Pourquoi ce journal intime ?
Un besoin d'écrire tout simplement ? Aligner les mots et maux comme une thérapie ?
A maintes reprises j'ai cherché en vain des blogs parlant de le bipolarité et jamais je ne m'y suis retrouvée.
Je désire un blog simple où chaque personnes malades ou non puissent s'exprimer librement.
N'hésiter pas à m'envoyer vos textes, poésies...je les publierais, avec votre consentement bien sur.
Mon but n'est pas d'avoir plusieurs lecteurs mais si je peux aider, soutenir une seule personne et partager avec elle ce sera pour moi partie gagnée !!
Nathalie
A maintes reprises j'ai cherché en vain des blogs parlant de le bipolarité et jamais je ne m'y suis retrouvée.
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N'hésiter pas à m'envoyer vos textes, poésies...je les publierais, avec votre consentement bien sur.
Mon but n'est pas d'avoir plusieurs lecteurs mais si je peux aider, soutenir une seule personne et partager avec elle ce sera pour moi partie gagnée !!
Nathalie
jeudi 28 novembre 2013
mercredi 27 novembre 2013
Remédier à la fatigue de l’empathie
Les deux billets qui vont suivre sont sur le blog de Matthieu Ricard, je les ai copier / coller car je pense que souffrir de troubles bipolaires et ressentir de l'empathie est un de nos ressentis premiers et peut être, en tout cas en ce qui me concerne.
Nos émotions sont à fleur de peau
Qu'en pensez-vous ?
Chapitre I :
Être ému par la souffrance de l’autre, ressentir soi-même de la souffrance parce qu’il souffre, être joyeux lorsqu’il est en joie et triste lorsqu’il est affligé relève de la résonance émotionnelle. Les chercheurs ont constaté qu’une partie du réseau cérébral associé à la douleur est activée chez les sujets qui ne font qu’observer quelqu’un en train de souffrir. Ils souffrent donc de voir la souffrance de l’autre.
La résonance empathique avec la douleur peut conduire, lorsqu’elle est maintes fois répétée, à un épuisement émotionnel et à la détresse. C’est ce que vivent souvent les infirmières, les médecins et les soignants qui sont constamment en contact avec des patients en proie à de grandes souffrances.
Au cours de discussions avec Tania Singer, neuroscientifique directrice à l’Institut Max Planck de Leipzig, nous avons constaté que la compassion et l’amour altruiste étaient associés à des émotions positives. Nous en sommes donc venus à l’idée que le burnout était en fait une « fatigue de l’empathie »? et non de la compassion. Cette dernière, en effet, loin de mener à la détresse et au découragement, renforce notre force d’âme, notre équilibre intérieur et notre détermination courageuse et aimante à aider ceux qui souffrent. En essence, de notre point de vue, l’amour et la compassion n’engendrent ni fatigue ni usure, mais aident au contraire à les surmonter et à les réparer, si elles surviennent.
Ces trois dimensions – l’amour de l’autre, l’empathie (qui est résonance avec la souffrance d’autrui) et la compassion – sont naturellement reliées. Au sein de l’amour altruiste, l’empathie se manifeste lorsque l’on se trouve confronté aux souffrances des êtres, confrontation qui engendre la compassion (le désir de remédier à ces souffrances et à leurs causes). Ainsi lorsque l’amour altruiste passe au travers du prisme de l’empathie, il devient compassion.
Chapitre II :
Je discutais récemment avec une infirmière qui, comme la plupart de ses collègues, est continuellement confrontée aux souffrances et aux problèmes des patients dont elle s’occupe. Elle me disait que dans les nouvelles formations de personnel soignant, l’accent était mis sur la nécessité de garder une distance émotionnelle vis-à-vis des malades pour éviter le fameux burnout qui affecte tant de professionnels de la santé. Cette femme très chaleureuse, dont la simple présence rassure, me confia ensuite : « C’est curieux, j’ai l’impression de gagner quelque chose lorsque je m’occupe de ceux qui souffrent, mais lorsque je parle de ce « gain » à mes collègues, je me sens un peu coupable de ressentir quelque chose de positif. » Ce qu’elle avait constaté c’est que, contrairement à la détresse empathique, l’amour et la compassion sont des états d’esprit positifs, qui renforcent la capacité intérieure à faire face à la souffrance d’autrui.
Si un enfant est hospitalisé, la présence à ses côtés d’une mère aimante qui lui tient la main et le réconforte avec d’affectueuses paroles lui fera sans doute plus de bien que l’anxiété d’une maman submergée de détresse empathique qui, ne pouvant supporter la vue de son enfant malade, fait les cent pas dans le couloir.
