Pourquoi ce journal intime ?

Un besoin d'écrire tout simplement ? Aligner les mots et maux comme une thérapie ?
A maintes reprises j'ai cherché en vain des blogs parlant de le bipolarité et jamais je ne m'y suis retrouvée.
Je désire un blog simple où chaque personnes malades ou non puissent s'exprimer librement.
N'hésiter pas à m'envoyer vos textes, poésies...je les publierais, avec votre consentement bien sur.
Mon but n'est pas d'avoir plusieurs lecteurs mais si je peux aider, soutenir une seule personne et partager avec elle ce sera pour moi partie gagnée !!
Nathalie


lundi 11 février 2013

Trouver que ça sonne juste ou faux, ça s'apprend



A l'hôpital de jour, chaque mercredi matin, je participe à un atelier : "écoute musicale", et je passe à chaque fois un bon moment. J'en ressors toujours libérée, légère comme si j'étais arrivée avec d'énormes bagages et je pars en les laissant sur place !
Après il est vrai je suis épuisée....
Pas facile de se concentrer sur une musique, de donner mes ressentis, si elle m'a fait voyager, ce que signifient les paroles.....car croyez moi sur environ 8/9 patients pas un ne voient les mêmes images, selon son vécu, son bien ou mal être à ce moment précis et le pire c'est le sens des paroles et la façon que chacun de nous les interprétons !!!





                                 Peut-on être bleu et écouter de la musique ? [nicolu] via Flickr CC License by                                                               
Comprendre pourquoi une musique peut paraître agréable ou clairement insupportable à l'être humain est un débat millénaire. Depuis Pythagore, pour qui la musique répond à des règles mathématiques, la majorité des théories se sont accordées pour dire que l'homme a une préférence innée pour les accords consonants, qui s'accordent ensemble selon un lien de fréquence.

Cependant, un article publié sur le site de la BBC rapporte une nouvelle étude tendant à remettre en cause ce caractère inné et presque inexorable de la perception d'un son comme juste ou faux. Une équipe de psychologues de Melbourne, en Australie, ont en effet développé une nouvelle théorie sur la perception et la reconnaissance du son qui redonne sa place à l'acquis.
L’une des questions-clé est de savoir si nos perceptions changent avec l’évolution de notre expérience musicale. Leur recherche s'est fondée sur une expérience réalisée avec 66 volontaires, ayant ou non une formation musicale. Ils ont mis au point une série de tests visant à comprendre leur apprentissage et leur jugement de la dissonance.

«Leurs recherches soutiennent [...] que chaque culture développe plutôt ses propres règles arbitraires pour quels sons sonnent “juste” ou “faux”. L’équipe montre que nos perceptions du juste et du faux peuvent être changées, tout au moins pour les goût musicaux occidentaux, avec juste un petit entraînement.»

 Tout d'abord la dissonance, selon le professeur McLachlan, répond à un processus cognitif particulier. Le journaliste résume:
«Nous écoutons des accords selon un processus complexe et en deux temps. Premièrement, nous sélectionnons le son le plus saillant. Ensuite, une mémoire de long terme sur la “qualité” de cet accord […] fait le reste. Mais si nous entendons un accord dissonant non-familier, nous n’avons pas le bon modèle mental dans notre mémoire pour l’associer –le cerveau fait la recherche tout de même basée sur le son le plus saillant, mais il aura sûrement tort. Le conflit entre ce qu’on entend et ce que l’on “espère” entendre produit un discordant sentiment de gêne.»

Avec l’entraînement musical, la sensation de dissonance devrait donc diminuer car la personne dispose de plus de «modèles d’accords». Cependant, les chercheurs ont trouvé qu’un petit entraînement musical peut avoir un certain effet. Les non-musiciens de l'expérience perdent toute perception du juste ou du faux dans un terrain harmonique inconnu, tandis que les musiciens plus entraînés développent une perception plus rigide de sons, qui s’assouplit cependant avec le temps. Tout n'est donc pas inné.

«De même que ces découvertes appuient le modèle d’apprentissage à la dissonance de MacLachlan, elles impliquent que peut-être nous pouvons apprendre à aimer ce qui nous secouait au début. Et avec un série finale d’expériences, l’équipe de Melbourne a montré que c’était bien le cas.»


Photo: Peut-on être bleu et écouter de la musique ? [nicolu] 
via Flickr CC Licence By


Un petit essai ??? (une musique de médiation prise au hasard)
Un conseil laissez vous porter par la musique, allongez vous si possible et après seulement écoutez vos ressentis, revivez votre voyage...pour certains d'entre vous le voyage sera merveilleux pour d'autre la musique peut vous "agressez"


http://www.youtube.com/watch?v=T_LyJJGJPs4&feature=share&list=PL701F8AB105790BB7



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