Pourquoi ce journal intime ?

Un besoin d'écrire tout simplement ? Aligner les mots et maux comme une thérapie ?
A maintes reprises j'ai cherché en vain des blogs parlant de le bipolarité et jamais je ne m'y suis retrouvée.
Je désire un blog simple où chaque personnes malades ou non puissent s'exprimer librement.
N'hésiter pas à m'envoyer vos textes, poésies...je les publierais, avec votre consentement bien sur.
Mon but n'est pas d'avoir plusieurs lecteurs mais si je peux aider, soutenir une seule personne et partager avec elle ce sera pour moi partie gagnée !!
Nathalie


mardi 3 décembre 2013

Choisir son psy (vu sur passeportsanté.net)


On définit la psychothérapie comme « un traitement psychologique pour un trouble mental, pour des perturbations comportementales ou pour tout autre problème entraînant une souffrance ou une détresse psychologique qui a pour but de favoriser, chez le client, des changements significatifs dans son fonctionnement cognitif, émotionnel ou comportemental, dans son système interpersonnel, dans sa personnalité ou dans son état de santé. Ce traitement va au-delà d’une aide visant à affronter les difficultés courantes ou d’un rapport de conseils ou de soutien » . On doit la distinguer d’autres types d’approches :
  • La psychiatrie vise le traitement des maladies mentales (problèmes dans la structure de la personnalité [ex. : schizophrénie et paranoïa], troubles graves du comportement [ex. : violence], anomalies neuropsychologiques [ex. : dyslexie]). Elle utilise généralement des médicaments, mais aussi la psychothérapie. 
  • La relation d'aide s’apparente plutôt à un soutien émotif et respectueux; il s’agit d’une attitude, mais pas d’un traitement.
  • Le développement personnel (ou croissance personnelle) se sert des mêmes outils que la psychothérapie, mais généralement pour répondre au besoin de mieux se connaître, à une quête existentielle ou à un désir d'épanouissement affectif, relationnel, sexuel, social, humain, spirituel et parfois professionnel.
Psychothérapeute : un titre réservé au Québec

Adoptée en 2009, la Loi 21 a fait en sorte que le titre de psychothérapeute soit réservé aux psychologues, aux médecins de même qu'aux membres de certains ordres professionnels qui détiennent un permis de psychothérapeute délivré par l'Ordre des psychologues (travailleurs sociaux et thérapeutes conjugaux et familiaux, conseillers d’orientation et psychoéducateurs, ergothérapeutes, infirmières). Les personnes qui pratiquent déjà la psychothérapie et dont la compétence sera reconnue pourront aussi porter le titre de psychothérapeute.
Cependant, la loi ne sera mise en application que lorsque les normes et règlements complémentaires auront été adoptés par l’Office des professions du Québec30. Cela devrait se produire à la fin de 2010.
Voici une brève description des principales familles de psychothérapies. À la suite, un tableau indique de quelles familles font partie une cinquantaine de psychothérapies différentes, et celles qui possèdent une fiche sur PasseportSanté.net.


Analytiques et psychodynamiques

Fortement influencées par la psychanalyse (qu'elle soit de Freud, de Jung ou d'autres), ces approches font appel à la notion d’inconscient et focalisent leurs efforts sur la recherche des liens entre les difficultés actuelles et les expériences passées, dont les conflits refoulés et non résolus. La personne est amenée à prendre conscience de l’influence de ces conflits sur son fonctionnement afin de les comprendre et de s’en dégager progressivement. On vise des changements profonds et durables chez le patient. Généralement, les psychothérapies psychanalytiques durent au moins un an, à raison d’une ou plusieurs séances par semaine.
Ces démarches peuvent mener très loin du symptôme le plus apparent : on commence une thérapie à cause d'un problème au travail et on se retrouve à traiter un manque affectif. Certains des outils classiques des thérapies psychanalytiques sont l’association verbale libre, l’analyse des rêves, la tenue d’un journal personnel ainsi que la prise en compte des phénomènes de transfert, c’est-à-dire la projection de désirs ou de situations inconscientes du client vers son thérapeute.
Depuis quelques années, des psychothérapies psychodynamiques brèves ont fait leur apparition. Elles s’échelonnent sur une période plus courte (de 10 à 40 séances) et sont le plus souvent centrées sur un événement ou un comportement bien circonscrit.


Cognitivo-comportementales

Certaines difficultés psychologiques peuvent être liées, entre autres, à des pensées ou à des comportements inadéquats qu’on a appris ou adoptés – souvent malgré soi. Ils peuvent s’apparenter à des réactions « incontrôlables » qui surgissent automatiquement en certaines circonstances (dès que je vois un policier, je me sens fautif; si je n’ai pas d’amoureux, je ne vaux plus rien, etc.) Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) proposent d’observer objectivement et d’analyser avec détachement ces comportements et ces pensées, d’apprendre de nouveaux comportements et de remplacer les pensées ou les émotions non désirées par d’autres qui sont davantage adaptées. On cherche des problèmes concrets à résoudre et une démarche thérapeutique est établie en commun (déconditionnement progressif, clarification des mécanismes de défense, modifications des croyances, etc.).
Généralement, on segmente la difficulté à affronter en ses diverses composantes et on valorise les nouvelles attitudes et les comportements positifs à mesure qu’ils s’installent. Selon les cas, on travaillera davantage sur la dimension cognitive (la pensée) ou sur la dimension comportementale (les actions). Quand les TCC travaillent avec l’inconscient, le cadre n’est pas celui de la psychanalyse (fantasmes, désirs, pulsions, etc.), mais celui des schémas cognitifs qui donnent du sens aux émotions et aux comportements. Ce sont ces schémas qu’on tente d’assouplir ou de modifier. Un traitement comprend habituellement de 10 à 25 séances hebdomadaires.

