Névrose
Le terme névrose, en psychiatrie et en psychopathologie psychanalytique, désigne des troubles psychiques sans lésion organique démontrable. Le sujet reste conscient de sa souffrance psychique et vit dans la réalité
Le traumatisme infantile provoque des modifications du moi, comme des cicatrices, qui resurgissent après une période de latence, probablement due à la latence physiologique. L’effet retardé du traumatisme apparaît quand les exigences de la réalité extérieure entrent en conflit avec l’organisation défensive du moi. « La maladie peut être considérée comme une tentative de guérison, comme un effort tenté pour rassembler les éléments du moi que le traumatisme avait dissociés, pour en faire un tout puissant en face du monde extérieur. »
Freud, dans la suite de son exposé, note les conditions du retour du
refoulé : - soit l’affaiblissement de la puissance du
contre-investissement, - soit le renforcement des éléments
pulsionnels liés au refoulé, - soit l’impression surgie de la
similitude entre événements récents et anciens qui réveille le
refoulé. « Dans ce cas, le matériel récent se renforce de
toute l’énergie latente du refoulé et ce dernier agit à
l’arrière-plan de l’impression récente et avec son
concours »
Lorsque nous sommes fatigués, harassés de soucis, nos forces
s'épuisent, le contre-investissement cède et nos mécanismes de
défense habituels sont moins opérants. Nous devenons irascibles,
parfois au bord des larmes et nous craquons pour un rien. Il arrive
que certaines situations, des événements particuliers suscitent une
réaction dont nous ne nous expliquons pas l'intensité jusqu'à ce
que nous établissions un parallèle avec un moment du passé. Quand
un ou des besoins essentiels à notre équilibre ne sont pas
satisfaits et qu'ils sont minimisés ou non reconnus, des images, des
scènes de film ou de vie, etc. peuvent attiser le manque et
déclencher une émotion difficile à contenir. Le refoulé c'est un
peu comme une fragilité à fleur de peau qui n'attend que d'être
effleurée pour faire surface.
La personnalité paranoïaque implique la présence d'au moins quatre des ses sept symptômes suivants :
- Le sujet s'attend, sans raison suffisante, à ce que les autres se servent de lui, lui nuisent ou le trompent ;
- Il est préoccupé par des doutes injustifiés concernant la loyauté ou la fidélité de ses amis et collègues, d'une façon plus générale de son entourage ;
- Il est réticent à se confier à autrui car il craint que sa confidence ne soit utilisée contre lui ;
- Il discerne des significations cachées, humiliantes ou menaçantes, dans des événements anodins ;
- Il est rancunier, ne pardonne pas d'être blessé, insulté ou dédaigné ;
- Il s'imagine des attaques contre sa personne ou sa réputation, auxquelles il va réagir par la colère ou la rétorsion;
- Il met en doute de manière répétée et sans justification
la fidélité de son conjoint.
- Le trouble de la personnalité paranoïaque est un trouble mental
caractérisé par une paranoïa et une méfiance envahissante à long-terme des autres. Les
individus souffrant de ce trouble de la personnalité peuvent être hypersensibles. Ils pensent
être menacés et tentent de chercher tout signe de cette menace
Le trouble de la personnalité dépendante (TPD ; anciennement connu sous le terme de trouble de la personnalité asthénique) est un trouble de la personnalité caractérisé par une dépendance psychologique persistante des autres individus. Ce trouble de la personnalité est une condition chronique ou à long terme dans laquelle les patients dépendent des autres individus concernant leurs besoins physiques et émotionnels, tout en dépendant un minimum d'eux-même.
Selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, le trouble de la personnalité dépendante se caractérise par un « besoin général et excessif d'être pris en charge qui conduit à un comportement soumis et "collant" et à une peur de la séparation, qui apparaît au début de l'âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes ». Le DSM classe dès lors plusieurs symptômes :
- le sujet a du mal à prendre des décisions dans la vie courante sans être rassuré ou conseillé de manière excessive par autrui ;
- a besoin que d'autres assument les responsabilités dans la plupart des domaines importants de sa vie ;
- a du mal à exprimer un désaccord avec autrui de peur de perdre son soutien ou son approbation. NB : ne pas tenir compte d'une crainte réaliste de sanctions ;
- a du mal à initier des projets ou à faire des choses seul (par manque de confiance en son propre jugement ou en ses propres capacités plutôt que par manque de motivation ou d'énergie) ;
- cherche à outrance à obtenir le soutien et l'appui d'autrui, au point de faire volontairement des choses désagréables ;
- se sent mal à l'aise ou impuissant quand il est seul par crainte exagérée d'être incapable de se débrouiller ;
- lorsqu'une relation proche se termine, cherche de manière urgente une autre relation qui puisse assurer les soins et le soutien dont il a besoin ;
- est préoccupé de manière irréaliste par la crainte d'être
laissé à se débrouiller seul.
Lorsque j'ai lu ces mots ma première pensée a été ce n'est pas possible ?
Pourquoi suis je ainsi ? Pourquoi ?????
En être consciente n'est elle pas la pire souffrance à vivre ??!!
Qu'est ce qui fait que je devienne comme une marionnette que l'on manipule tout en pensant au plus profond de moi même : puis je avoir confiance ?? Et le doute s'installe de nouveau sans pouvoir le contrôler et de nouveau je me renferme sur moi même.
Marre de vivre ainsi, dans la méfiance, la peur panique, le manque de confiance en moi et aux autres, marre de cette peur d'abandon, donner et encore donner pour être accepter, marre de se taire, marre de cette souffrance, et surtout marre de cette hypersensibilité...
Mais tout ne viendrait pas de ces seize lettres ??
Comment faire le deuil de mon hypersensibilité, ressentir chaque émotions jusqu'aux bouts des doigts comme si je pouvais les palper.
Comment et pourquoi ??
Deux mots qui ne cessent de me poursuivre, deux mots ancrés en moi. A quand la réponse ?
Je vais vous confier une phrase qu'une psychanalyste à écrite sur son site et qui me parle beaucoup :
Mes mots ne seront jamais tortueux car l'important est de comprendre ce que l'on a et ce que l'on est et le pourquoi viendra après...
Un site que je vous conseille de visiter : http://psy-des-collines-13.net/
Merci énormément pour toutes ces explications! mes psy successifs ne m'ont pas dit tout ca, je vais pouvoir avoir des clés pour combattre enfin avec la maladie
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