Rassurée par mes explications, cette amie infirmière me confia qu’en dépit des scrupules qu’elle avait de temps à autre, ce point de vue s’accordait avec son expérience de soignante.
À la lumière des recherches préliminaires conduites par Tania Singer, il semblerait donc logique de former à l’amour altruiste et à la compassion ceux dont le métier consiste à s’occuper quotidiennement de personnes qui souffrent. Une telle formation aiderait également les proches (parents, enfants, conjoints) qui prennent soin de personnes malades ou handicapées. L’amour altruiste crée en nous un espace positif qui sert d’antidote à la détresse empathique et empêche que la résonance affective ne s’amplifie au point de devenir paralysante et d’engendrer l’épuisement émotionnel caractéristique du burnout. Sans l’apport de l’amour et de la compassion, l’empathie livrée à elle-même est comme une pompe électrique dans laquelle l’eau ne circule plus : elle va rapidement s’échauffer et brûler. L’empathie doit donc prendre place dans l’espace beaucoup plus vaste de l’amour altruiste. Il importe également de considérer l’aspect cognitif de la compassion, autrement dit la compréhension des différents niveaux de la souffrance et de ses causes manifestes ou latentes. Ainsi, nous sera-t-il possible de nous mettre au service des autres en les aidant efficacement tout en préservant notre force d’âme, notre bienveillance et notre paix intérieure. Comme l’écrit Christophe André : « Nous avons besoin de la douceur et de la force de la compassion. Plus on est lucide sur ce monde, plus on accepte de le voir tel qu’il est, et plus on se rend à cette évidence : nous ne pouvons rencontrer toutes les souffrances que l’on rencontre dans une vie d’humain, sans cette force et sans cette douceur.»
Nos émotions sont à fleur de peau
Qu'en pensez-vous ?
Chapitre I :
Être ému par la souffrance de l’autre, ressentir soi-même de la souffrance parce qu’il souffre, être joyeux lorsqu’il est en joie et triste lorsqu’il est affligé relève de la résonance émotionnelle. Les chercheurs ont constaté qu’une partie du réseau cérébral associé à la douleur est activée chez les sujets qui ne font qu’observer quelqu’un en train de souffrir. Ils souffrent donc de voir la souffrance de l’autre.
La résonance empathique avec la douleur peut conduire, lorsqu’elle est maintes fois répétée, à un épuisement émotionnel et à la détresse. C’est ce que vivent souvent les infirmières, les médecins et les soignants qui sont constamment en contact avec des patients en proie à de grandes souffrances.
Au cours de discussions avec Tania Singer, neuroscientifique directrice à l’Institut Max Planck de Leipzig, nous avons constaté que la compassion et l’amour altruiste étaient associés à des émotions positives. Nous en sommes donc venus à l’idée que le burnout était en fait une « fatigue de l’empathie »? et non de la compassion. Cette dernière, en effet, loin de mener à la détresse et au découragement, renforce notre force d’âme, notre équilibre intérieur et notre détermination courageuse et aimante à aider ceux qui souffrent. En essence, de notre point de vue, l’amour et la compassion n’engendrent ni fatigue ni usure, mais aident au contraire à les surmonter et à les réparer, si elles surviennent.
Ces trois dimensions – l’amour de l’autre, l’empathie (qui est résonance avec la souffrance d’autrui) et la compassion – sont naturellement reliées. Au sein de l’amour altruiste, l’empathie se manifeste lorsque l’on se trouve confronté aux souffrances des êtres, confrontation qui engendre la compassion (le désir de remédier à ces souffrances et à leurs causes). Ainsi lorsque l’amour altruiste passe au travers du prisme de l’empathie, il devient compassion.
Chapitre II :
Je discutais récemment avec une infirmière qui, comme la plupart de ses collègues, est continuellement confrontée aux souffrances et aux problèmes des patients dont elle s’occupe. Elle me disait que dans les nouvelles formations de personnel soignant, l’accent était mis sur la nécessité de garder une distance émotionnelle vis-à-vis des malades pour éviter le fameux burnout qui affecte tant de professionnels de la santé. Cette femme très chaleureuse, dont la simple présence rassure, me confia ensuite : « C’est curieux, j’ai l’impression de gagner quelque chose lorsque je m’occupe de ceux qui souffrent, mais lorsque je parle de ce « gain » à mes collègues, je me sens un peu coupable de ressentir quelque chose de positif. » Ce qu’elle avait constaté c’est que, contrairement à la détresse empathique, l’amour et la compassion sont des états d’esprit positifs, qui renforcent la capacité intérieure à faire face à la souffrance d’autrui.
Si un enfant est hospitalisé, la présence à ses côtés d’une mère aimante qui lui tient la main et le réconforte avec d’affectueuses paroles lui fera sans doute plus de bien que l’anxiété d’une maman submergée de détresse empathique qui, ne pouvant supporter la vue de son enfant malade, fait les cent pas dans le couloir.
