuel,
Les gens ne se parlent pratiquement plus,
Ne se voient plus, ne s'écrivent plus,
Où sont nos belles cartes d'anniversaires ou autres ??
Où sont les rencontres autour d'une table pour partager ??
Que sommes nous devenu ?????
Aujourd'hui je prends ma plume au bon matin pour t’écrire
À travers cet hymne où mes mots te seront exprimés
À travers mes phrases, où sincérité te sera déclarée
Je désire mettre fin au silence de la réalité
Et te dire une fois pour toute la vérité
Souvant les mots me manquent,
l'inspiration s'évade et la peur des mots m'envahit. Parfois, les phrases surgissent avec le regret de
les avoir prononcées et sur mes lèvres le soucis. Pire encore, parler pour rien, ne pas me faire comprendre
sont les sentiments qui s'emparent de ma vie
Rassures-toi ce n'est pas une nouvelle déclaration Mais simplement la vérité des sentiments Oui, j'ai besoin de te le dire de tout mon cœur Que seul ton bien-être peut faire mon bonheur Permets-moi de te présenter L'importance que mon cœur peut te porter Ta valeur à mes yeux dépassant Le plus charmant des sentiments Comme un soleil sans lumière, une lune sans ombre Une terre sans fleurs, un ciel sans couleurs Une fraise sans goût, un repas sans saveur Une voix sans paroles, un regard sans vision Une existence sans destin, une vie en dérision Voici ce que serait le reflet de ma vie Dans un monde sans toi, sans ta présence
J'aimerais éprouver un jour le sentiment d'avoir
fait quelque chose de bien
J'aimerais croire que la
véritable amitié existera encore demain Pouvoir un jour recevoir autant que je puisse
donner Pouvoir ressentir l'intérêt de vivre et d'exister Et cela je le trouve dans le pourquoi de mes actes
et de mes pensées vis-à-vis de ta personne Dans mes faits et gestes qui m'amène vers toi, à
être tel que je suis, tel que je résonne
Je souhaiterais te rendre heureuse à chaque instant
où tu vas mal Je souhaiterais que tu comprennes mon attitude
amicale Redonner le sourire à tes lèvres quand il n'est pas
présent Te redonner aussi la liberté de vivre quand je me
dois d'être distante A travers les jours je te verrai évoluer, Tandis que moi j'essaierai de progresser; Quand dans mes jours tu t’étais éloignée Et que le destin a voulu nous rapprocher, Je continuerai à chaque instant d'y penser,
Oui je penserai à tous ses moments passés avec toi, Depuis le jour où je t'ai redit bonjour sur le net
ou par tel, A toutes les conversations que l'on a pu avoir,
Tout portait à croire que le destin voulait nous
séparer, On ne pouvait se voir ni même se parler; Aujourd'hui nous voici l'une et l'autre Dans ce monde qui ne devait plus être le notre. L'histoire de notre vie l'a apparemment voulu, Mon rêve serait de pouvoir te garder A mes cotés, tout près de moi; Mais dans mon cœur tu resteras A tout jamais, pour l'éternité.
L'autre soir avec mon amie, ma soeur nous avons eu une discussion concernant les préférences dans la famille.
Pourquoi la mère ou le père ont une attirance plus forte vers un enfant plutôt que l'autre ?
Je ne saurais répondre à cette question même en l'ayant vécue.
Ma mère aimait, et aime mon frère plus que tout. Lorsqu'il était enfant ils étaient très fusionnels, au point que je n'existais pas à leurs yeux.
C'est très dur à vivre et on culpabilise, on se demande ce que l'on a bien pu faire pour mériter un tel dédain.
Je reste persuader que je ne devais pas être désirée mais comment le savoir ?
Mais que dire que l'on en souffre terriblement !
La première année j'ai été élevée par mes grands parents. j'étais une enfant très sauvage personne ne pouvait m'approcher. Je confondais les jours et les nuits au point qu'une nuit mon père m'a mise dans un placard pour ne plus m'entendre, attention il n'y a pas de maltraitance dans ce geste, mais lorsque vous apprenez ça bien des années plus tard croyez moi ça fait un mal fou.
J'ai un souvenir qui me fait encore aujourd'hui froid dans le dos, j'étais seule dans le parc, dans la cuisine chez mes parents, et tout me semblait immense autour de moi, je suis incapable de dire l'âge que j'avais.
A l'école maternelle, je me mettais dans un coin, les cheveux devant les yeux pour ne voir personne et surtout pour que personne ne me voit.
Plus tard, à l'école primaire, lorsque je rentrais des cours, mon frère et ma mère regardaient la télévision, elle fermait la porte qui séparait les deux pièces pour que je ne les dérange pas je me retrouvais seule devant mes devoirs et de temps à autre elle passait derrière moi juste pour me hurler dessus et quelques fois j'avais droit à une gifle au niveau de la nuque.
