Tu es une honte, on ne parle pas de toi, es tu encore tabou dans cette société où tout doit être parfait.
Tu deviens une habitude, pas un mot, pas un geste, tu ne donnes rien, ne partage rien au contraire tu éloignes, tu nous enferme peu à peu dans une prison, pieds et mains liés en isolement.
Tu es l'ombre de nous même.
Notre vie est comme si nous étions dans un train qui parcoure toujours le même trajet et où chaque gares pourraient rimer avec attitude, promptitude, dissimilitude, incertitude, rude, inquiétude, lassitude, ingratitude.
Mais tu es parfois nécessaire, salutaire quand nous éprouvons de grandes émotions, un besoin de recueillement.
Unie à a bipolarité tu nous enterre peu à peu et crois moi tu gagnes souvent.
Moi j'ai la chance d'avoir une main qui me retient, qui m'aide à avancer malgré les murs que tu construits chaque jour. Cette main tendue je la tiens fermement mais pour combien de temps encore ?
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