Rassurée par mes explications, cette amie infirmière me confia qu’en dépit des scrupules qu’elle avait de temps à autre, ce point de vue s’accordait avec son expérience de soignante.
À la lumière des recherches préliminaires conduites par Tania Singer, il semblerait donc logique de former à l’amour altruiste et à la compassion ceux dont le métier consiste à s’occuper quotidiennement de personnes qui souffrent. Une telle formation aiderait également les proches (parents, enfants, conjoints) qui prennent soin de personnes malades ou handicapées. L’amour altruiste crée en nous un espace positif qui sert d’antidote à la détresse empathique et empêche que la résonance affective ne s’amplifie au point de devenir paralysante et d’engendrer l’épuisement émotionnel caractéristique du burnout. Sans l’apport de l’amour et de la compassion, l’empathie livrée à elle-même est comme une pompe électrique dans laquelle l’eau ne circule plus : elle va rapidement s’échauffer et brûler. L’empathie doit donc prendre place dans l’espace beaucoup plus vaste de l’amour altruiste. Il importe également de considérer l’aspect cognitif de la compassion, autrement dit la compréhension des différents niveaux de la souffrance et de ses causes manifestes ou latentes. Ainsi, nous sera-t-il possible de nous mettre au service des autres en les aidant efficacement tout en préservant notre force d’âme, notre bienveillance et notre paix intérieure. Comme l’écrit Christophe André : « Nous avons besoin de la douceur et de la force de la compassion. Plus on est lucide sur ce monde, plus on accepte de le voir tel qu’il est, et plus on se rend à cette évidence : nous ne pouvons rencontrer toutes les souffrances que l’on rencontre dans une vie d’humain, sans cette force et sans cette douceur.»
mardi 26 novembre 2013
Ce blog est à vous !
Si quelqu'un souhaite s'exprimer, aligner des mots sur ce blog ce serait avec plaisir, non pas via un commentaire mais un article.
Parler de sa maladie, de ses ressentis du moment, poser une question....
L'écriture est une bonne thérapie.
La parole est à vous !!
Mon courriel : nathalie.roche56@sfr.fr
en objet indiquez : blog
Parler de sa maladie, de ses ressentis du moment, poser une question....
L'écriture est une bonne thérapie.
La parole est à vous !!
Mon courriel : nathalie.roche56@sfr.fr
en objet indiquez : blog
Psychotropes et conduite automobile
Nos médicaments et la conduite ne font généralement pas très
bon ménage. Il y a des précautions à prendre, des avertissements à lire
et surtout, surtout, pas d'alcool...
D'après ces tests, les antidépresseurs sédatifs (antidépresseurs tricycliques, miansérine, mirtazapine) affectent la conduite contrairement aux non-sédatifs. Ces perturbations sont comparables à celles retrouvées avec une alcoolémie de 0,8 mg/l. Elles concernent essentiellement les débuts de traitement.
La plupart des benzodiazépines utilisées comme anxiolytique sont de niveau 2 : Triangle orange. Les recommandations sont les mêmes que pour les antidépresseurs sédatifs. Il n'est pas recommandé de conduire pendant les phases d'initiation, de modification et de sevrage.
Le problème des neuroleptiques est complexe du fait de l'hétérogénéité de la classe. Les neuroleptiques oraux appartiennent à la classe 2 : triangle orange. Ceux par voie injectable sont classés niveau trois : triangle rouge. Les contre-indications sont le plus souvent liées à la psychose elle-même. La conduite est interdite pendant les phases d'introduction ou de modification de traitement quel que soit le neuroleptique.
vu sur : http://www.bipolaire-info.org/content/view/274/34/
De Medscape France
Psychotropes et conduite automobile : lesquels posent vraiment problème ?
Auteur : Aude Lecrubier
10 octobre 2013
Paris, France -La prise d'antidépresseurs augmenterait le risque d'accident de la route de 34 %, selon une étude française publiée en 2012 [1].
Mais, les antidépresseurs, les benzodiazépines et autres régulateurs
de l'humeur présentent-il tous un risque équivalent ? Quels sont les
psychotropes qui posent réellement problème ? Le Dr Bertrand Claudel (Service de psychiatrie adulte, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, France) a fait le point aux Entretiens de Bichat 2013 [2].
Si
les trois triangles de couleurs apposés sur la boite des médicaments
permettent aux consommateurs et aux médecins d'avoir une idée du risque
sur la conduite, ils font parfois référence à des médicaments
présentant des risques très hétérogènes :
- Le Triangle Jaune Niveau 1 : « Soyez prudent. Ne pas conduire sans avoir lu la notice » indique que la prise de médicament ne remet pas en cause la conduite. Il est apposé sur les boites d'antihistaminiques, de certains anti-inflammatoires, antalgiques et antigrippaux.