Pourtant j'étais toujours première ou voir deuxième mais les résultats je crois que ça ne ne lui apportait rien, elle s'en fichait tout simplement, le moindre effort de ma part était vain.
J'aimerai aussi me souvenir de mes cadeaux pour mon anniversaire, mais aucun à part me dire, mes parents étaient commerçants et leurs vacances étaient au mois de février, je suis née en mars donc pas de rentrée d'argent donc pas de cadeaux, et chaque année elle me disait que...pas d'argent....et rien d'année en année.
Pour noël idem (un mot que je déteste) et oui mon frère est né le 21 décembre donc les cadeaux étaient à ce moment, pour lesquels malgré tout je me faisais un plaisir de choisir avec ma mère, les seules fois ou j'avais mon mot à dire, ou elle savait pertinemment que j'étais là, présente, que j'existais.
Quelques années plus tard je rejoignais ma seconde famille dans un bar... les potes !!
Jamais je n'en ai parlé à qui que ce soit à cette époque. Pourtant j'en souffrais terriblement.
Aujourd'hui mon père est décédé, mon frère fait sa vie, il a un enfant, ma mère et ma belle soeur, qui n'est pas un cadeau, ne se voient que très rarement pourtant ils n'y a qu'une trentaine de km qui les séparent.
Je sais qu'aujourd'hui elle est seule et fait tout pour se rapprocher de moi, quand elle me dit qu'elle m'aime, ce sont des mots que j'aurais aimé entendre plus tôt. A ce jour je n'y crois plus, je voudrais faire des efforts me dire que c'est la vérité mais je ne peux me convaincre de la véracité de ces mots et que dire...ça me me dégoûte...oui c'est le mot ! oui et non...envie de lui hurler il est trop tard !...c'est quand tu es môme que tu as besoin qu'on te le dise pour avancer dans la vie et plus tard tu n'y crois plus, mais aujourd'hui comment lui expliquer que je ne veux pas les entendre ces mots que je n'y crois pas, que ça fait mal et le pire de tout comme elle est seule, elle insiste et devant elle je me sens vide, démunie.
Quand je vois une maman qui est fusionnelle avec sa fille, je me dis juste ces quelques mots "que c'est beau" !!!!!!!!! que j'aurais aimé avoir juste un instant vivre ce moment, cet amour.
Tout mon écrit peut sembler brouillon, incompréhensible, il est vrai les mots et maux se sont alignés ainsi sans que je ne contrôle juste ma pensée, mes ressentis, mon mal être devant celle que je devrais admirer, aimer...
C'est un gros chaos dans ma tête, je n'arrive plus à me poser, à réfléchir. Je suis épuisée. Encore une fois je ne sais plus quoi penser.
Si je m'écoutais je resterais sous la couette à dormir pour oublier, oublier qui je suis, oublier cette vie, oublier d'où je viens, oublier mon passé, ne pas me préoccuper de mon avenir qui semble si incertain.
J'étais sur un nuage ces dernières semaines tout avançait bien et aujourd'hui pour se lancer dans un projet professionnel, si il n'y a pas le pognon, malgré avoir un bien immobilier, les banques ne veulent pas prêter. Ou alors à un taux et avec une durée des plus inimaginables. Et de plus est, sans assurance, et oui avoir été en accident de travail pour braquage m'interdit encore une fois la sécurité.
Je suis dégoûtée, envie de laisser tomber.
Ma vie, mon passé, mon destin n'ont été que l'ombre de moi même...mon avenir, la question est ce que j'en désire un réellement ?
Je sais que je ne peux continuer ainsi... Mais que faire ??
Oui de retour de 4 jours en famille passés dans le Loiret, à Nesroy exactement, une petite commune de 373 habitants où il n'y a rien à faire. Le repos total.
Heureuse d'être de retour, ce week end entouré de mes proches était long malgré tout.
La famille depuis quelques je peine à supporter. J'ai peut être trop donner de mon temps auparavant, avoir toujours répondu présente et aujourd'hui j'étouffe, je me rends compte que je prends énormément sur moi.
Je suis rentrée seule, je les ai laissé terminé ce dernier jour ensemble, je n'en pouvais plus. Faire semblant je ne le peux plus et je ne veux pas faire de mal, alors j'ai fait ma B.A pour faire plaisir, surtout à ma mère.
La question est, est ce que je pourrais le refaire ? Je ne sais pas !!
Ce matin je suis allée visiter une maison dans un hameau pour laquelle j'ai fait une proposition de prix. Une maison avec une grange, un garage et attenant à celui-ci une autre petite maison avec un petit terrain qui je pourrais louer à l'année ou bien en gîte. Je m'y suis sentie bien entourée de 14 000 m2 de terrain, une vue magnifique sur la nature, rien que la nature.
