Avertissement: cet e-mail contient des informations à propos d'une agression sexuelle qui pourraient choquer des victimes.
La soeur de mon amie Leah,
Rehtaeh Parsons, était une fille géniale. Elle aimait l'art et la
nature, elle avait un grand coeur, elle était toujours dévouée aux
autres. Mais une nuit de novembre 2011, la vie de Rehtaeh a basculé: elle est allée chez un ami et là-bas, quatre garçons l'ont violée.
Ils ont ensuite publié les
photos de l'agression sur Facebook et les ont diffusées dans toute leur
école. Ils n'ont cessé d'humilier Rehtaeh, la traitant de “salope”. Elle
n'avait que 15 ans.
La semaine dernière, Rehtaeh s'est suicidée. Elle ne pouvait plus supporter la douleur.
Au Canada, les enquêteurs de la région où vivait Rehtaeh ont mené des investigations pendant un an après l'agression. Ils ont décidé de ne pas poursuivre les violeurs, indiquant que dans cette affaire, c'était "parole contre parole", bien que des milliers de personnes aient vu les photos de l'agression.
J'ai l'impression de
découvrir si souvent dans la presse des histoires horribles de jeunes
filles violées qu'on accuse d'être responsables de ce qu'il leur est
arrivé. Cela me rend malade. Mais je me rends compte de quelque
chose d'autre: de plus en plus de gens réagissent et s'expriment pour
dire que cela doit changer.
En France, 50.000 personnes
ont signé une pétition sur Change.org ayant conduit le gouvernement à
annoncer un plan d'action contre le viol. En Inde, des centaines de
milliers de signatures via la plateforme ont contribué à la comparution
rapide de 6 hommes accusés d'un viol collectif à Delhi.
Partout dans le monde, les
citoyens demandent aux responsables politiques de prendre le viol au
sérieux, de punir les responsables et de cesser d'appeler les victimes
des "salopes". Je ne cesserai d'agir tant que justice ne sera pas rendue
pour Rehtaeh. Si des milliers de personnes, au Canada et dans le reste
du monde, signent ma pétition, je sais que les autorités canadiennes
devront répondre.
Cliquez
ici pour signer ma pétition demandant une enquête indépendante pour
déterminer pourquoi la police n'a pas arrêté les quatres jeunes qui ont
violé Rehtaeh, qui ont publié les photos du viol sur le web, puis qui
l'ont harcelée au point qu'elle se suicide.
Merci d'agir en mémoire de Rehtaeh,
Sherri Bain
Halifax, Canada
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire