Pourquoi ce journal intime ?

Un besoin d'écrire tout simplement ? Aligner les mots et maux comme une thérapie ?
A maintes reprises j'ai cherché en vain des blogs parlant de le bipolarité et jamais je ne m'y suis retrouvée.
Je désire un blog simple où chaque personnes malades ou non puissent s'exprimer librement.
N'hésiter pas à m'envoyer vos textes, poésies...je les publierais, avec votre consentement bien sur.
Mon but n'est pas d'avoir plusieurs lecteurs mais si je peux aider, soutenir une seule personne et partager avec elle ce sera pour moi partie gagnée !!
Nathalie


vendredi 1 février 2013

Avez-vous peur d’être abandonné ?


Isolement, agressivité, suractivité… Et si, sans le savoir, vous étiez victime du syndrome d’abandon ? 
Une souffrance qui puise sa source dans l’enfance


À l’origine de cette souffrance, nommé « l’abandonnite », « il y a toujours une situation mal vécue au cours de la vie fœtale, de la prime enfance ou de l’enfance, qui n’est pas forcément un abandon effectif.  Ici, c’est un père absent ; là, une mère débordée, un couple de parents fusionnels, ou encore l’arrivée d’un petit dernier, un séjour en pension, le décès d’un grand-père auquel nous étions particulièrement attachés.


Un traumatisme souvent minimisé


Ces événements, qui sont sans conséquences majeures pour certains, vont être traumatisants pour moi. Pourquoi ne suis je égale devant la peine ?  Chacun de nous a fait pourtant l’expérience de la séparation. Très tôt, je me suis aperçu que mes parents n’étaient pas toujours là, à ma disposition, prêts à répondre à tous mes désirs. Mais je n’ai pas vécu cette solitude de la même façon, faute de temps ou d’une juste compréhension, ils n’ont pas accordé de valeur à mes angoisses. Et les ont renforcées.

J'étais une enfant sauvage que personne ne pouvait approcher, je me cachais sous les lits, dans le moindre recoin pour ne pas avoir à subir les regards, je me recroquevillais un peu comme un foetus pour me sentir en sécurité. Ne pas déranger, heurter, contrarier ma famille et le tout en m'oubliant.

 

                                                                                                             

 

Une crainte : être rejeté de nouveau


Cet épisode traumatisant, peu à peu je vais l’oublier, plutôt le renier, en le minimisant ou en le normalisant. Quoi de plus « normal », en effet, qu’un nouveau petit frère ? Et de plus formidable que des parents qui s’adorent ? La tristesse et la colère éprouvées sont du même coup jetées aux oubliettes. À partir du moment où il n’y a pas de logique à éprouver ces émotions, il ne me reste plus qu’à nier mon droit à les ressentir. Sauf que, même étouffée, l’émotion reste bien présente.  En surface, le raisonnement, mon "éducation" m'amène à penser que tout cela n’est que du passé et doit être oublié. Mais à l’intérieur, ça BOUT !!!
Alors puisque j'ai été abandonnée, je ne suis pas digne d’être aimée. Cette croyance va dès lors sous-entendre toutes mes relations sociales et affectives.
Je vais donc osciller entre hyper-sociabilité et hyper-agressivité, selon que je ressens le besoin viscéral d’être aimée et que dans le même temps je désire provoquer le rejet de l’autre, convaincu que j'aurai inévitablement à le subir un jour.  Un cercle vicieux, qui me mène à des conduites paradoxales.  
Au cœur de la douleur, une peur : celle d’être rejetée et abandonnée de nouveau !!


                                                                                        


Une incapacité à vivre


Aujourd'hui je me rend compte que je règle mes comptes avec mes proches (amour, amitié, famille..) de ce mal être provenant de mon enfance,. Et je projette sur l’autre les angoisses de mon passé. 
Je vis constamment dans la peur que l'on m'abandonne.
D’un côté, ce sentiment de ne pas correspondre à ce que l'on attend de moi, la certitude que la rupture est inéluctable. Et celle-ci, lorsqu’elle se produit, apparaît comme une nouvelle preuve que je ne suis pas aimable.
Que faire d’un bagage si lourd à porter ? 
Comment prendre la mesure de mon propre degré d’« abandonnite » et tenter de l’apaiser ??

la psychologue clinicienne Andréa Filia, propose un test et des conseils. Pour se pardonner un jour d’avoir été abandonné, et mériter aujourd’hui d’être aimé.  
         



Selon Catherine Audibert, tout est question d’équilibre.  Il s’agit en fait d’apprendre à l’enfant à se séparer de façon sereine et confiante :


Apprendre aux enfants à se séparer :

La tentation est grande de préserver à tout prix nos enfants de « l’abandonnite ». Mais attention à ne pas tomber dans l’excès inverse.

« Il s’agit en fait d’apprendre à l’enfant à se séparer de façon sereine et confiante. Si vouloir l’émanciper avant qu’il n’en soit capable est dangereux, le surprotéger mènera à la même problématique abandonnique. Dès son plus jeune âge, il est judicieux de lui laisser des petits moments à lui, même s’il s’ennuie, afin qu’il parte à la découverte de lui-même, qu’il développe sa créativité et sa curiosité. Nous avons tendance à surinvestir l’enfant, à vouloir l’occuper en permanence, à lui expliquer sans cesse ce qui se passe autour de lui. Nous oublions parfois qu’il est tout à fait capable de faire ses propres expériences. » 
Et d’apprendre à gérer la solitude et notre absence.

