Oui j'ai envie de changer de vie. Une autre carrière professionnelle, un autre lieu.
Tout changer pour renaître, un besoin.
Tenter de laisser derrière moi ce passé, qui m'étouffe et m'angoisse, ainsi que mon présent.
Mon médecin m'a dit que l'on traînait malgré tout nous nos valises que le changement ne pouvait pas tout effacer mais pouvait en tout cas m'aider à avancer. Que je ne m'inquiète pas qu'il est toujours possible de faire marche arrière !!! Mais malgré tout je crois que j'ai m'a fierté et malgré ma maladie je ne reviendrais pas, je n'aime pas m'avouer vaincu.
Dans mon travail actuel, mon directeur m'a dit que j'étais une personne qui aimait les défis, qui avait de l'ambition, qui savait prendre des responsabilités et surtout de la persévérance et de la ténacité.
Mais j'ai peur tout en avançant doucement. Ce n'est pas facile de partir dans un département, une ville où l'on ne connait personne, où j'ai décidé d'y exercer un métier, ou plutôt une passion.
L'éducation, le comportement, le gardiennage, le taxi et l'élevage canin. Et puis prendre des photos, un autre hobby, de ces compagnons à quatre pattes.
Tout en restant dans un cadre "familial" si je peux dire. Je ne veux pas d'une grande structure. Je souhaite recevoir des chiens pour qu'ils soient heureux et avoir le temps de m'occuper de chacun d'eux selon leur besoin.
J'ai suivi 6 mois de cours théorique, 3 semaines de stage pratique et je dois passer mon certificat de capacité. Il doit y avoir une session en juin, je suis pressée d'y être et en même temps j'angoisse. Peur de l'examen, de ne pas l'avoir.
Je cherche en ce moment le nom que je peux donner à mon établissement (si vous avez des propositions je suis preneuse), je travaille de nouveau sur mes cours, il faut aussi que je vois aussi pour réaliser un site, et puis il y a des papiers à n'en pas finir, à établir pour la Préfecture et la Direction des Services Vétérinaires.
Enfin voilà depuis quelques jours je tente de vider mon esprit et de me préoccuper de mon avenir, il y des années que je n'ai pas pensé à moi.
J'ai toujours vécu en me persuadant que j'avais la vie que je méritais. Mais la question est pourquoi ? Quel mal ai je fais ? Ou est ce tout simplement la bipolarité qui me laisse comme une statue, pétrifiée, et qui me détruit à grands pas.
Oui j'ai pris enfin conscience que j'étais malade, et aujourd'hui j'ai envie de la confronter.
En ce moment je vais bien, j'en profite, car comme je l'ai dit dernièrement elle ne nous lâche pas !!
Je vais citer les mots de Cath : "le soleil se lève tous les matins malgré les nuages"
Je vais terminer par une phrase qu'une psy à écrit et qui m'aide beaucoup :
"mes mots ne seront jamais tortueux car l'important est de comprendre ce que l'on a et ce que l'on est et le pourquoi viendra après"
(d'ailleurs je vous invite à parcourir son site : psy-des-collines-13.net
c'est une psy formidable, elle m'a beaucoup aidée, soutenue avec beaucoup de professionnalisme et de disponibilité)
Ton texte m'a ému : oui, je crois que tout est possible. Je crois qu'on ne fait pas machine arrière mais qu'on peut apprendre à mieux se connaitre pour mieux anticiper et peut etre ainsi, moins souffrir !
RépondreSupprimerTu acceptes de te dire malade. C'est un grand pas. Maintenant, cette maladie ne te définit pas : tu es ce que tu choisis d'être... avec ta maladie en plus mais au fond, tu es toi !
Ta force, c'est de savoir tout ça : et de ne plus t'identifier à ta maladie mais apprendre jusqu'où elle t'emmène pour mieux l'accepter et non plus subir.
il y a tellement de choses à comprendre sur soi pour mieux s'aimer et avancer ! Et en ça, je crois que tout est possible !
Belle journée
Cath
Cath
Cath, merci encore pour tes mots qui me sont d'un grand soutien
RépondreSupprimerPour parvenir à s'aimer avec la bipolarité cela est très difficile. La cyclothymie est encore trop présente.
Depuis hier le ciel est de nouveau gris et je cherche en vain le soleil.
Belle journée
Nathy