Pourquoi ce journal intime ?

Un besoin d'écrire tout simplement ? Aligner les mots et maux comme une thérapie ?
A maintes reprises j'ai cherché en vain des blogs parlant de le bipolarité et jamais je ne m'y suis retrouvée.
Je désire un blog simple où chaque personnes malades ou non puissent s'exprimer librement.
N'hésiter pas à m'envoyer vos textes, poésies...je les publierais, avec votre consentement bien sur.
Mon but n'est pas d'avoir plusieurs lecteurs mais si je peux aider, soutenir une seule personne et partager avec elle ce sera pour moi partie gagnée !!
Nathalie


mercredi 8 mai 2013

Quand le joint monte à la tête…! When cannabis goes to the head..!

Vanté par les uns, décrié par les autres, le cannabis est l'objet de toutes les polémiques. Mais cette drogue est-elle réellement aussi anodine qu'on le prétend ? Au contraire, elle semblerait favoriser l'apparition de troubles mentaux tels que l'anxiété, la dépression et même la schizophrénie. Retour sur les dangers du joint…

La dépénalisation du cannabis n'est toujours pas d'actualité en France, malgré un nombre croissant de consommateurs. Or plusieurs études pourraient bien conforter le gouvernement dans sa fermeté.

Le joint, un mauvais souvenir…

Bien sûr, le cannabis provoque une euphorie et un bien-être que les fumeurs recherchent. Mais à côté de ces "bénéfices", il entraîne des petits troubles que les consommateurs réguliers ne peuvent ignorer. Ainsi, ses effets sur la mémoire à court terme sont aujourd'hui connus. Le cannabis entraîne quelques "trous" dans les souvenirs. Cette mini-amnésie est multipliée en cas de consommation associée avec de l'alcool. Et le joint a d'autres effets sur les capacités cognitives : difficultés de concentration et d'apprentissage notamment. Mais il faut noter que plusieurs études soulignent le caractère transitoire de ces troubles, qui disparaissent dès l'arrêt de la consommation.

 

Un lien prouvé avec la schizophrénie

En revanche, les liens entre le cannabis et un trouble psychologique important tel que la schizophrénie sont plus préoccupants. Une étude récente, menée sur plus de 50 000 appelés suédois, soulignait ainsi que la consommation de cannabis chez les jeunes peut entraîner l'apparition de cette maladie mentale : le risque serait augmenté de 30 % chez un fumeur de joint. Une autre publication souligne que la schizophrénie apparaîtrait d'autant plus facilement que le consommateur est jeune. Mais ces études ne prouvent pas de manière formelle le lien entre cannabis et schizophrénie. Selon les scientifiques, il serait essentiellement préjudiciable chez des personnes déjà psychologiquement fragiles, et pourrait n'être qu'un "révélateur" d'une schizophrénie plus ou moins latente. Difficile donc de faire la part des choses.

Gare à la descente…

Une autre étude soulignait quant à elle les liens entre cannabis et dépression. Ces travaux australiens ont été menés sur plus de 1 600 collégiennes. Ils ont montré que la consommation quotidienne de cannabis était associée à un risque cinq fois plus important de souffrir d'anxiété et de dépression. Une prise hebdomadaire multipliait les risques par deux. Or il semble que la consommation de cannabis favorise bien l'apparition des troubles et non l'inverse : les étudiantes qui débutaient une dépression ou souffraient d'anxiété n'étaient pas plus enclines à fumer des joints. Curieusement, les liens entre cannabis et dépression ou anxiété semblaient moins avérés chez les garçons.
Si la consommation occasionnelle ne semble pas extrêmement nocive, une prise régulière pourrait entraîner des risques de développer des troubles mentaux. Il faut donc être particulièrement vigilant chez les jeunes et les personnes psychologiquement fragiles. 

Si, bien qu'interdit par loi, vous êtes un consommateur de cannabis et que vous ressentez des troubles de l'humeur ou de la personnalité, n'hésitez pas à consulter votre médecin. Ne mettez pas votre santé mentale en jeu pour quelques minutes de plaisir !

                                                                                Alain Sousa


Même au bout de 6 semaines de sevrage, le cannabis ainsi que son effet euphorique me manque.
Je ressens comme une bouffée d'angoisse, comment expliquer qu'une parti de moi me dis vas-y, et l'autre me l'interdit
L'ange et le démon en un seul être mais lequel combattre ??  
A cet instant en moi le démon règne et j'espère sincèrement tenir le coup, je pense fort à des mots, des paroles, une promesse...mais comment dire que c'est dur, que tout cela n'est pas une rigolade mais bel et bien un combat de chaque jour, de chaque instant !!
Je repense à des soirées lorsque qu'il était mon compagnon, et oui plus facile d'affronter les gens, la vie....de se désinhiber, tout semble si beau si simple. Comment en parler ainsi tout en sachant que bien au contraire il me détruisait à petit feu, tout est si paradoxal en moi, si indistinct....Ras le bol !!!!!!!!!!



                            



           

Les distinctions de comportement

Les effets, les risques et les dangers des drogues ou substances psychoactives varient suivant les produits et l'usage qu'on en fait. Les raisons de consommer diffèrent selon chaque personne, elles sont liées à son histoire, à son état de santé, à son environnement familial et social.

La consommation de ces produits procure un plaisir ou un soulagement immédiat, contrôlé ou non. On peut :
  • boire un verre d'alcool pour se détendre, pour le plaisir de goûter un bon vin, pour se sentir mieux ou surmonter un moment douloureux
  • fumer du tabac pour faire comme les autres, pour le plaisir de partager un moment avec d'autres ou parce qu'on ne peut plus s'arrêter
  • consommer de l'ecstasy dans le désir d'accéder à des sensations extrêmes
  • consommer abusivement une substance pour atténuer une sensation de malaise, rechercher l'oubli d'une souffrance ou d'une réalité vécue comme insupportable...
Que le produit soit licite ou illicite, la communauté scientifique distingue trois types de comportements de consommation : l'usage, l'usage nocif (ou usage à problème) et la dépendance, dont les risques et les dangers sont différents.
Chaque consommation ne présente pas les mêmes dangers : elle dépend aussi de la vulnérabilité du consommateur, du produit, de la quantité consommée, de la fréquence et du contexte de la consommation.


Qu'est-ce qu'une substance psychoactive ?

Alcool, tabac, cannabis, héroïne, cocaïne... sont tous des substances psychoactives qui agissent sur le cerveau  :
  • elles modifient l'activité mentale,
    les sensations,  le comportement. Leur usage expose à des risques et à des dangers pour la santé, et peut entraîner des conséquences sociales dans la vie quotidienne ; leur usage peut en outre engendrer une dépendance;
  • elles provoquent des effets somatiques (sur le corps) d'une grande diversité selon les propriétés de chacune, leurs effets et leur nocivité.


http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-cannabis-et-alteration-de-la-memoire-des-mecanismes-mieux-cernes-6300.asp?1=1



1 commentaire: