La personnalité paranoïaque implique la présence d'au moins quatre des sept symptômes suivants
- Le sujet s'attend, sans raison suffisante, à ce que les autres se servent de lui, lui nuisent ou le trompent
- Il est préoccupé par des doutes injustifiés concernant la loyauté ou la fidélité de ses amis et collègues, d'une façon plus générale de son entourage
- Il est réticent à se confier à autrui car il craint que sa confidence ne soit utilisée contre lui
- Il discerne des significations cachées, humiliantes ou menaçantes, dans des événements anodins
- Il est rancunier, ne pardonne pas d'être blessé, insulté ou dédaigné
- Il s'imagine des attaques contre sa personne ou sa réputation, auxquelles il va réagir par la colère ou la rétorsion
- Il met en doute de manière répétée et sans justification
la fidélité de son conjoint.
Le trouble de la personnalité paranoïaque est un trouble mental caractérisé par une paranoïa et une méfiance envahissante à long-terme des autres
Les individus souffrant de ce trouble de la personnalité peuvent être hypersensibles. Ils pensent être menacés et tentent de chercher tout signe de cette menace.
L' Image de soi
Les patients souffrant de trouble de la personnalité dépendante se perçoivent eux-même comme inutiles, ils sont persuadés de vivre dans un monde froid et dangereux et sont incapables de se protéger par eux-même. Ils se définissent eux-même comme faibles et sans défense, ils tournent leurs espoirs envers les autres. Ces individus refuseront d'être ambitieux et sont persuadé être dépourvu de toute capacité indépendante
Le trouble de la personnalité dépendante (TPD, anciennement connu sous le terme de (trouble de la personnalité asthénique) est un trouble de la personnalité caractérisé par une dépendance psychologique persistante des autres individus. Ce trouble de la personnalité est une condition chronique ou à long terme dans laquelle les patients dépendent des autres individus concernant leurs besoins physiques et émotionnels, tout en dépendant un minimum d'eux-même.
Selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, le trouble de la personnalité dépendante se caractérise par un «besoin général et excessif d'être pris en charge qui conduit à un comportement soumis et "collant" et à une peur de la séparation, qui apparaît au début de l'âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes».
Le DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) classe dès lors plusieurs symptômes:
- le sujet a du mal à prendre des décisions dans la vie courante sans être rassuré ou conseillé de manière excessive par autrui
- a besoin que d'autres assument les responsabilités dans la plupart des domaines importants de sa vie
- a du mal à exprimer un désaccord avec autrui de peur de perdre son soutien ou son approbation. NB : ne pas tenir compte d'une crainte réaliste de sanctions;
- a du mal à initier des projets ou à faire des choses seul (par manque de confiance en son propre jugement ou en ses propres capacités plutôt que par manque de motivation ou d'énergie)
- cherche à outrance à obtenir le soutien et l'appui d'autrui, au point de faire volontairement des choses désagréables
- se sent mal à l'aise ou impuissant quand il est seul par crainte exagérée d'être incapable de se débrouiller ;
- lorsqu'une relation proche se termine, cherche de manière urgente une autre relation qui puisse assurer les soins et le soutien dont il a besoin ;
- est préoccupé de manière irréaliste par la crainte d'être
laissé à se débrouiller seul.
Le traumatisme infantile provoque des
modifications du moi, comme des cicatrices, qui resurgissent après
une période de latence, probablement due à la latence
physiologique.
L’effet retardé du traumatisme
apparaît quand les exigences de la réalité extérieure entrent en
conflit avec l’organisation défensive du moi. «La maladie peut
être considérée comme une tentative de guérison, comme un effort
tenté pour rassembler les éléments du moi que le traumatisme avait
dissociés, pour en faire un tout puissant en face du monde
extérieur.»
Freud, dans la suite de son exposé,
note les conditions du retour du refoulé: - soit l’affaiblissement
de la puissance du contre-investissement, - soit le renforcement des
éléments pulsionnels liés au refoulé, - soit l’impression
surgis de la similitude entre événements récents et anciens qui
réveille le refoulé. «Dans ce cas, le matériel récent se
renforce de toute l’énergie latente du refoulé et ce dernier agit
à l’arrière-plan de l’impression récente et avec son concours»
Lorsque nous sommes fatigués, harassés
de soucis, nos forces s'épuisent, le contre-investissement cède et
nos mécanismes de défense habituels sont moins opérants. Nous
devenons irascibles, parfois au bord des larmes et nous craquons pour
un rien. Il arrive que certaines situations, des événements
particuliers suscitent une réaction dont nous ne nous expliquons pas
l'intensité jusqu'à ce que nous établissions un parallèle avec un
moment du passé. Quand un ou des besoins essentiels à notre
équilibre ne sont pas satisfaits et qu'ils sont minimisés ou non
reconnus, des images, des scènes de film ou de vie.... peuvent
attiser le manque et déclencher une émotion difficile à contenir.
Le refoulé c'est un peu comme une
fragilité à fleur de peau qui n'attend que d'être effleurée pour
faire surface...
Après plusieurs recherches sur le net, lu et copier plusieurs articles, dans lesquels je m'y suis retrouvée complètement.
Et vous, qu'en pensez vous ???
Merci Nathy pour ces explications, je trouve ça intéressant ! Et je crois que nous avons tous quelques névroses au fond de nous, elles sont simplement plus ou moins marquées, actives, selon les personnes.
RépondreSupprimerPour l'entourage, toute la difficulté de ces divers troubles de la personnalité, c'est de ne pas mélanger la maladie et la personne elle-même. Ne pas faire d'amalgame. On a tellement vite fait de "cataloguer" ou de juger !
Il me semble que la psychiatrie n'est qu'au début de la découverte de toutes ses "maladies de l'âme".
Nathy, tu as le courage de chercher des réponses et de te remettre en question et c'est déjà énorme ! Tellement de gens foncent, sans se poser de questions, alors qu'ils devraient vraiment réfléchir sur eux-mêmes !
C'était Cath....mdr j'ai oublié de signer mon commentaire ! tête en l'air que je suis...
RépondreSupprimerGros bisous
Cath
RépondreSupprimerCath,
Sommes nous tous des névrosés ?? Bien sur, mais la bipolarité, ou bien la dépression, accentue celle-ci.
Il et très important pour moi de savoir, comment ? Pourquoi ??
Il faut parler des maladies, comme tu le dis si bien, de "l'âme".
Cesser de nous mettre dans des HP, dans des camisoles de forces, qu'elles soient physique ou chimique !!
Cesser ces jugements, ces regards comme si nous étions des "fous ou folles", sans connaître, sans poser de questions pour savoir tout simplement !!!!
ah...tête en l'air !!! mdr
gros bisous
Nathy