Je crois que j'ai besoin de changer, de m'envoler dans un autre lieu d'habitation. Je m'y projetais déjà.
Je sais déjà où placer les box pour accueillir chiens et chats, la nurserie, installer un parcours pour l'éducation, .... Mais il faut déjà vendre la mienne et là est le plus gros problème.
Cet après midi, un agent de Century 21 est venu pour faire un état des lieux, le dossier sera complet mardi prochain à notre prochain rendez-vous. Il est tombé sur le charme de ma maison, il semble très confiant malgré que, comme il me l'a expliqué il y a plus de biens à vendre que d'acheteurs.
Alors je croise les doigts pour que cette vente se fasse rapidement et pouvoir recommencer une autre vie...
Ce soir je t'ai menti, comme depuis plusieurs fois pour la même raison depuis une semaine, prétextant le fait d'aller me doucher pour mettre fin à notre conversation.
En fait je voulais fumer un joint et dès le moment ou nous partagions des mots, je ne cessais de penser qu'à ça.
Pourtant je n'aime pas mentir, ce n'est pas dans ma nature, mais peur de te le dire, devoir te l'avouer était dur et je ne sais pourquoi. Tu me connais et tu le sais que j'ai toujours envie de cette merde, mais tu es contre toute addictions et je ne veux pas que tu crois que je replonge dans cette galère
Et puis tu m'as fait comprendre qu'il ne fallait plus que je te dise quand j'étais mal, que tu voulais parler d'autre chose. Alors je respecte ta demande.
Je sais que tu ne me lis pas et mon "journal intime" est là pour me donner l'opportunité d'aligner les mots, ça m'aide et je me sens plus légère.
Oui partager ce mal qui te ronge est une bouffée d'air, un besoin !!!!
Je suis sincèrement désolée de te mentir
je t'embrasse
jtm
Le soleil brille dehors mais pas en moi depuis jours.
La mélancolie a refait son apparition. Je n'en peux plus de sourire, de sortir, envie de rester sous la couette jours et nuits en me demandant ce que je fais sur cette terre.
C'est complètement dingue, comment peut on avoir des rêves dans ces moments de tristesse ? Comment peut on imaginer un seul instant de changer de vie lorsque l'on ne la désire plus.
En ce moment la solitude me pèse, pourtant je suis bien entourée mais cela ne me suffit plus. Je n'avance plus. Leur présence est pourtant des plus digne, je sais que je peux compter sur eux mais voilà, ça ne m'aide pas à trouver la sérénité que je recherche tant.
Mon esprit est toujours en questionnement. Je veux et puis je ne veux plus, envie et plus envie, voir du monde en voulant rester seule...j'admets qu'en alignant ces mots tout cela ne veut rien dire et pourtant c'est ma vie !
Et je sais que plus les jours vont avancés le ras le bol va s'installer de plus en plus. Je suis en accident de travail jusqu'au 19 mai, je ne sais pas si réellement j'ai envie de reprendre, je dirais 50/50. J'ai peur de retourner au boulot, j'angoisse mais je me dis qu'aussi j'aurais une occupation. Je ne serais pas à me morfondre et me dire que je suis un parasite sur terre.
Que ce choix est difficile. Enfin j'en parlerais avec mon médecin psy lundi, c'est lui qui décidera.
Voilà encore une chute envers laquelle il faut se débattre mais à force j'y perds des plumes et bientôt je ne pourrais plus m'envoler.
Oui j'ai envie de changer de vie. Une
autre carrière professionnelle, un autre lieu.
Tout changer pour renaître, un besoin.
Tenter de laisser derrière moi ce passé, qui m'étouffe et m'angoisse, ainsi que mon présent.
Mon médecin m'a dit que l'on traînait malgré tout nous nos valises que le changement ne pouvait pas tout effacer mais pouvait en tout cas m'aider à avancer. Que je ne m'inquiète pas qu'il est toujours possible de faire marche arrière !!! Mais malgré tout je crois que j'ai m'a fierté et malgré ma maladie je ne reviendrais pas, je n'aime pas m'avouer vaincu. Dans mon travail actuel, mon directeur m'a dit que j'étais une personne qui aimait les défis, qui avait de l'ambition, qui savait prendre des responsabilités et surtout de la persévérance et de la ténacité.
Mais j'ai peur tout en avançant doucement. Ce n'est pas facile de
partir dans un département, une ville où l'on ne connait personne, où
j'ai décidé d'y exercer un métier, ou plutôt une passion.
L'éducation, le comportement, le gardiennage, le taxi et l'élevage canin. Et puis prendre des photos, un autre hobby, de ces compagnons à quatre pattes.