Brèves
On peut considérer que des approches comme les thérapies brèves, les thérapies orientées vers les solutions et la psychothérapie neurolinguistique font partie des approches comportementales. Toutefois, un de leurs objectifs fondamentaux est de réduire la durée du traitement (au plus dix séances). Pour y parvenir, on tente de définir le problème avec un maximum de précision et de s’attaquer à des problèmes circonscrits le plus précisément possible. On ne cherche pas les causes, on met plutôt l’accent sur ce qui est changeable, sur les solutions, les habiletés et l’action.

Existentielles et humanistes

Ces approches se fondent sur les capacités intrinsèques de l’être humain à maîtriser son existence et à se réaliser pleinement. Le thérapeute entre en relation avec un client plutôt que de soigner un patient. L’accent est mis sur les prises de conscience des difficultés et des forces de la personne, et sur l’ici-maintenant. Le thérapeute favorise l’exploration de soi et l’expérimentation de nouvelles façons d’être ou d’agir.
On peut diviser cette famille thérapeutique en quatre sous-groupes : les thérapies psychocorporelles, les thérapies transpersonnelles, les thérapies créatives ou expressives et les thérapies par la parole.

Psychocorporelles
Comme leur nom l’indique, les thérapies psychocorporelles agissent sur le psychisme par l’intermédiaire du corps. Elles y parviennent de différentes façons, soit en utilisant l'énergie de la respiration (ex. : respiration holotropique); soit par un toucher de la part du thérapeute (ex. : Trager); soit en se servant du corps comme déclencheur d’une verbalisation de type analytique (ex. : bioénergie); soit enfin en permettant au mouvement d'aider le psychisme à se rééquilibrer (ex. : EMDR).
Dans toutes ces approches, on se sert du corps pour entrer en contact avec ses états intérieurs ou pour intervenir sur le psychisme. Par exemple, les touchers doux de la synergie Rubenfeld sur une partie particulière du corps pourront faire remonter certaines émotions à la surface. Un massage plus profond à cet endroit pourra raviver des mémoires cachées et susciter une intense libération d’émotions. Une fois les émotions libérées, il devient plus facile de faire des choix conscients et d'éviter certains comportements nuisibles dictés par des habitudes trop bien ancrées.

Transpersonnelles
La psychologie transpersonnelle s'intéresse aux « états non ordinaires » de conscience : l'extase, le sentiment de connexion avec l'Univers, la conscience aiguë de son être profond, le mysticisme, etc. Ayant pour objet la « pleine réalisation » de la personne, elle se préoccupe des perturbations résultant de l'enfermement des potentiels illimités de la conscience dans les structures limitées de l'ego – comme cela peut se manifester au moment de crises existentielles ou de ce que l'on appelle des crises d'émergence spirituelle.
Si, dans la psychologie classique, les modèles sont des êtres performants, motivés, efficaces et bien intégrés socialement, ceux de la transpersonnelle sont des saints, des sages et des héros de l'humanité. Ce qui ne veut pas dire que cette approche nie l'importance d'un ego sain, au contraire : c'est à partir d'assises solides et équilibrées que l'être humain pourrait atteindre d'autres dimensions.

Créativité
Ces thérapies font appel aux capacités créatives inhérentes à chacun. Que ce soit par le dessin, l' art-thérapie, la danse, la musique, etc. – et sans devoir posséder le moindre talent artistique – la personne est appelée à laisser émerger ce qui se cache au fond d’elle-même. De là, elle pourra envisager ses problèmes dans une perspective inédite, découvrir des solutions inusitées, et les appliquer de façon originale. Ces approches font appel aux multiples dimensions de l’être et sollicitent – à travers le corps – l'imagination, l'intuition, la pensée et les émotions.

Parole
Elles se déroulent de manière relativement classique, thérapeute et client dialoguant face à face. La relation de confiance, d’intimité et de sécurité avec le thérapeute est fondamentale. Elle permet des prises de conscience et des découvertes qui peuvent ensuite mener à des changements de comportement et d’attitude. On fait aussi parfois appel à divers exercices : visualisations, jeux de rôles, dessin, analyse des rêves, etc.

Systémiques ou interactionnelles

L'approche systémique considère qu'il n'y a pas d'individus malades en soi, mais que les malaises proviennent plutôt des interactions avec l’entourage (famille, amis, équipe de travail, etc.). On ne se demande pas pourquoi le problème existe ou subsiste, mais bien comment il se maintient. L'objectif est de modifier les relations entre l’individu et son entourage. Les rencontres se font donc fréquemment avec plusieurs personnes (en couple, avec les enfants, entre employés, etc.). On s’attardera alors aux divers modes de communication, aux habitudes de vie, aux attentes respectives, aux rapports sociaux, etc. C’est à partir d’eux que les changements pourront être initiés. Le psychodrame, où chacun joue un rôle (qui peut être le sien propre ou celui d’un autre membre du groupe), est un des outils utilisés dans le cadre de ces approches.


          


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