Pourquoi ce journal intime ?

Un besoin d'écrire tout simplement ? Aligner les mots et maux comme une thérapie ?
A maintes reprises j'ai cherché en vain des blogs parlant de le bipolarité et jamais je ne m'y suis retrouvée.
Je désire un blog simple où chaque personnes malades ou non puissent s'exprimer librement.
N'hésiter pas à m'envoyer vos textes, poésies...je les publierais, avec votre consentement bien sur.
Mon but n'est pas d'avoir plusieurs lecteurs mais si je peux aider, soutenir une seule personne et partager avec elle ce sera pour moi partie gagnée !!
Nathalie


mardi 9 juillet 2013

CE QU’ON PEUT FAIRE PAR SOI-MÊME

Exprimer sa souffrance et accepter d’être aidé

Dire ce que l’on ressent à des personnes de confiance quand on va mal est un conseil valable pour tout le monde, à tout moment de la vie. Revenir sur une expérience douloureuse, la partager avec un proche, pleurer si l’on en a envie… tout cela fait partie d’un processus naturel qui permet d’aller mieux.
Bien sûr, quand on souffre de dépression, il n’est pas évident de parler de ses sentiments et de ses émotions. Cette maladie génère en effet une culpabilité, un sentiment d’échec et un fatalisme tels qu’on a l’impression que toute aide extérieure est inutile. Cette impression est fausse, évidemment. Il existe des traitements efficaces de la dépression et l'entourage peut jouer un rôle non négligeable dans l’accompagnement de ces traitements

C’est pourquoi, autant que possible, même si c’est parfois difficile, il est particulièrement important d’accepter d’être aidé, d’exprimer ce que l’on ressent, de faire confiance aux personnes qui nous aiment, en chassant de nos pensées l’idée qu’elles nous considèrent comme un enfant, comme un « être inférieur » ou comme un « malade mental ».

Il est également essentiel, une fois l’aide acceptée, de ne pas se laisser envahir par un sentiment de mauvaise estime de soi, ou par la crainte d’être jugé ou déconsidéré, que ce soit par ses proches ou par son médecin. Par son médecin, en particulier, car cela pourrait conduire à lui dissimuler certaines informations essentielles au diagnostic et aux traitements (réalité de la prise du traitement, effets indésirables, niveau réel de souffrance…).

  
Repérer les signes précurseurs de la dépression

Apprendre à détecter les signes précurseurs d’un épisode dépressif, c’est se mettre en position d’entreprendre une démarche de soin dans les meilleurs délais et d’éviter ainsi une aggravation de la maladie.

Ces signes varient d’une personne à l’autre (chacun peut avoir ses propres signes) mais ce sont souvent les mêmes qui réapparaissent chez un même individu dans le cas de troubles récurrents (qui se répètent dans le temps).
Les signes précurseurs les plus fréquents sont :
• un changement de l’humeur (notamment une tristesse et des pleurs sans motif) ;
• une perte d’intérêt pour les activités qui font habituellement plaisir ;
• des troubles du sommeil (réveil aux petites heures du matin, sommeil non réparateur…) ;
• une anxiété de fond avec des moments plus aigus, notamment lors de situations jusqu’alors considérées comme routinières et sans danger (sortir faire les courses, par exemple) ;
• une irritabilité inhabituelle qui nécessite beaucoup d’énergie pour être contrôlée ;
• une fatigue importante ou un ralentissement des mouvements ;
• une impossibilité à agir, à accomplir les tâches quotidiennes ;
• une sensibilité exacerbée au bruit ou à l’agitation environnante ;
• des modifications inhabituelles (diminution ou augmentation) de l’appétit ;
• etc.
Savoir reconnaître ses propres signes est particulièrement utile dans le cas de troubles récurrents. Tenir un journal en notant son humeur au fil des jours est une bonne idée, pour soi-même et pour son médecin.

Pour en savoir plus : http://www.info-depression.fr/

 



 


 




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