- Le Triangle Orange Niveau 2 : « Soyez très prudent. Ne pas conduire sans l'avis d'un professionnel de santé » indique que le médicament peut dans certains cas remettre en cause la conduite automobile. Le pictogramme figure sur les boites d'antidépresseurs, de neuroleptiques, de 70% des anxiolytiques, et de 90% des anticonvulsivants.
- Le Triangle rouge Niveau 3 : « Attention, danger, ne pas conduire. Pour la reprise de la conduite, demander l'avis d'un médecin » indique que la conduite est formellement déconseillée. Il correspond aux hypnotiques et aux anxiolytiques fortement dosés ou injectables.
Depuis,
une dizaine d'année, les effets des médicaments sur la conduite sont
testés en condition naturelle ce qui a permis d'affiner nos
connaissances des perturbations de la conduite induites par les
médicaments. La déviation standard de la position latérale permet
d'objectiver les mouvements du « weaving » du conducteur, c'est-à-dire
les oscillations de la direction.
Une grande disparité des effets sous antidépresseurs
D'après ces tests, les antidépresseurs sédatifs (antidépresseurs tricycliques, miansérine, mirtazapine) affectent la conduite contrairement aux non-sédatifs. Ces perturbations sont comparables à celles retrouvées avec une alcoolémie de 0,8 mg/l. Elles concernent essentiellement les débuts de traitement.
Pendant la phase
d'initiation du traitement, il est donc recommandé de ne pas conduire
avec un antidépresseur sédatif. Le risque serait augmenté de 49% selon
l'étude d'Orriols L et coll [1].
La conduite est possible au cas par cas après une semaine de
traitement. Il est alors recommandé de prendre son traitement le soir.
Pour
les antidépresseurs non sédatifs (ISRS, ISRNA, moclobémide), les plus
utilisés, la conduite est possible en début de traitement au cas par
cas et pendant la phase d'entretien chez tous les sujets.
Il
existe des facteurs non directement médicamenteux qui affectent la
conduite et qui sont à prendre en considération pour la conduite au cas
par cas sous antidépresseurs:
- âge de plus de 65 ans ;
- troubles cognitifs associés à la dépression ;
- coprescriptions (benzodiézépines);
- sujets anxieux sous antidépresseurs ;
- tendances suicidaires.
Tableau des antidépresseurs sédatifs et non sédatifs
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Benzodiazépines et somnifères
La plupart des benzodiazépines utilisées comme anxiolytique sont de niveau 2 : Triangle orange. Les recommandations sont les mêmes que pour les antidépresseurs sédatifs. Il n'est pas recommandé de conduire pendant les phases d'initiation, de modification et de sevrage.
La
conduite est possible au cas par cas pendant la phase d'entretien de
l'anxiolytique. La conduite sous benzodiazépine est déconseillée aux
fortes doses, après 65 ans quelle que soit la phase du traitement. Une
étude de 2011 montre que le risque d'accident chez les plus de 60 ans
est multiplié par 5,3 avec les benzodiazépines et par 1,8 avec les
antidépresseurs. L'orateur rappelle qu'en cas d'association d'alcool et
de benzodiazépine, la conduite est à prohiber quelle que soit la dose.
Le
danger vaut aussi pour tous les somnifères. En cas de prise d'un
somnifère, la conduite n'est possible que le surlendemain de la prise.
Ils sont classés niveau 3 : triangle rouge. Le Dr Claudel insiste
également sur le fait qu'il ne faut jamais interrompre un traitement
brutalement ou conduire pendant les phases de sevrage.
Neuroleptiques et régulateurs de l'humeur
Le problème des neuroleptiques est complexe du fait de l'hétérogénéité de la classe. Les neuroleptiques oraux appartiennent à la classe 2 : triangle orange. Ceux par voie injectable sont classés niveau trois : triangle rouge. Les contre-indications sont le plus souvent liées à la psychose elle-même. La conduite est interdite pendant les phases d'introduction ou de modification de traitement quel que soit le neuroleptique.
En revanche, les
régulateurs de l'humeur (lithium et anticonvulsivants) ne sont pas les
produits les plus redoutés. Ils appartiennent au niveau 2 : triangle
orange. La conduite est à éviter pendant les phases d'initiation ou de
modification de traitement que ce soit pour le lithium ou pour les
anticonvulsivants (valproate, carbamazépine). Les principaux obstacles
sont liés aux coprescriptions et aux symptômes résiduels du trouble
bipolaire.