Tout en restant dans un cadre "familial" si je peux dire. Je ne veux pas d'une grande structure. Je souhaite recevoir des chiens pour qu'ils soient heureux et avoir le temps de m'occuper de chacun d'eux selon leur besoin.
J'ai suivi 6 mois de cours théorique, 3 semaines de stage pratique et je dois passer mon certificat de capacité. Il doit y avoir une session en juin, je suis pressée d'y être et en même temps j'angoisse. Peur de l'examen, de ne pas l'avoir.
Je cherche en ce moment le nom que je peux donner à mon établissement (si vous avez des propositions je suis preneuse), je travaille de nouveau sur mes cours, il faut aussi que je vois aussi pour réaliser un site, et puis il y a des papiers à n'en pas finir, à établir pour la Préfecture et la Direction des Services Vétérinaires. Enfin voilà depuis quelques jours je tente de vider mon esprit et de me préoccuper de mon avenir, il y des années que je n'ai pas pensé à moi.
J'ai toujours vécu en me persuadant que j'avais la vie que je méritais. Mais la question est pourquoi ? Quel mal ai je fais ? Ou est ce tout simplement la bipolarité qui me laisse comme une statue, pétrifiée, et qui me détruit à grands pas.
Oui j'ai pris enfin conscience que j'étais malade, et aujourd'hui j'ai envie de la confronter.
En ce moment je vais bien, j'en profite, car comme je l'ai dit dernièrement elle ne nous lâche pas !!
Je vais citer les mots de Cath : "le soleil se lève tous les matins malgré les nuages"
Je vais terminer par une phrase qu'une psy à écrit et qui m'aide beaucoup :
"mes mots ne seront jamais tortueux car l'important est de comprendre
ce que l'on a et ce que l'on est et le pourquoi viendra après"
(d'ailleurs je vous invite à parcourir son site : psy-des-collines-13.net c'est une psy formidable, elle m'a beaucoup aidée, soutenue avec beaucoup de professionnalisme et de disponibilité)
Que dire de toi, que je t'ai aimé et que tu as toujours une petite place dans mon coeur 25 ans après
Je me rappelle de nos premiers baisers dans une ruelle, nous avions entre 17 et 18 ans.
Tu n'étais mon premier petit ami, mais tu as su m'aimer, nous nous sommes aimés. Nous étions comme aimantés. Nous nous comprenions le temps d'un regard lorsque nous étions avec nos amis et nous nous rejoignons à l'abri de tous, dans notre petit coin de paradis où nous nous sommes aimés.
J'ai toujours tes lettres lorsque tu étais à l'armée.
Puis la vie nous a séparés, à tes quinze ans ton papa s'est suicidé et c'est toi qui la trouvé mort, une balle dans la tête, un suicide. Suite à cela ta maman c'est mis à boire.
Tu avais un plus petit frère de 3 ans ton cadet, et tu as pris les choses en mains. Enfin à ta manière, tu as commencé à faire du recel puis tu as connu la prison, tu y es sorti pour y retourner quelques mois plus tard pour les mêmes motifs. Tu y a passé 2 ans en tout.
Tu attendais en 88 l'élection présidentielle pour avoir la grâce que tu n'as pas eu.
Et moi, pourtant qui t'aimait plus que tout, je ne vivais que pour toi, pour notre amour, et bien je t'ai laissé ce soir là, au lieu de t'écrire comme convenu j'ai préféré la présence de mes amis et fêter la victoire de Mitterrand.
J'ai décidé à ce moment de te quitter et mener une autre vie. J'avais 21 ans et envie de vivre. Vivre mais quoi ? Qu'y a t-il de plus beau que l'amour ?? Et pourtant !
Aujourd'hui encore je ne comprends toujours pas mon comportement, je le regrette toujours. Peut être ai je trop écouté les paroles de mon entourage.
A cette époque une personne, mon amie aurait pu me conseiller, me dire, m'aider mais sa vie était plus compliquée que la mienne.
Ce soir en écrivant j'entends toujours ta voix si douce dans le creux de mon oreille, ton odeur, tes mains, ton regard, ta démarche de bad boy !! Oui tout, est toujours en moi comme si c'était hier !
Mais hier c'est le passé. Après avoir cru durant 5 longues années un pote qui m'avait dit que tu étais décédé, mon amie m'apprends que tu ais
bel et bien en vie et grâce à une connaissance qui m'a aidé pour te rechercher j'ai su où tu résidais.
J'ose, je téléphone tout en sachant que tu vis avec ta petite amie.
Nous parlons 1H30, nous rions comme si le temps n'avait pas eu d'emprise. Nous nous rappelons quelques fois et de nouveau plus de nouvelles.
Je pense que l'un et l'autre voulions savoir ce que nous étions devenu, que nous étions en bonne santé tout simplement.
Et cela suffit à mon bonheur
Adieu Loïc...