Pourquoi ce journal intime ?

Un besoin d'écrire tout simplement ? Aligner les mots et maux comme une thérapie ?
A maintes reprises j'ai cherché en vain des blogs parlant de le bipolarité et jamais je ne m'y suis retrouvée.
Je désire un blog simple où chaque personnes malades ou non puissent s'exprimer librement.
N'hésiter pas à m'envoyer vos textes, poésies...je les publierais, avec votre consentement bien sur.
Mon but n'est pas d'avoir plusieurs lecteurs mais si je peux aider, soutenir une seule personne et partager avec elle ce sera pour moi partie gagnée !!
Nathalie


mardi 17 juillet 2012

Citation

"On peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités"

Gandhi




https://www.facebook.com/pages/Urgence-Animaux/215217535159992



                                

22 commentaires:

  1. Anonyme17/7/12

    L'Inde serait donc la plus grande des nations?

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  2. Anonyme, je ne pense pas que l'Inde est la plus grande des nations mais cette citation pour moi semble bien réelle.
    Je viens de regarder un reportage sur la Pologne sauvage, et la nature ainsi que les animaux y sont respectés, c'était magnifique, et l'homme a tout a y gagner car la terre le lui rend bien.

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  3. Anonyme18/7/12

    Je n'aurais pas penser à la Pologne. Ce n'est pas si loin.
    Irais-je un jour? Est-il encore temps? Bipolaire, j'ai fait des bêtises, rien que des bêtises (Sabine Paturel...). A
    moins que ce soit l'inverse, si l'on écoutait les bipolaires, le monde ne connaîtrait pas la crise et les
    animaux seraient les premiers à en être heureux. Il faut un peu de folie au Carnaval des animaux.

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  4. Oui les bipolaires sont très sensibles et si tu es comme moi les animaux ont une place très importante dans ma vie.

    Des bêtises, oh que oui de trop je dirais mais elles font parties du passé, je le crois et aujourd'hui je le veux sincèrement.

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  5. Anonyme18/7/12

    Hypersensibles! Je n'y ai pas fait assez attention, résultat: mal accompagné! La vérité à tout prix! Et stress,
    mal-être garanti! Difficile de se faire admettre bipolaire.
    Et l'examen pour les amis à quatre pattes en juin?
    Quel nom pour votre établissement? Et site?
    Quels chiens? J'ai une chatte.
    Quelle législation pour créer un chenil? Ca ne doit pas
    être facile en agglomération même avec du terrain?

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  6. Pour nos amis à quatre pattes, le constat est le même que les années précédentes.
    Je suis déléguée enquêteur à la SPA, et l'abandon la maltraitance sont de plus plus fréquents.
    Je n'ai pas de chenil, mais un rêve dans le coin de ma tête, un jour peut être, juste le manque d'argent.
    Les lois sont de plus en plus strictes et tant mieux pour le bien être des animaux. Il faut avoir aussi un certificat de capacité.
    J'ai un Golden Retriever nommé Barry et nous vivons à la campagne.

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  7. Anonyme19/7/12

    Parfois l'union fait la force. Un terrain plus les chenils
    mais il est vrai que le matériel pro n'est pas donné et il faut toutes les autorisations. Je me demande comment deux
    bipolaires qui comprennent leur mal, qui devraient se comprendre, peuvent arriver à faire fusionner leurs univers. Je ne me vois pas quitter mon bout de terrain de campagne pour mettre ma chatte en appartement.

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  8. L'union fait la force c'est certain.
    Deux bipolaires se comprennent car l'un comme l'autre sait ce que vit chacun d'entre eux.
    Quelle est le nom de ta chatte ?

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  9. Anonyme20/7/12

    Lily. L'univers des hôpitaux psy est triste parce que les malades se croisent sans vraiment partager mais à tout prendre je préférerais une bipolaire qui comprend parce que c'est un fait qu'une normale qui croit que je fais du cinéma. Je cherche à retomber sur mes pattes comme un chat,
    vais-je y arriver? Me comprends-tu? Est-ce trop terre à terre, si j'ose dire? Excuse-moi si je mets trop de points d'interrogation.