 

 

Je vais tenter d'expliquer ce qu'est ma vie mon mal être, ma parano....

Je suis actuellement en accident de travail depuis 2 ans, de quoi ruminer encore plus...
Un manque de confiance en moi certain, alors je dis oui à tout ce que l'on me demande, comme si je voulais acheter cette relation, qu'elle soit amoureuse, amicale, familiale.. pour simplement avoir l'espoir d'être aimée !!

Et non je ne sais pas m'occuper de moi, et ce "moi" n'a aucune importance à mes yeux, ce qui semble paradoxal, je veux être aimée et d'un côté je ne me préoccupe pas de ma personne; Comment expliquer cela ? Qui sera me répondre ?

Quand on ne me parle pas ça ne va pas bien, quand on me parle je m'imagine tout et n'importe quoi, oui j'ai peur que l'on m'abandonne, mais en même temps il y a des moments où quand je sens la pression monter, je pousse les gens à bout, je les provoque, à des points inexplicables, mais arrivé à un seuil je sens un bien être et dès ce seuil atteint je m'en veux horriblement d'avoir fait cela et puis la culpabilisé m'étouffe !!! Une incompréhension que je ne peux maîtriser.

Oui je suis possessive, jalouse, cette peur de ne pas être aimée, je doute de tout, peur de ne pas être à la hauteur, peur d'être seule, peur que l'on ne s'occupe pas de moi et quand on le fait je me dis que c'est par pitié et que c'est aussi lorsque l'on besoin de moi.
Peur que l'on me cache des choses, que l'on profite de moi, oui on me dit souvent "tu es gentille', mais qu'est ce que cela signifie exactement ?
C'est vrai je n'ose pas contredire les autres, dire et faire ce que je veux. J'ai peur de les faire souffrir, peur de ne pas être acceptée, de ne pas être aimée encre et encore !

Je pense que je dois travailler à bâtir une sécurité intérieure, qui me suive et avec qui que je sois, au lieu de chercher la sécurité affective chez l'autre. Ainsi je ne me retrouverai plus devant un précipice à la moindre menace de rupture.

Je sais enfin, être très compliquée, mais je ne sais plus quoi faire, je me dis que je suis folle !
Suis-je normal ? Non je ne le pense pas, sinon je ne m'isolerai pas autant et en même temps je ne demanderai pas autant d'attention.
Je suis à bout, à bout de ce mal être, de ne pas savoir qui je suis, et où j'en suis ?


Mais aujourd'hui j'ai un espoir, je commence à comprendre....

et j'espère bientôt avoir la réponse !!!!!

 

 

                                 

 

 

7 commentaires:

  1. Anonyme1/2/13

    Bravo Nathy,
    Accroche-toi = tu vas y arriver mais surtout, ne lâche pas tes soins : la psy, les médicaments ; c'est très important ! Même si ça fait pas tout, sans tout ça, c'est pire !
    Prends soin de toi
    Gros bisous
    Cath

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  2. Cath,

    Oui le suivi psy, les médocs je sais sont là pur m'aider, mais je ne vais pas te cacher que souvent j'ai envie de tout lâcher, mais je m'accroche.
    J'espère pouvoir écrire la suite dans quelques temps, la suite et le pourquoi ma peur d'abandon, mais il me faut chercher et travailler pour l'instant.

    Toi aussi prends soin de toi
    Comment va ton ami, si je peux me permettre

    Bisous à toi
    Nathy

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  3. Tente Nathy ou tentez ceux qui le souhaite, de travailler :
    " La haine de soi "
    Qui va souvent de paire avec la névrose d'abandon.
    Voyez ce qu'il en ressort ; écrivez le ; décrivez le !
    Le résultat est souvent surprenant mais psychologiquement aide à avancer.

    Bon courage

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    1. Pour se haïr il faut déjà, enfin je pense, s'aimer.
      Ce qui n'ai pas mon cas !!!! La haine de soi, je l'éprouve déjà depuis des années.

      "Aimer et haïr, ce n'est qu'éprouver avec passion l'être d'un être."
      Marcel Jouhandeau

      Nathy

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  4. Anonyme8/12/14

    Merci pour ton article. Nous sommes au moins deux dans le même cas. A alterner entre les émotions, ne jamais être sûr(e) de rien. Et à l'intérieur, ça tourne, ça tourne...

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  5. Oh que oui beaucoup de réflexion, de peur, d'angoisse, d'anxiété...et comment vivre avec, comment effacer tout cela de son esprit ???

    Merci pour tes mots

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  6. J'ai 17 ans et je souffre aussi de la peur de l'abandon. Je me reconnais parfaitement des tes mots, c'est assez rassurant et effrayant je dois dire. Ma vie devient invivable a cause de cela, j'aimerai savoir comme faire pour me sortir de cette situation..

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