Pour conclure, le psychiatre a
rappelé que l'obligation est faite au médecin d'apporter la preuve
qu'il a donné une information complète et adaptée à son patient quant
aux risques, même exceptionnels, d'effets secondaires liés aux
traitements.
Les règles générales à respecter dans tous les cas
Le Dr Jean-Alexandre Long n'a pas de liens d'intérêt en rapport avec le sujet.- Ne jamais conduire sous l'emprise de l'alcool même à faible dose avec un psychotrope.
- S'arrêter an cas de signes d'alerte : somnolence, difficultés de concentration, difficulté à maintenir la trajectoire de son véhicule ou à évaluer celle de autres, troubles visuels.
- Ne jamais interrompre le traitement brutalement pour pouvoir conduire.
- Conduire sur des distances modérées. S'arrêter toutes les deux heures.
vu sur : http://www.bipolaire-info.org/content/view/274/34/
dimanche 24 novembre 2013
Le trouble bipolaire, de parents à enfants....Les enfants de parents bipolaires sont plus créatifs
Les enfants et les adolescents dont un parent est atteint du trouble bipolaire
(maniaco-dépression ou psychose maniaco-dépressive) semblent avoir un risque plus élevé
de développer le trouble avec un début précoce ainsi que des troubles de l'humeur et des
troubles anxieux, selon une étude parue dans les Archives of General Psychiatry.
Boris Birmaher de l'Université de Pittsburgh et ses collègues ont comparé 388 enfants (âgés de 6 à 18 ans) de 233 parents atteints du trouble à 251 enfants de 143 parents sans le trouble (choisis selon des caractéristiques sociodémographiques correspondantes).
10.6% des enfants de parents bipolaires présentaient les symptômes d'un trouble du
spectre bipolaire comparativement à 0.8% des enfants du groupe de comparaison.
28.6% des enfants dont les deux parents étaient atteints du trouble avaient développé le trouble. Le risque de développer un trouble de l'humeur ou anxieux était le même pour les enfants avec un ou deux parents ayant le trouble.
La plupart des parents ayant le trouble rapportaient que leur maladie avait débuté avant l'âge de 20 ans et environ 20% rapportaient qu'elle avait débuté avant l'âge de 13 ans.
Cependant, chez la plupart de leurs enfants ayant développé le trouble, le premier épisode était survenu avant l'âge de 12 ans, ce qui suggère, commentent les chercheurs, soit que les parents ont une meilleure perception des symptômes de leurs enfants tôt dans la vie, soit que le trouble se manifeste plus précocement chez les nouvelles générations.
Psychomédia avec source:
Science Daily
Alors que les chercheurs s'attendaient à voir une
différence entre les enfants bipolaires et ceux avec le TDAH, ces
derniers avaient aussi de très hauts niveaux de créativité. Ceci
indique, selon l'un des auteurs, que la manie ne serait pas ce qui
alimente cette créativité (puisque les enfants avec le TDAH n'avaient
pas encore connu d'épisodes maniaques). Les recherches doivent se
poursuivre pour identifier la source du lien entre le trouble bipolaire
et une plus grande créativité.
Plusieurs recherches ont examiné le lien entre trouble bipolaire et créativité. Par exemple certaines ont montré qu'il peut y avoir une incidence 2 à 3 fois plus élevée de psychoses, de troubles de l'humeur ou de suicides chez les artistes et les écrivains comparativement aux gens étant dans des professions moins créatives.
Une recherche en 2002 a aussi montré que les artistes en santé ressemblaient plus du point de vue de la personnalité aux gens qui ont un trouble bipolaire (dont la majorité était sous médication) qu'aux gens en santé dans la population générale.
Un des auteurs de la présente recherche raconte qu'il est devenu intéressé au lien entre trouble bipolaire et créativité en remarquant que les gens venant consulté à une clinique spécialisée, bien qu'ayant des problèmes, étaient particulièrement brillants, motivés et avaient tendance à mener des vies intéressantes.
Psychomédia avec source:
Eurekalert
Van Gogh
Boris Birmaher de l'Université de Pittsburgh et ses collègues ont comparé 388 enfants (âgés de 6 à 18 ans) de 233 parents atteints du trouble à 251 enfants de 143 parents sans le trouble (choisis selon des caractéristiques sociodémographiques correspondantes).
28.6% des enfants dont les deux parents étaient atteints du trouble avaient développé le trouble. Le risque de développer un trouble de l'humeur ou anxieux était le même pour les enfants avec un ou deux parents ayant le trouble.
La plupart des parents ayant le trouble rapportaient que leur maladie avait débuté avant l'âge de 20 ans et environ 20% rapportaient qu'elle avait débuté avant l'âge de 13 ans.
