Pourquoi ce journal intime ?

Un besoin d'écrire tout simplement ? Aligner les mots et maux comme une thérapie ?
A maintes reprises j'ai cherché en vain des blogs parlant de le bipolarité et jamais je ne m'y suis retrouvée.
Je désire un blog simple où chaque personnes malades ou non puissent s'exprimer librement.
N'hésiter pas à m'envoyer vos textes, poésies...je les publierais, avec votre consentement bien sur.
Mon but n'est pas d'avoir plusieurs lecteurs mais si je peux aider, soutenir une seule personne et partager avec elle ce sera pour moi partie gagnée !!
Nathalie


mercredi 18 juillet 2012

Le bonheur se crie, la tristesse s'écrit

Difficile d'expliquer à une personne qui n'en a aucune idée le combat quotidien d'être en douleur, de se sentir mal à l'intérieur tandis que rien ne se voit de l'extérieur.
Mes cicatrices sont comme mes larmes, trop de fierté pour les montrer même si j'ai mal à en crever.
Je ressens des milliards de sentiments qui s'emmêlent les uns aux autres et jamais je ne pourrais tous les exprimer.
Parfois je regrette d'avoir perdu de mon temps avec certaines gens. Ceux qui m'ont fait souffrir, m'ont elles rendue plus forte ? Ceux qui m'ont laissé tomber, m'ont montré que rien n'est éternel et ceux qui m'ont fait des remarques m'ont elles fait évoluer ?
Vivre ma vie aujourd'hui sans me soucier du regard des autres est tout nouveau pour moi, est ce cela la vraie vie ?
Rien ni personne ne frappe aussi fort que la vie, alors lorsqu'elle cogne ne plus rester à terre mais pouvoir  et savoir encaisser sans jamais flancher, c'est ainsi que l'on gagne.



                                       

6 commentaires:

  1. Anonyme18/7/12

    N'être plus là pour le regard d'un autre, le supporterions-nous? Etre là jugés en permanence, le supporterions-nous? Nous serions froids, égoïstes, coupés du monde, incapables
    d'empathie. Qui peut mieux comprendre un bipolaire qu'un(e) bipolaire? On ne nous croit pas malades parce que le traitement nous fait tenir la route mais nous savons que nous frisons l'expansion de tout. La vie n'est pas extraordinaire. Qu'a-t'elle à nous apprendre? Le chemin, c'est celui qu'on prend avec un(e) autre. Heureux de ne pas se prendre la tête. De vivre de concert vers une éternité où l'on aura peut-être la chance, à un moment, de laisser sa dépouille maladive pour une autre où tout chante juste. Est-ce une question d'âge? Est-ce une question d'argent et de liberté possible?
    Le destin a de ces secrets, les musiques intimes leurs harmonies. Rien à dire, rien à forcer, simplement laisser s'exprimer la fontaine de vie. De tout ce que l'on pense peut-on se tromper à ce point? Qui vous ramène à vos
    erreurs sinon ceux qui pensent n'en jamais faire? Quand le sourire et le rire reviennent
    spontanément, qu'est-il plus à attendre? Avec qui? C'est une question d'alchimie, de destin,
    d'un peu d'attentions et de volonté. Savoir l'eau qui coule entre ses doigts.

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  2. Mal comprise en tant que bipolaire, oui. Notre hypersensibilité nous joue parfois des tours qui nous fait dégringoler en une fraction de seconde, il suffit juste d'un mot, d'un geste et l'angoisse s'installe. Les questionnements défilent.
    Etre coupée du monde parfois, un idéal, pour me permettre de me ressourcer. Ne plus voir ne plus entendre toutes ces atrocités que l'être humain est capable de faire.
    Je n'entends toujours pas le concert de la vie, cette musique harmonieuse.

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  3. Anonyme28/7/12

    Je me demande si ce qui peut aider un(e) bipolaire, ce n'est pas d''être entourée de gens qui sont tout à l'inverse = quelqu'un qui est d'humeur égale, quelque soit les circonstances. C'est un peu comme quelqu'un qui montrerait le bout du chemin, la route à suivre et ça permet, peut-être ?, de vous recentrer. Je n'ai pas la réponse mais c'est un peu mon expérience auprès d'un bipolaire.
    Qu'en dites-vous ?
    gardez courage = tout est en vous ! et s'il y a du mauvais, il y a aussi tellement de bon !
    Cath

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    1. Il est très important d'être entouré de personnes différentes de nous, qui nous soutiennent et nous aident à savoir quel chemin prendre.
      Cath, la personne bipolaire qui est à vos côtés, sa maladie si je peux me permettre fait elle suite à des addictions ? C'est important pour moi de savoir. Courage a votre ami bipolaire, et je crois qu'il a de la chance d'avoir auprès de lui une personne telle que vous qui sait le comprendre et qui le soutient.

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  4. Anonyme5/8/12

    Vincent, mon ami est bipolaire mais il n'a pas d'addiction = on ne connait pas vraiment l'origine de sa maladie mais il a été abandonné au Liban et adopté tout petit en France, par une famille aimante. Sa maladie a été diagnostiquée très tard, il avait déjà 35 ans. Entre temps, il a connu une vie pleine de ruptures amoureuses et professionnelles. Et à chaque fois, il repart à zero.Il a la chance de ne pas tomber ni dans l'alcool, ni dans la drogue. Mais il le dit lui-même = il aurait pu.

    Peut-on attribuer une cause à une addiction ? c'est un peu plus complexe, tu ne crois pas ?
    Pour continuer ta démarche, as-tu cherché à remonter les débuts de ton addiction ? ?
    Bon courage
    Cath

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  5. Cath,
    Merci pour ta réponse.
    La maladie a été diagnostiquée à mes 43 ans, mais depuis longtemps je me suis sentie différente des autres. Je le sentais en moi que quelque chose n'allait pas.
    Oui mes débuts d'addiction ont fait suite à des abandons, qu'ils soient au niveau familial, et de l'amour de toute une vie.
    L'abandon en général, ce qui me fait peur encore aujourd'hui.

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