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  10. Les questions que tu te poses sont les mêmes que moi, je te comprends à 100%.
    Je vais en hôpital de jour, et crois moi il y a des jours où je n'ai pas envie de m'y rendre, la sensation de ne rien avoir à y faire pour la simple raison que je crois que ce n'est pas adapté à ma situation. Il est vrai que les ateliers proposés me permettent de m'évader le temps de quelques heures. A côté j'ai une psy qui me suit ce qui m'aide beaucoup plus et j'ai la chance d'avoir une amie sur laquelle je peux compter et qui m'aide à avancer, ce qui est très important.
    As tu une personne à tes côtés qui te comprenne, avec qui tu peux partager ?

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  11. Anonyme20/7/12

    Je ne vais pas à l'hôpital de jour. On m'envoit une infirmière environ tous les quinze jours pour savoir comment je vais. Je n'ai personne à mes côtés qui comprenne.
    Je suis catalogué. Je fais le dos rond sachant que le mieux
    qui me comprenne c'est encore moi. Je sais que j'ai une faiblesse et qu'il faut que vive avec, que je fasse attention. Mon psy ne m'a pas mis en garde contre les dépenses inconsidérées et maintenant je rame. Plus que les
    trois quarts du temps, si j'avais le sentiment de n'être pas vraiment seul, je fonctionnerais bien, je me relèverais plus vite de la phase dépressive que je vis actuellement. Le
    pire, c'est que je suis conscient de tout ce qui m'arrive.

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  12. Nous sommes tout à fait conscient de ce que nous faisons surtout quand le mal est fait. Sur l'instant la maladie ne nous permet de fonctionner comme toute personne lambda.
    Apprends à ne pas trop penser aux regards des autres, ils ne peuvent comprendre ce que nous vivons.
    Une infirmière ne suffit pas, as tu un traitement ?
    Si tu le veux je peux te donner les coordonnées d'une psy avec qui j'ai des rdv par téléphone et qui m'aide beaucoup.
    Cette maladie nous ne pouvons l'affronter seul. Les phases dépressives sont lourdes à supporter et à admettre.
    As tu un blog ?

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  13. Anonyme20/7/12

    C'est dur quand on s'écrase contre le lit et qu'on a du mal à se lever, qu'on a envie de se recoucher. Je n'ai pas de
    blog. Je suis plutôt un épistolier, j'ai besoin que quelqu'un me lise pour que j'écrive. J'ai un traitement en remplacement du lithium qui ne faisait plus effet en 2011 où
    j'ai dérapé. Les psys ne résolvent pas vraiment les problèmes quotidiens qu'on a à résoudre. J'ai l'impression d'être un peu lâché. Pas d'enfants, il faudrait une philosophie comme quoi on n'a pas qu'une seule vie à vivre et qu'il faut savoir attendre, vivre ce qui est à vivre maintenant et que rien ne se finit.

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  14. Je sais ce que je sais d'avoir du mal à se lever et se demander comment va se passer la journée tout en sachant que quelque part ce sera comme hier ou avant hier...Je suis d'accord avec toi sur le fait que les psy ne résolvent pas nos tracas quotidiens mais moi elle m'aide à mettre des points sur des problèmes importants, sur ce que j'ai refoulé depuis tant d'années. Et être écouté et entendu me semble nécessaire.
    Je n'ai pas d'enfant non plus et c'est une de mes plus gros regrets mais nous ne pouvons malheureusement faire machine arrière.
    Tu dis écrire alors y a t-il quelqu'un qui te lit ?