Cependant, chez la plupart de leurs enfants ayant développé le trouble, le premier épisode était survenu avant l'âge de 12 ans, ce qui suggère, commentent les chercheurs, soit que les parents ont une meilleure perception des symptômes de leurs enfants tôt dans la vie, soit que le trouble se manifeste plus précocement chez les nouvelles générations.
Psychomédia avec source:
Science Daily
Les enfants de parents bipolaires sont plus créatifs :
Les enfants de parents ayant un trouble bipolaire (maniaco-dépression) obtiennent de meilleurs résultats à des mesures de créativité, selon une étude publiée dans le Journal of Psychiatric Research. Ces résultats viennent renforcer ceux de recherches précédentes qui tendent à indiquer qu'il existe un lien entre les troubles bipolaires et la créativité, ce qui représente un aspect positif de la maladie.
La moitié des enfants de parents bipolaires participant à la recherche avaient eux aussi le trouble, l'autre moitié avaient le trouble déficit de l'attention et hyperactivité (TDAH) qui semble être un signe précurseur du trouble bipolaire chez les enfants dont les parents ont le trouble. La majorité d'entre eux étaient sous médication.
Plusieurs recherches ont examiné le lien entre trouble bipolaire et créativité. Par exemple certaines ont montré qu'il peut y avoir une incidence 2 à 3 fois plus élevée de psychoses, de troubles de l'humeur ou de suicides chez les artistes et les écrivains comparativement aux gens étant dans des professions moins créatives.
Une recherche en 2002 a aussi montré que les artistes en santé ressemblaient plus du point de vue de la personnalité aux gens qui ont un trouble bipolaire (dont la majorité était sous médication) qu'aux gens en santé dans la population générale.
Un des auteurs de la présente recherche raconte qu'il est devenu intéressé au lien entre trouble bipolaire et créativité en remarquant que les gens venant consulté à une clinique spécialisée, bien qu'ayant des problèmes, étaient particulièrement brillants, motivés et avaient tendance à mener des vies intéressantes.
Psychomédia avec source:
Eurekalert
Van Gogh
vendredi 22 novembre 2013
Je suis cyclothymique...
Ils passent du rire aux larmes, de la douceur à la colère sans crier
gare. Ils sont jugés lunatiques ou soupe au lait. Mais pourquoi
changent-ils tout le temps d’humeur ?
Vu sur psychologies.com
Cette susceptibilité à fleur de peau révèle en fait une incapacité à gérer les événements et à supporter la frustration. « Les adultes changeants sont des enfants qui n’ont fait que suivre le principe de plaisir, à qui l’on n’a pas appris à désirer les choses et à se confronter au principe de réalité », analyse le psychologue clinicien GillEric Leininger-Molinier.
Si la moutarde vous monte au nez ou que la tristesse vous envahit subitement, efforcez-vous d’en identifier les raisons. Une fois la source de frustration détectée, essayez de garder le contrôle de vos émotions en relativisant votre contrariété. N’hésitez pas à consulter un thérapeute, qui vous aidera à voir plus clair en vous.
Canalisez vos humeurs
Vous rêvez d’apprendre enfin à maîtriser vos émotions ? Rien de tel que le yoga, les arts martiaux ou la gymnastique chinoise pour prendre conscience de votre force intérieure et réconcilier le corps et l’esprit. Judo, karaté, capoeira, kung-fu, tai-chi ou qi gong : les disciplines ne manquent pas, à vous de trouver celle qui vous conviendra le mieux.
Conseils à l’entourage
Vous ne supportez plus ses sautes d’humeurs intempestives qui rendent l’atmosphère irrespirable ?
Vous n’avez qu’une envie : tourner les talons ?
Evitez pourtant d’envenimer les choses en vous mettant en colère ou en rejetant le cyclothymique. Efforcez-vous d’abord de maintenir le dialogue. Puis évoquez, sans l’attaquer, les situations dans lesquelles vous vous êtes senti blessé.
Le but : lui faire prendre conscience que vous n’êtes en rien responsable de ses contrariétés et l’amener à réfléchir sur les vraies raisons de son comportement.
Tu as développé un trouble de l'humeur à cause de 3 facteurs. On appelle cela une maladie multidéterminée. Ces facteurs sont :
Ces besoins spécifiques vont te faire agir et réagir plus intensément sur ces sujets, te stresser plus, générer de l’anxiété, ce qui ne va pas faciliter la tache de ton cerveau.
INTERACTIONS ENTRE LES 3 CAUSES :
Vu sur psychologies.com
Pourquoi ?
“Il le faut avouer, telle est la vie humaine. Chacun a son lutin qui
toujours le promène, des chagrins aux amusements”, écrivait Voltaire en
1772 dans son poème Jean qui pleure et qui rit. Rien de plus
normal que de ressentir de la joie à l’annonce d’une bonne nouvelle et
de la peine après un échec, un décès ou tout autre événement douloureux.