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  15. Anonyme20/7/12

    Quand j'ai espoir d'être lu, j'écris. Ce qui ne veut pas dire que ce ne soit pas une illusion... Apprendre que vos parents vous ont trop couvés et vous ont empêchés de vous exprimer n'a rien d'agréable. Après, on peut prendre des
    chemins peu orthodoxes. Il semble avoir été écrit que l'on ait été plutôt faits pour emprunter des chemins d'aventures que de se contenter du train-train quotidien. De là, à un moment, de se déconnecter de la réalité... Enfant, je gardais mes jouets pour mes enfants, c'était mon plus cher désir et maintenant où j'en suis... Si en plus, on vous casse votre aventure...à moins que vous vous soyez radicalement trompés... Il faut parfois lutter pour faire triompher ses rêves, se convaincre soi-même contre l'opinion commune.

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  16. A l'inverse de toi je n'ai pas été couvée par mes parents, bien au contraire.
    Il me semble que nous avons des caractères bien différents des gens dit "normaux", peut être plus envie d'aventures, d'autres rêves. Nous voyons certainement la vie différemment. Notre hypersensibilité nous joue aussi des tours, l'incompréhension des personnes qui nous entourent...J'ai même l'impression de ne pas être de ce monde parfois.

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  17. Anonyme21/7/12

    Etre dans l'aquarium ou à l'extérieur... En attendant, cela nous éloigne de la question animale. Je suis douloureux quand j'ai l'impression que ma chatte se rend compte que je ne vais pas bien, pose un regard interrogateur sur moi. Je
    fais ce que je peux pour elle parce qu'elle montre beaucoup combien, en réagissant, elle suit les mouvements de mon humeur.

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  18. Les animaux sont des "éponges" dans le sens ou ils ressentent, oh combien dans leurs comportements, quand leur maître est dans le désarroi.
    J'ai perdu un chien, il avait 4 ans d'un cancer généralisé et le vétérinaire m'a demandé comment je me sentais juste avant qu'il génère cette maladie. Et il m'a avoué que la cause pourrait être mon mal être.
    Aujourd'hui pour celui qui m'accompagne je fais tout pour lui cacher quand je ne suis pas bien.
    J'ai un avantage c'est que pleurer je ne sais pas faire.

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  19. Anonyme21/7/12

    "La cause pourrait être mon mal-être." Le problème, c'est qu'en remontant, de fil en aiguille, ton mal-être lui-même vient de ce que tu ressens que le monde va mal et qu'ainsi
    le cancer ne serait pas directement et exclusivement lié
    à ton état... Nous sommes aussi des éponges et tels que nous sommes, nos amis à quatre pattes ont beaucoup plus besoin de nous que de nous fuir. Je me souviens du piteux
    état de Lily quand je suis revenu de l'hôpital après quelques semaines d'absence. Elle s'est rétablie avec mon retour. Nous ne pleurons pas, c'est vrai, mais déprimés, nous souffrons.

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  20. Entre l'animal et le maître il y a le partage quand nous l'aimons. Réciproquement nous avons besoin de l'un comme de l'autre, tout en restant le "chef de meute" pour que chacun y trouve sa place, surtout sa vie d'humain et d'animal.

    Pourquoi les larmes ne coulent elles pas quand nous souffrons ?

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  21. Anonyme22/7/12

    Peut-être que les commandes cérébrales ne fonctionnenent-elles plus? Que les larmes ne coulent plus parce que certaines aires ne peuvent pas être à la fois affectées par la dépression et commander aux yeux de pleurer? Je n'en sais rien. C'est une question d'émotions. On nous croit inémotifs donc sans souffrance mais ce n'est pas vrai parce que notre corps se manifeste par des douleurs. On ne pleurerait pas parce que nous avons les yeux trop grands ouverts?

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    1. Notre mal être nous bouffe de jour en jour et rien ni personne ne peux le stopper.
      Les yeux grand ouverts sur ce monde, nous ne pouvons y rester insensibles. Mais mon corps souffre, les douleurs s'installent peu à peu car je ne peux me libérer de tous mes ressentis, trop de souffrance en moi.

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