« L’humeur proprement dite est un état émotionnel qui varie de l’euphorie à la tristesse et fluctue en fonction de notre environnement », explique le psychiatre Christian Gay (coauteur, avec Jean-Alain Génermont, de Vivre avec des hauts et des bas, J’ai lu, 2004). Certains changent pourtant d’humeur plus souvent que d’autres, et parfois même plusieurs fois par jour. A l’image d’Isabelle, 34 ans, attachée de production : « Il m’arrive de me lever du bon pied, le cœur léger, puis de m’assombrir ou me mettre en colère à la moindre remarque désagréable d’un client, et de retrouver le sourire quelques minutes plus tard. »
« L’humeur proprement dite est un état émotionnel qui varie de l’euphorie à la tristesse et fluctue en fonction de notre environnement », explique le psychiatre Christian Gay (coauteur, avec Jean-Alain Génermont, de Vivre avec des hauts et des bas, J’ai lu, 2004). Certains changent pourtant d’humeur plus souvent que d’autres, et parfois même plusieurs fois par jour. A l’image d’Isabelle, 34 ans, attachée de production : « Il m’arrive de me lever du bon pied, le cœur léger, puis de m’assombrir ou me mettre en colère à la moindre remarque désagréable d’un client, et de retrouver le sourire quelques minutes plus tard. »
Insupportable frustration
Lorsque l’humeur subit ainsi des fluctuations répétées, mais légères et brèves, on parle de cyclothymie. « Cette instabilité se caractérise généralement par des changements de comportements ou d’émotions. L’irritabilité, l’accélération du débit verbal, l’agitation et le pessimisme excessif font place à leur contraire au cours de la journée ou de la semaine », précise Christian Gay. Les cyclothymiques ont beaucoup de mal à se contrôler et ont souvent tendance à exploser à la moindre contrariété. Un embouteillage, un retard, une panne de métro ou de machine à laver suffisent à provoquer leur colère.
Cette susceptibilité à fleur de peau révèle en fait une incapacité à gérer les événements et à supporter la frustration. « Les adultes changeants sont des enfants qui n’ont fait que suivre le principe de plaisir, à qui l’on n’a pas appris à désirer les choses et à se confronter au principe de réalité », analyse le psychologue clinicien GillEric Leininger-Molinier.
Une blessure enfouie
Désagréables pour l’entourage, qui ne sait jamais à quoi s’attendre, ces oscillations d’humeur sont surtout handicapantes pour le cyclothymique lui-même. « Comme je ne comprends pas toujours ce qui provoque chez moi l’euphorie ou l’abattement, je me sens un peu perdue. Quand mon fils me désobéit ou quand mon mari me contrarie, je m’en veux de ne pas parvenir à maîtriser mes émotions », déplore Brigitte, 48 ans, laborantine. Culpabiliser ne sert pourtant à rien, car l’incident source du changement d’humeur n’est parfois que l’arbre qui cache la forêt. Pour GillEric Leininger-Molinier, ce comportement peut cacher une blessure due à un traumatisme, une souffrance que l’individu a profondément enfouie, et qui rejaillit à son insu, au détour du quotidien.
Que faire ?
Prenez du recul
Si la moutarde vous monte au nez ou que la tristesse vous envahit subitement, efforcez-vous d’en identifier les raisons. Une fois la source de frustration détectée, essayez de garder le contrôle de vos émotions en relativisant votre contrariété. N’hésitez pas à consulter un thérapeute, qui vous aidera à voir plus clair en vous.
Canalisez vos humeurs
Vous rêvez d’apprendre enfin à maîtriser vos émotions ? Rien de tel que le yoga, les arts martiaux ou la gymnastique chinoise pour prendre conscience de votre force intérieure et réconcilier le corps et l’esprit. Judo, karaté, capoeira, kung-fu, tai-chi ou qi gong : les disciplines ne manquent pas, à vous de trouver celle qui vous conviendra le mieux.
Conseils à l’entourage
Vous ne supportez plus ses sautes d’humeurs intempestives qui rendent l’atmosphère irrespirable ?
Vous n’avez qu’une envie : tourner les talons ?
Evitez pourtant d’envenimer les choses en vous mettant en colère ou en rejetant le cyclothymique. Efforcez-vous d’abord de maintenir le dialogue. Puis évoquez, sans l’attaquer, les situations dans lesquelles vous vous êtes senti blessé.
Le but : lui faire prendre conscience que vous n’êtes en rien responsable de ses contrariétés et l’amener à réfléchir sur les vraies raisons de son comportement.
Pourquoi suis-je cyclothymique ?
Inspiré du site : Le cerveau à tous les niveaux
La Biologie et l'hérédité
Ton cerveau a la particularité d’être très sensible au stress, de mal réguler les émotions et les humeurs. Cette particularité t’a été transmise par tes parents, comme ils t’ont transmis, ta couleur de cheveux, la forme de ton nez…. C’est un peu une sorte de sensibilité des humeurs, comme d’autre vont être sensible des intestins qui auront tendance à se dérégler plus facilement.L'Environnement
Dans ton histoire, tu as probablement eut des périodes difficiles (comme la séparation de tes parents, ou la mort de ta grand-mère, ou un déménagement, ou des rapports compliqués avec un ami…). Ces périodes ont été très stressantes et tes émotions ont été très fortes dans ces moments là. Or comme tu l’as vu plus haut, ton cerveau régule difficilement le stress et les émotions. Plus on le sollicite à ce propos, plus il aura du mal à réguler d’autres périodes difficiles.La Psychologie : pensée et comportement
On retrouve très souvent chez les personnes cyclothymiques, un grand besoin d’être aimé, ou de ne pas avoir une très bonne image de soi…. On appelle ça les « failles psychologiques ».Ces besoins spécifiques vont te faire agir et réagir plus intensément sur ces sujets, te stresser plus, générer de l’anxiété, ce qui ne va pas faciliter la tache de ton cerveau.
INTERACTIONS ENTRE LES 3 CAUSES :
jeudi 21 novembre 2013
dimanche 17 novembre 2013
samedi 16 novembre 2013
Bouddha a dit...
« L'esprit est difficile à maîtriser et instable. Il court où il veut. Il est bon de le dominer. L'esprit dompté assure le bonheur. »
« Rester en colère, c'est comme saisir un charbon ardent avec l'intention de le jeter sur quelqu'un ; c'est vous qui vous brûlez. »
« Il y a quatre pensées illimitées : l'amour, la compassion, la joie et l'égalité d'âme.»
« Faciles à voir sont les fautes d'autrui ; celles du soi sont difficiles à voir. »
« De même qu’un singe qui prend ses ébats dans la forêt saisit une branche puis l’abandonne aussitôt pour se raccrocher à une autre, ainsi, ce que vous nommez pensée, connaissance, se forme et se dissout sans cesse. »
« C’est une perle rare en ce monde que d’avoir un coeur sans désir.»
« Entre le ciel et la terre, il n’y a qu’une demeure temporaire.»
« Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent.»
« On peut allumer des dizaines de bougies à partir d'une seule sans en abréger la vie. On ne diminue pas le bonheur en le partageant.»
« Il ne faut jamais blâmer la croyance des autres, c'est ainsi qu'on ne fait de tort à personne. Il y a même des circonstances où l'on doit honorer en autrui la croyance qu'on ne partage pas.»
« Les nuages ne disparaissent pas, ils se transforment en pluie.»
vendredi 15 novembre 2013
dimanche 10 novembre 2013
Aventure fâcheuse...
Depuis le mois de septembre je suis dans une galère pas possible au niveau financier, je n'arrive pas à remonter la pente. Oh je sais que malheureusement je ne suis pas la seule !!
Mais cette mésaventure, cette galère s'est intensifiée et cette foi je ne pourrais remettre mon compte en positif et je vais droit à l'interdiction bancaire.
Je n'ai fait aucun achats onéreux me concernant mais mon voisin et ami s'est retrouvé licencié du jour au lendemain, il travaillait en intérim et n' a eu droit à aucune prime.
Donc 450 € pour vivre 2 mois avec deux jumelles à nourrir tous les quinze jours et une allocation à verser à son ex !!!
Une lettre d'huissier car il n'a pu payer 2 mois de loyer, en plus il habite dans un logement communal, merci Mr le Maire !!!
Alors comment fermer les yeux et ne pas tendre la main ?
Je ne le pouvais pas j'ai donc décidé de l'aider et maintenant je me retrouve dans une situation des plus critique mais je ne regrette rien et si c'était à refaire je réitèrerais.
La solidarité est importante pour moi et je me dis que si j'avais besoin j'aimerais pouvoir compter sur quelqu'un.
Moi mon problème est que je n'ose pas demandé, enfin lui non plus il ne réclamait pas mais au vu des malaises qu'il faisait par manque de nourriture il avait un grand sourire lorsque que j'allais chez lui avec un sac charger de nourriture. Et ça ça vaut tout l'or du monde.
Si j'ai une leçon à retenir c'est que d'aider un ami, sa famille, son voisin, son prochain, un SDF que l'on croise dans la rue, car personne aujourd'hui n'est à l'abri....je peux vous dire que de donner est plus beau que recevoir !!
http://www.youtube.com/watch?v=p0l46SCqwgg
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